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J'aime assez bien le terme
"debordologie" utilisé par Kalydre pour tenter de cerner l'objectif de
l'ancien Debordel encore que je préfererais peut-être "situationnistologie"
mais comme ce dernier mot est franchement long, va pour "debordologie".
Malheureusement ou heureusement ccomme l'on voudra de par la volonté ou
de par l'évolution des participants du Debordel, cet objectif s'est
estompé et finalement a sombré corps et biens et donc fermeture du
Debordel. Les rubriques subsistantes visaient à revenir à une
debordologie plus "technique" ou plus académique basée essentiellement
sur des échanges d'informations. Là encore, cet objectif me semble être
en voie de se dévoyer, voire, est déjà dévoyé: il suffit simplement de
lire les messages sur le The board news qui redevient peu à peu un
Debordel bis et corrélativement l'insuccès du Radeau.
Pour dégager le The board news et lui rendre sa vocation initiale, j'ai
pensé , peut-être à tort, qu'une formule plus thématique sans références
debordologiques, inutiles et illusoire car la debordologie me semble
morte et bien morte, pourrait être intéressante d'où la création du Café
du Commerce structuré en "tables" de discussion, ces tables se
construisant autour d'un thème ou d'un animateur.
L'existence de ces tables devrait permettre de
- mieux structurer les discussions
- allèger le The board news des thèmes qui y sont abordés
Trois tables sont dressées pour l'instant
- une sur les élections thème d'actualité s'il en est qui ne nécessite
pas d'explications
- une autre sur les téléos qui est probablement un signe d'énervement de
ma part comme l'a noté Kabouli: ceux-ci à l'inverse des voyéristes ne
jouent pas vraiment franc jeu; au début ils sont intervenus à visage
découvert sur le Debordel puis ont décidé de plus y intervenir, ce qui
est leur droit le plus strict; par la suite, ils ont projeté une sorte
de congrès à Toulouse je crois, projet qui ne sést pas réalisé et
l'Observatoire de Téléologie s'est déclaré dissous, c'est toujours leur
droit le plus strict;
Nos « droits »
apparaissent ici comme beaucoup plus stricts que les connaissances et le
récit très fantaisiste de la crapule.
Rétablissons donc : ce qui est ici appelé « visage découvert » est la
signature OT dans le sens de l’étiquette OT. Nous avons là affaire à un
webmaster qui ne sait pas ce que c’est qu’un visage découvert, qui ne
sait pas ce que c’est qu’une parole, qui ne sait pas à quoi peut servir
la parole, quand on en use : somme d’incapacités assez réjouissante pour
quelqu’un qui a en charge un lieu de parole.
Le congrès de Toulouse n’a jamais eu lieu pour l’excellente raison que
c’est une invention pure et simple de Franck Einstein. L’OT avait
réalisé un congrès de téléologie à Madrid, en septembre 2002, une époque
où les téléologues s’exprimaient sur le Debord(el). Un compte rendu de
ce congrès avait d’ailleurs été publié le mois suivant (cf.
‘Premier Congrès de téléologie’).
La dissolution de l’OT a eu lieu fin 2003. Elle a été annoncée et
expliquée sur le Debord(el) (cf. ‘Fin de l’observatoire de téléologie’).
j'apprécie nettement
moins est le fait que cette dissolution n'est apparemment devenue
effective et qu'un ou plusieurs de leurs séides, que je nomme l'exécuteur
testamentaire, est revenu sévir sur le Debordel en utilisant un des
pseudos publics et a crié au scandale quand un de ses messages a éte
falsifié alors qu'il me semble qu'il devait être conscient que les
messages postés sous un pseudo public peuvent être falsifiés sans la
moindre difficulté (je serais presque tenté de croire que l'exécuteur
testamentaire a couru très consciemment ce risque, voire s'est
auto-falsifié pour pouvoir crier au loup voyeriste et pour faire bonne
mesure m'accuser de collusion avec J-P Voyer ce qui a dû faire rire Toto
et consorts et je suis encore tout étonné qu'ils n'aient pas envoyé un
bordée d'enculés à l'exécuteur testamentaire pour avoir osé envisager
une telle chose).
La dissolution de l’OT a été effective.
Peut-être que Franck Einstein a cru que cette dissolution signifiait le
suicide collectif de tous les téléologues, en tout cas leur silence
définitif et total ? La Ligue des communistes a existé de 1847 à 1852.
Marx n’aurait donc pas joué « franc jeu » en se disant encore communiste
après 1852. Comment a-t-il osé ne pas se suicider, ne pas se taire ?
Franck Einstein fait dans son froc quand il me traite de séide « adepte
fanatique d’une doctrine, d’une personne, prêt à exécuter aveuglément
tous les ordres de son maître ». C’est sans doute l’habitude de la
fréquentation molle avec les esclaves voyéristes. Question : qui est le
maître dont je serais le séide ? Deuxième question : pourquoi ne
m’a-t-il pas traité ainsi, en 2004, lorsqu’il a répondu à mon
apostrophe, qui lui demandait de prendre position sur les falsifications
variées et multiples qui sévissaient sur le site dont il a la
responsabilité ?
Il semble à cette basse crapule que je devais savoir « que les messages
postés sous un pseudo public peuvent être falsifiés sans la moindre
difficulté ». Non, je ne le savais pas. Ni moi ni mes amis n’y avions
pensé. Dans les deux années entre la création de ce forum et ce
moment-là, il n’y avait pas eu un seul exemple d’une telle saloperie
intellectuelle, tout au moins à ma connaissance. Je ne suis pas allé
dans ce lieu en commençant par explorer les possibilités de trucage. Il
est vrai que partout où je donne ma parole on peut truquer et tricher,
mais on ne le fait pas partout, parce qu’il existe des endroits où
l’importance des enjeux a installé des coutumes au-dessus de ces
pratiques ; ou parce que, tout simplement, le respect de la parole de
l’autre est une banalité de base. C’est beaucoup d’altitude, je crains,
pour la gomina de Franck Einstein.
Ce que cette petite enflure semble appeler, par ailleurs, « fausse naïveté
», c’est que je n’aurais pas eu l’idée, depuis, d’utiliser une signature autre
que ces pseudos publics apparemment donnés par Franck Einstein pour
permettre de falsifier, car il n’en explique aucun autre intérêt. Mais,
évidemment, entre la falsification et le moment où j’ai sommé Franck
Einstein de prendre position, moi et d’autres téléologues avions utilisé
d’autres signatures, un peu plus difficiles à manipuler. Pétri de
mauvaise conscience et de petite lâcheté cet abruti de webmaster
continue de vouloir faire croire que c’est de la facilité technique de
la triche que dépendait le départ des téléologues. Voilà, pour le
compte, de la vraie fausse naïveté !
Mais ce que ce fourbe démuni a de plus minable, c’est qu’impuissant sur
les arguments, il recourt à la calomnie. Lui qui a accès aux IP des
intervenants feint de s’interroger sur le fait que j’aurais pu commettre
une autofalsification ! Enculé confusionniste ! Les voyéristes les moins
au courant avaient utilisé le même argument au début de la ‘Leçon de
falsification’ de leur maître sur le même site de Franck Einstein,
croyant ou voulant faire croire que le trucage monté par leur petite
coterie pouvait émaner des téléologues. Cette ‘Leçon de falsification’
avait pour seul but de faire taire quelqu’un, moi, qui affirme avoir
critiqué le falsificateur Voyer de fond en comble, en rappelant,
régulièrement, son incapacité à répondre à la critique des téléologues
(cf. Liste ouverte). Même ce menu fretin de la secte de Voyer avait
abandonné l’hypothèse complotiste de l’autofalsification avant même que
les cadres du troupeau ne revendiquent pleinement cette belle
falsification, Sticky Thread en prime. Pendant plusieurs mois après le
départ des téléologues, la ‘Leçon de falsification’ a ainsi trôné
comme une marque de honte sur le frontispice du site de Franck Einstein
! Et le crapaud insinue que c’est moi qui aurait initié cette honte,
juste pour le commettre avec la valetaille du falsificateur ! Il occulte
tout ce qui le dérange, ce collabo raté qui gouverne ses fils et ses
tableaux dégoulinants de sa merde et de son innocence de victime !
Evidemment, si l’esclave Toto, qui ricane même quand on lui met une
balle dans le cul, s’est abstenu de ses petits raclements de crécelle
éraillée par lesquels il feint généralement l’hilarité, c’est que
l’alliance Voyer-Franck Einstein est une vérité qui accuse les deux,
même si apparemment le second nommé n’en a pas encore conscience. En
effet, ce poupon de ball-trap ne sait pas encore que, quand deux partis
se battent et qu’on se trouve entre les lignes, s’en laver les mains
c’est choisir un des deux camps. Eh oui : en signant POUR la
falsification, il a choisi le camp de Voyer, Franck Einstein. Et les
voyéristes auraient eu raison de dire qu’il a choisi le camp des
téléologues s’il avait signé CONTRE la falsification. Eh oui, quand on
décrète un droit à la falsification, sur des règles qu’on a établies tout
seul comme un grand, on choisit le camp de ceux qui appliquent ce droit
contre ceux qui le combattent. Dura lex sed lex.
Bien entendu, cela s'est
fait comme l'édition de la correspondance de Debord, unilatéralement: au
lieu de venir s'expliquer sur le Debordel en tant que téleos, ils sont
allés couiner leurs subtils ratiocinements sur leur site (Je note que
l'infect Baudet utilise exactement le même procédé cést dire qu'ils sont
tombés bien bas depuis l'époque où ils avaient fait l'analyse la plus
intelligente et la plus raffinée jamais faite du Debordel): avec ce
tableau, les choses sont parfaitement claires: ils ont quelque chose à
dire, qu'ils viennent le dire même de manière très sommaire via un lien
vers leur site et que ceux qui ont envie de leur flanquer un volée de
bois vert et rivaliser avec eux dans l'art de couper les cheveux en
quatre viennent aussi (Attention! Les téléos sont encore plus
redoutables dans cet art que le trotskyste le plus érudit)! Et que les
téléos ne viennent plus se plaindre d'une quelconque déloyauté à leur
égard
Maquereau de la falsification,
confusionniste, calomniateur à la petite semaine, qu’est-ce qui manque
encore à ce pantin dans les vapes ? La plus grossière récupération. Il
voudrait que j’exprime mon mécontentement sur son site, le petit
commerçant qui vote Voyer. Mais il oublie que je l’ai fait ! Et que mes
opinions ont été effacées, modifiées, que mes signatures ont été
usurpées, contrefaites, que les particuliers auxquels j’ai répondu et
qui m’ont répondu ont été dépossédés de leur parole également. Je suis
peut-être un peu limité intellectuellement, mais j’ai compris la leçon
de falsification qu’il légalise de son petit pouvoir de propriétaire.
Lui, apparemment, il n’en a même pas encore compris la raison.
Quand nous parlons d’un média truqueur, d’un média ennemi, comme Le
Monde, CNN, TF1, Indymédia, et maintenant le Debord(el), ce n’est
certainement pas sur ce média que nous en parlerions. Ce serait bien un
comble que mes commentaires sur le Debord(el) devraient se faire là où
l’éditeur accorde un droit à la falsification – à partir d’une
falsification contre moi –, m’insulte et me calomnie.
Je défie bien sûr ce crétin de désigner mes « subtils ratiocinements »
avec lesquels il croit renverser son incapacité à comprendre, et en quoi
ils auraient été « couinés ». De même, « flanquer une volée de bois vert
» aux téléos est un rêve que partage toute la petite secte voyériste,
Jean-Pierre Voyer compris, depuis maintenant presque dix ans. Rêve non
encore exaucé, comme on a vu : il manque le talent, dont je parlais dans
mon dernier message. Enfin, appeler la falsification déloyauté, c’est de
l’euphémisme made in Kalhydre qui, lorsque je disais « esclave d’un
maître », traduisait « prisonnier d’un rôle » !
A propos de proclamation unilatérale, en voici une authentique : celle
de Franck Einstein proclamant un droit à la falsification sur son site.
Cette déclaration est une censure. Elle signifie que de nombreux thèmes
– ceux qui nécessitent un niveau d’exigence au-delà de la dispute
formelle sur l’intégrité de la parole – ne sont plus possibles en ces
lieux ; et elle signifie un interdit pour quelques très rares
participants : ceux qui ont quelque chose à dire. Quand on a quelque
chose à dire, l’intégrité de la parole est un présupposé, qu’il est hors
de question de remettre en cause.
- le tableau Kalhydre qui
est un tableau centré sur un animateur ou plutôt une animatrice: avec
tout le respect que je lui dois et toute la sympathie que j'ai pour elle
malgré ses crises d'engouement pour De Benoist et sa bande (désolé,
c'est viscéral et peut-être idiot mais je ne peux pas piffer ce
récupérateur), ce n'est pas un tableau consacré à Kalhydre, c'est un
tableau pour Kalhydre et j'espère qu'il deviendra bien vite un tableau
"DE" Kalhydre et elle est invitée à y aborder toute débat qu'elle
souhaite ... et on verra ce que cela donnera
D'autres tableaux de ce type sont envisageables: Omar Wysiam pourrait
être tenté d'en avoir un pour venir y réciter ses poèmes, peut-être que
cela sera l'amorce d'une table italienne ... Idem pour Nemo qui semble
parti pour une croisière prolongée sur le Nautilus, pour le
subcommandante Bueno qui s'est replié au confins du Matto Grosso, pour
Bartleby ou tout autre que j'aurais oublié ... Il suffit de demander.
Je vais ouvrir sous très peu un tableau Radio Kaboul à l'intention du
Kabouli et de ses frères banlieusards. A tout seigneur, tout honneur, il
sera suivi dès que j'aurai un peu de temps par un tableau Signé Franck
Einstein pour mes lubies personnelles.
Conclusion: Kalhydre, Kabouli, Toto et les autres tâchez de jouer le jeu
et de faire plaisir à Papy Einstein ou Tonton Franckie, comme vous
voudrez, et désencombrez le The board news ou à défaut embarquez sur le
Radeau et bon vent.
______________
La table de la Téléologie
Le byzantinisme et la fausse naïveté des téléos me surprendront
toujours! S'ils ont des reproches à faire à l'un ou l'autre sur le
Debordel qu'ils viennent le faire ici (et sans utiliser de pseudos
publics car ce faisant ils donnent un droit d'accès à leurs
interventions et donc un droit à les falsifier, évidence technique
qu'ils ne semblent pas encore avoir comprise mais c'est sans doute trop
simple pour qu'ils comprennent).
Voici une seconde proclamation unilatérale
qui, d’ailleurs, réaffirme brillamment la première. Cette « table de la
Téléologie » est évidemment une façon de s’exprimer contre les
téléologues, mais avec des moyens de webmaster seulement, c’est-à-dire
coercitifs, c’est-à-dire auxquels les téléologues ne peuvent pas
répondre avec des moyens égaux. Et ce merdeux qui fantasme que chacun
s’exprime dans ses petites cases ineptes et gadgetisées prétendrait
vraiment que des téléologues véritables viendraient, sous un tel exergue
malveillant, parquer quelques petits reproches soumis à la grâce d’un
pareil censeur ?
Non bien sûr, c’est là qu’on voit que ce petit manipulateur tordu parle
de lui quand il prétend salir les autres : la fausse naïveté,
évidemment, est la sienne qui tend la main en insultant, et qui fait
semblant de ne pas comprendre ce pour quoi il mérite la colère ; et le
byzantinisme est le meilleur résumé de ses arguties qui font mine de
survoler tout ça du haut des cimes des coiffeurs belges, et de ses
petits clapiers à thèmes choisis par lui seul. Du reste, il sait bien
combien les téléologues sont opposés à une pareille « table » : il avait
déjà institué le même type de séparation lorsque l’OT venait encore sur
son site. Lors du seul échange que nous avions eu avec lui avant la
‘Leçon de falsification’, nous avions réussi à convaincre ce
consommateur de culture et à le faire changer d’avis : et la mention de
téléologie, qu’il avait déjà cru opportune, avait alors disparu des
intitulés de « tableaux » de son site. Il faut donc mettre le retour
d’une « table de la Téléologie » sur le compte du bas revanchisme qui
ressemble tant à ce rusé lent et grossier, perfide et borné.
D’ailleurs, les buts et les méthodes des téléologues sont tellement peu
faits pour être discutés dans quelque « café du commerce », que cette
seule mention, sur un site même honnête, aurait déjà entraîné notre
départ.
Quant à l’utilisation de « pseudos publics » que nous n’aurions pas
comprise, l’abruti occulte un peu vite que dès que les téléologues ont
été falsifiés sur son site, ils ont bien sûr utilisé d’autres
signatures, à peine plus difficiles à truquer. Mais une fois de plus, il
fait l’imbécile, le petit propriétaire du lieu : ce n’est pas à travers
une de ces signatures communes, donc faites pour interdire le débat, que
j’ai interpellé son inventeur et donateur Franck Einstein, et ce n’est
pas à cause d’elles, mais à cause de l’orientation qu’il donnait à son
site que je lui ai demandé sous le nom Fantomas More, signature « privée
», de se déterminer en 2004 : ce qu’il a fait, en lâche, en ordure, en
protecteur du trucage, du faux, et de la censure.
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J'aimerais qu'on s'élève
un peu du niveau "tu m'as falsifié! non c'est toi!". Ca devient assez
pesant cette manie de prendre prétexte du déplacement d'une virgule pour
lancer des malédictions éternelles. Ne s'exposent à ce genre de déboires
que ceux qui sacralisent leur parole. Après tout l'adresse du site des
téléos avait été donnée en même temps que le texte, chacun pouvait donc,
s'il était si soucieux de vérité, se reporter à l'original - ce que j'ai
fait.
Il est assez plaisant
d’entendre que cette fureur contre la falsification au niveau de la
virgule vienne de cette même Kalhydre qui justement m’accusait dans son
message précédent d’« injustice » parce que j’avais mis des guillemets à
son nom !
L’injustice, qui est un acte grave, n’est sans doute pas une malédiction
éternelle, et je n’ai pour ma part lancé aucune malédiction « éternelle
», comme j’en suis maintenant soupçonné. Ne serait-ce parce que, en
tant que téléologue, je réfute tout ce qui est éternel. Et, parce que je
me revendique de cette appartenance, je ne suis pas utilisateur de
malédictions.
Par ailleurs, je voudrais bien qu’elle me cite un seul endroit où moi,
ou d’autres téléologues non wisyamiens se seraient plaints du
déplacement d’une virgule. Je tiens cependant à avertir tous ceux qui
sont agacés par les rigueurs qu’exige la vérité qu’on peut fort bien
crier à la falsification pour une virgule déplacée, si cette
manipulation attente au sens de ce qui est cité.
J'avais bien compris qu’on est bien moins regardant sur le Debord(el),
à condition qu’il ne s’agisse pas des guillemets au pseudo de sainte
Kalhydre, mais je voulais seulement montrer que le niveau d’exigence du
Debord(el) reste en dessous de celui qui est nécessaire pour participer
au débat que proposent les téléologues ; et c’est la raison pour
laquelle mes amis et moi ne venons plus sur un site qui tolère des
procédés seulement adéquats aux buts ratatinés et résignés d’un Debord(el)
: se faire des copains, se faire mousser dans la résignation, blabla
sans conséquence avec des esclaves, jeux de paons impuissants, etc.
Mais la raison pour laquelle Kalhydre ne veut plus qu’on parle de
falsification, à la virgule près, c’est que, en restant sur le Debord(el),
elle cautionne toutes celles qui s’y pratiquent ou s’y sont pratiquées,
par gros bouillons (pas les virgules, mais les falsifications). Or la
falsification est un préalable, une constante, une façon de penser
généralisée sur le Debord(el). Ce préalable vaut pour elle comme pour
les autres : soit elle participe en complice à cette corruption du
débat, soit elle s’oppose en ennemie. Et s’en laver les mains les salit
de même, voyez Franck Einstein. Sa position fera sa réputation.
Je souligne encore, en
passant, la grossière erreur qui consiste à imputer au Capitaine Haddock
le changement de C*i*r*e*t en Barte, alors que c’est un programme qui
l’opère automatiquement.
J’aimerais bien savoir ce que cette Kalhydre en sait. Car à moins
d’avoir elle-même programmé ce « changement automatique », comment
Kalhydre pourrait-elle garantir que Capitaine Haddock a plutôt été la
victime d’une aliénation informatique qu’il a endossée (il ne s’en est
ni excusé ni expliqué depuis qu’elle est reconnue) que le complice,
voire l’auteur de ce qui serait un trucage systématique ?
Mais ce qui semble bien le plus typique de ce forum d’esclaves et de
moutons middleclass, c’est que la Kalhydre « souligne » l’erreur
présumée de l’imputation, et non le procédé, qui aurait fait saliver un
Staline et bandouiller un enculé comme Voyer : un système qui fait qu’un
mot est automatiquement interdit et remplacé par un autre, toujours le
même. Voilà effectivement une crapulerie que je n’aurais jamais même osé
supposer ! Quel sera le prochain mot éradiqué du vocabulaire et remplacé
? Franck Einstein par Père Courage ? Voyer par Grand homme ? Kalhydre
par Tante Clarabelle ? Censure par bienfait ? Vérité par plaisanterie ?
Provocation par liberté ? Rien ne les gêne plus, ces soumis qui
pataugent docilement dans les restrictions, qu’ils acceptent tant
qu’elles ne les visent pas directement, sans même imaginer ce que cette
acceptation signifie contre eux.
Mais assez de ces
histoires, venons-en au fond.
Je crois que nous voudrions tous, ici, que les thèmes qui défilent dans
ce forum contribuent à l'intelligence générale, au cheminement de chacun
qui amènerait, à terme, à des formes de pratique collective et
concertée.
On voit comment le communisme middleclass
de Kalhydre est tout près de l’œcuménisme béat et de l’humanitaré. La
« pratique collective et concertée » est bien la feuille de vigne et
l’horizon de la misère affective ; encore devrais-je en exempter ceux,
si nombreux sur le Debord(el), qui croient pouvoir dissimuler leur
misère dans un cynisme de préau de collège.
Mais toujours nous
constatons que ce n'est jamais le cas, ni sur le debordel ni partout
ailleurs. Je ne sais pas, par exemple, que les téléos ou leurs amis
aient initié un mouvement, ou au moins un basculement de la critique
vers des zones plus dangereuses pour l'ordre établi.
Si elle ne sait pas ce que les téléos et
leurs amis ont initié, alors qu’elle évite d’en parler comme d’une
évidence à sa petite échelle.
La misère affective de
l'internaute est bien connue, qui donc s'en étonne encore? Il ne me
souvient même pas d'avoir cru, la première fois que j'ai participé à un
forum internet, pouvoir y faire quelque chose de mieux que de nouer une
amitié, et ce serait beaucoup que cette amitié ne soit seulement
virtuelle.
Est-ce que cela signifie que c'est le seul intérêt d'un forum?
Certainement pas, mais quoi, songerait-on sérieusement à opter pour
cette forme d'échanges si l'on voulait se donner tous les moyens de
progresser dans l'intelligence critique? En ce qui me concerne je
chercherais bien au contraire à en prendre le contre-pied, et pour
commencer la moindre des choses serait de supprimer l'anonymat, qui sur
internet vaut toujours irresponsabilité.
L’une des caractéristiques infamantes de la
middleclass est bien l’usurpation du nom sur la parole. Et,
parallèlement, un des points d’appui critiques contre l’organisation
présente de l’humanité, consiste à rétablir la primauté de la parole sur
l’individu, et sa ridicule fierté du nom, dans le débat public. C’est
pour nettoyer la parole du digest que représente une signature, et pour
éviter qu’elle soit subordonnée aux rêves de reconnaissance
individuelle, que les téléologues ont toujours pratiqué l’anonymat, ont
changé de nom, dès qu’une signature donnait l’essentiel du sens, a
priori, au contenu d’une prise de parole. Il ne s’agit pas de nier
l’importance du « je », il s’agit seulement de le soumettre à ce qui est
dit, pour peu que ce qui est dit a un sens, c’est-à-dire se définisse
par rapport à un but, et de la valeur, c’est-à-dire par rapport à l’idée
de l’échange.
La primauté de la parole, dans un débat public, est la primauté du
projet. C’est ce qui est insupportable pour tout le petit peuple
middleclass, qui n’a pas de projet, et qui surtout, n’en veut plus. Que
la parole doive donc être débarrassée des intentions non dites contenues
dans une éventuelle signature, est tout à fait incompréhensible pour
ceux qui ne parlent que pour se mettre en avant, en tant qu’individus.
La responsabilité de la parole s’oppose à la mise en avant de la
signature, tant que cette parole n’est pas destinée à tromper ceux à qui
elle s’adresse.
Les minables de la middleclass, de Kacem à Voyer, qui se disent
aujourd’hui « philosophes », via le sac à compromis Kalhydre, veulent
aujourd’hui se faire un nom. On a vu que leur parole n’est qu’un moyen
publicitaire pour arriver à ce noble but, et qu’ils n’en ont pas de plus
élevé. Cette ambition misérable empêche de concevoir qu’on peut être
parfaitement responsable de sa parole en effaçant son nom ; tout comme
on peut être parfaitement irresponsable de sa parole en étalant
fièrement son nom.
Dans la middleclass, il y a deux écoles : ceux qui se servent de
l’anonymat pour tromper, avec des degrés de cynisme variés, voyez les
esclaves voyéristes ; et ceux qui mettent en avant leur vrai nom (pas
Kalhydre donc) ou qui y aspirent, comme Kalhydre donc. Evidemment, quand
on vise la reconnaissance, il est nécessaire, à un moment donné, de
vouloir interdire, comme Kalhydre donc, l’anonymat, et il devient
impossible d’agir comme les téléologues, voyez Kacem. Ceux-là sont donc
responsables. Mais ils ne sont pas pour autant responsables de leur
parole, mais seulement de l’image de leur nom. Leur parole est le
cire-pompe de leur personne, voyez Voyer. Ils ne sont responsables que
dans les limites fixées par des Franck Einstein complaisants, où le
trucage est permis, ou contre des limites similaires, et passe alors
pour un acte de négativité exemplaire : ainsi, on a vu ce même Voyer
signer et publier des listes de messages du Debord of directors,
retouchées et truquées. L’enculé Voyer a joué là de la réversibilité,
qui est une permissivité d’irresponsabilité d’Internet : il a retiré la
publication, au bout d’un moment, pas vu, pas pris. Il y a donc ici
irresponsabilité de la parole sans anonymat ; alors qu’à l’inverse les
téléologues ont toujours combattu pour le respect de la parole, quelle
que soit la signature sous laquelle ils l’ont délivrée. Par où l’on voit
que l’anonymat peut servir à combattre la middleclass quand bien même
celle-ci tente de récupérer l’anonymat.
Tant que la responsabilité de la parole est désertée au profit de la
gloriole personnelle, il y aura des carrières de « philosophes » ou
d’écrivains, mais pas de projets pour réaliser le monde. Et tant qu’il
en sera ainsi, le discours ne peut venir que de ceux qui protègent la
parole, non pas dans les règles, mais dans l’intégrité que nécessite
leur projet. Voilà qui est tout à fait incompréhensible pour la
middleclass, et en particulier son petit noyau mou du Debord(el).
Le garant de la parole, dans la critique de la middleclass, tient dans
une forme de responsabilité qui porte un nom, qu’on risque d’ailleurs de
salir quand on l’utilise sur l’Internet : l’honneur. La noblesse avait
fait de l’honneur du sang son code de conduite. L’honneur du sang s’est
trouvé résumé dans l’honneur du nom, et c’était déjà une réduction au
nom. Puis la révolution a détruit l’organisation par le sang, mais pas
l’honneur. L’honneur est affranchi du nom. Mon honneur n’est pas dans
mon nom ; mais dans ma parole. Et il n’y a personne d’autre que moi, les
yeux dans les yeux, anonyme, juge peut-être insuffisamment sévère mais
juge suprême, qui puisse répondre de cette parole.
Voici une anecdote qui résume bien comment la middleclass pense pouvoir
récupérer même l’honneur, qui est heureusement un peu mieux représenté
là où on incendie des voitures. C’était un voyériste. Il était entré en
conflit avec une petite pute intellectuelle qu’il méprisait
publiquement. Sur l’Internet, le voyériste a défié cette pute
intellectuelle en duel. Quelle honte ! Comment peut-on défier en duel
quelqu’un qu’on méprise ! C’est d’étaler le défi qui intéressait le
voyériste, pas l’honneur. Même si son adversaire n’avait pas été
quelqu’un qu’il méprisait publiquement, le voyériste aurait dû aller le
défier les yeux dans les yeux, car l’honneur exige cette vérification,
et son affaire faite, se taire, quelle qu’ait été l’issue, sauf si
l’autre rendait publique cette rencontre. Mais ce qui intéressait le
voyériste n’était pas l’honneur, mais la pose de l’honneur. « L’honneur
», ici, a servi de petite monnaie à la frime. Car si son honneur avait
été véritablement sali, c’est la honte de ne pas le laver qui aurait
paru uniquement, puisque le duel n’a pas eu lieu. Mais non : le
voyériste s’est pavané, comme s’il s’était battu avec un égal, et comme
s’il l’avait vaincu parce que l’autre, le méprisé, s’était dérobé. Ce
voyériste était voyériste parce qu’il était en cela comme son maître :
trou du cul. Etroit de surcroît.
Le debordel suinte de
misère affective, je l'ai vu dès le premier jour, mais sa supériorité
sur les autres forum c'est qu'ici la misère se connaît si bien que
souvent elle se cache ou se prend pour cible de sa propre ironie. Il est
admis par tout notre petit monde, je crois, que le debordel compte un
nombre de lecteurs sans commune mesure avec la poignée d'intervenants
habituels. J'ai eu moi-même la surprise d'entendre parler de ce forum
chez des gens qui n'y ont jamais écrit une seule ligne.
Il y a aussi ceux qui voudraient y écrire plus souvent mais ne le font
pas, car ils savent ici aussi leur misère et cela est dur à assumer,
surtout pour un post-para-ex-etc-situ. Ceux qui font grand cas de la
"vie pleine" passent leur soirée derrière l'écran? Je vais te la montrer
ma vie pleine alors! Pleine de merde et d'ennui oui!
Est-ce que les thèmes me sont "parfaitement indifférents"? Certes pas.
Mais ils ne sont rien sans la possibilité de s'incarner dans notre
quotidien. J'ai par exemple longuement contemplé dans ma chambre l'idée
d'une magnifique émeute, j'ai retourné cette idée dans tous les sens,
j'en ai savouré la beauté, la violence, à travers elle j'exprimais une
part de mon insatisfaction, de ma misère. Seulement voilà, pour passer à
l'étape d'après il me manquait tout de même quelques centaines de
complices. Et alors j'ai allumé la plaque et je me suis fait cuire un
oeuf, en me demandant cette fois si l'huile d'olive ne conviendrait pas
mieux que le beurre. Les idées pratiques chassent les idées abstraites.
Il faut donc prendre le debordel pour ce qu'il est: non pas le
laboratoire où s'inventent les critiques de demain, mais le lieu d'une
disponibilité qui à notre époque n'a pas d'emploi, ou si peu. Il
n'existe pas de liberté en dehors de son exercice, or celui-ci même est
hautement problématique sitôt que l'on veut en définir le contenu.
La « disponibilité qui à notre époque n’a
pas d’emploi » est celle de Kalhydre, de la limace Wisyam, ou du sans
talent Nemo, peut-être. Mais si les thèmes sont restés aussi bas et
aussi indifférents sur le Debord(el), c’est aussi du fait de ceux qui ne
sont pas dans cette situation. Le webmaster, la crapule Franck Einstein
a un emploi sur ce site. Ciret a un emploi. Les esclaves voyéristes ont
un emploi de leur disponibilité.
Il faut prendre le Debord(el) pour ce qu’il est ? Mais ce média n’est
pas, en et pour soi, de toute éternité. Il est devenu ce qu’en ont fait
les intérêts de ceux qui ont un emploi, et ceux qui n’en ont pas ont
suivi pour ne pas être éjectés. En premier lieu un média qui proclame le
droit à la falsification, ce qui est assez nouveau, mais bien de notre
époque. En second lieu un forum où est pratiquée la falsification voyériste, c’est-à-dire où la critique de Voyer et du monde indigne dont
il est le représentant est attaquée hors de tout argument, parce que sur
le plan des arguments, cet enculé a été réduit au silence. En troisième
lieu un empêchement de débat sur le négatif. En quatrième lieu un
vide-ordure affectif. En cinquième lieu une galerie de nombrils.
Sur ce site qui se réclame tout de même de Debord, on en est arrivé à
papoter de faits divers (cf.
‘Le fait divers’), et à choisir entre
différents récupérateurs, comme des midinettes choisissent leurs stars
favorites, entre deux courbettes au sénile Voyer.
Tout est si compliqué, en
vérité. Les téléos ou leurs amis (je ne sais plus et de grâce, qu'on
évite à l'avenir le couplet sur "la falsification") disaient dans leur
texte debord(el) 2004-2006 que même parmi [la corporation] des voleurs,
qui m'a paru la plus estimable, j'avais remarqué que la survie occupait
plus de temps, d'efforts et d'attention que chez la plupart des pauvres
cotisants. Je pourrais reprendre ces mots à mon compte, je les partage
entièrement. Mais peut-être que si je n'en étais pas convaincue alors
j'aurais amené davantage de grain à moudre à la thématique du debordel,
en espérant qu'il en sorte dieu sait quel miracle théorique.
Je n'ai pas les opinions de ma survie, et le forum n'est pas ma vie. Il
s'y exprime donc, assez naturellement, des attentes qui ne peuvent pas
faire honneur à l'idée d'une plénitude, d'une vie qui aurait dépassé son
aliénation.
Au fond je crois que c'est la non-résignation par rapport à ce défaut de
vie du forum qui creuse une si grande et irrespectueuse distance entre
les téléos et les intervenants. C'est cela qui explique qu'ils ne
veulent pas y participer activement, comme l'enfant boudeur rejette le
jouet qui le déçoit en attendant que le monde des adultes veuille bien
faire un miracle, et lui en apporter un autre à la hauteur de ses
désirs.
Non, salope. Ce qui explique que les
téléologues ne veulent pas participer à ce forum, c’est que la
falsification y a été soutenue par le webmaster au point qu’il vient de
l’ériger en droit. C’est la seule raison.
Les téléologues ont montré qu’ils ne craignent pas de tenir le pavé même
sur des médias où leurs ennemis les falsifient. Mais si le média
approuve officiellement le principe du faux, alors la critique, même
celle qui va au-delà de ce média, est dégradée en apparence de critique,
parce que son premier effet est de cautionner le média, et son principe
du faux. De même, la première chose que disent un Durn ou des
terroristes, c’est que les médias parlent de tout – même du pire dont
ils figurent le pôle spectaculaire –, sont libres, disent la vérité. Le
reste des actes de Durn et des terroristes est subordonné au cadre des
médias qui modèlent la vérité présumée en fonction de leurs intérêts. La
fausse critique – celle de Durn et des terroristes – est celle qu’un
média hostile à la vérité met en scène pour prouver qu’il rend compte
même du négatif, dans toute son horreur, et par conséquent, de la
vérité.
Pour la même raison, les téléologues ne vont pas sur d’autres médias
sur lesquels ils ont été invités, de France Culture à Canal+ en passant
par Marianne : la ligne de partage n’est plus entre deux opinions dans
un même média, mais entre un désaccord avec ce monde et le média en
entier, quelles que soient les opinions, même contraires, qui s’y
expriment. Cette distinction entre une capacité critique et sa
récupération, élémentaire depuis le début de critique situationniste des
médias, est aux antipodes des compromis de complaisance affective dans
lesquels est engluée une Kalhydre.
Du reste, quand Kalhydre rêve de sa célébrité sur France Culture sous un
concert d’insultes, elle est visiblement en train de se cuire le même
œuf que quand elle fantasme une émeute : elle n’aurait atteint aucune
célébrité sur cette belle radio, et personne ne l’aurait insultée, pas
même moi.
C'est l'exigence
impossible de ces désirs que l'auteur du texte à propos des réactions à
"Debordel 2004-2006" sur le Debordel (ça va, je n'ai rien oublié au
titre, je n'ai rien falsifié?) veut appeler "un autre talent". En fait
cet autre talent c'est l'amour du vrai, il n'a que peu à voir en vérité
avec ce dont il était question auparavant, à savoir le talent
d'écriture. Untel en a, tel autre en est dépourvu, celui-ci veut le
montrer, celui-ci le montre en s'en jouant, etc etc etc. Et alors,
qu'est-ce que ça peut foutre, n'y a-t-il pas de la vanité jusque dans la
manière de tenir une fourchette? Ah mais non attendez, je ne vous
parlais pas de cela, voyez Hegel, voyez Wittgenstein, madame monsieur
moi je cherche la vérité.
Allons allons allons, coupons court à ces simagrées. Monsieur l'auteur
du texte, vouloir poursuivre la vérité, nous arracher vers elle, cela
vous honore véritablement à mes yeux, et je vous redis l'intérêt qu'a
suscité en moi la lecture d'un texte comme celui sur le modedevitisme.
Cet intérêt vous vaudra mon attention aussi longtemps que votre lucidité
se tiendra aussi loin vers les lignes ennemies. Si par ailleurs vous
pouvez y attacher des qualités littéraires, ce ne sera pas perdu pour
tout le monde - je préfère lire Debord que Lefebvre quand les deux
disent la même chose (et cela arrive assez souvent).
Je ne suis pas comme ces pourritures maos dont parle Rollin dans un de
ses livres, qui n'aimaient pas la beauté (des femmes, des talents
littéraires) parce qu'elle divise et révèle les différences. Je ne sais
pas si mon communisme est indulgence, mais ce qui est vrai en tout cas
c'est que je sais en avoir de l'indulgence. Pour tous ceux qui me
semblent mériter le titre d'ennemis de ce monde.
Salutations
La différence entre le talent littéraire et
le talent est la différence entre Sollers et Debord. Une idée
fondamentale sera souvent bien écrite si elle peut être comprise, même
si c’est par le plus laborieux des écrivains, comme Reich ou Kant
auxquels on peut finir par accorder de l’esthétique, si j’ose dire. Une
idée bien écrite n’est que rarement fondamentale, sauf pour les
sophistes. Avec le recul, Voyer s’avère plus proche de Sollers que de
Debord. Bien écrire, comme Sollers ou Kalhydre, est quelque chose qu’on
peut apprendre dans les écoles de journalisme ou dans le goût de la
vanité. Il faut de bien autres exercices et écoles pour avoir des idées
fondamentales.
La vérité, dont Kalhydre me félicite sans y réfléchir, est une exigence,
le contraire d’une indulgence au sens où j’entends son communisme. La
vérité est que Kalhydre, par lâcheté ou par misère ou pour une autre
raison, peu importe, est complice des falsifications du site sur lequel
elle s’exprime comme s’il n’y avait que de temps en temps un guillemet
de trop, une virgule mal placée, niveau au-delà duquel Kalhydre est bien
élevée. Son indulgence de collabo consiste à ne même pas oser s’exprimer
sur les falsifications de Voyer, comme s’il n’en avait jamais commis la
moindre ; de même, quand elle dialogue avec les esclaves Toto et Kabouli
en feignant de croire leurs simagrées d’hommes libres, elle insulte la
vérité et la liberté. Ou pour le dire autrement : il n’y a pas de vérité
sur un lieu d’expression où est proclamé un droit à la falsification. La
vérité, en effet, commence dans la guerre à ce droit.
Personnellement, je suis sensible à la beauté des femmes. Je peux
assurer à tous ceux qui ont des fantasmes en ce sens que la beauté des
femmes est absente sur le Debord(el).
Une dernière chose, "ce
caniche de petite célébrité", cela m'est valu j'imagine par mon intérêt
pour l'émission radio de Barte?
Il m'aurait apporté la célébrité sous un concert d'insultes. Vous n'avez
pas vu cela, mais il est vrai que vous en avez vu d'autres.
Il a suffi qu’un espèce de Brl, ou quelque
chose comme ça, vaguement célèbre dans le petit milieu postsitu qui
publie, se présente sur le Debord(el) pour que, tout comme avec Ciret,
la Kalhydre court après l’os en vociférant des petits cris issus, j’en
ai peur, d’une forme très archaïque de rut extatique. La petite
célébrité courtisée a eu une réaction de grande salubrité : sauve qui
peut !
______________
Définir la middle-class
Il faudrait pour commencer donner une définition
claire et précise de la middle-class. Bien entendu je voudrais entendre
là-dessus ceux qui m'ont qualifiée de "communiste middle-class". Je ne
suis pas sûre qu'eux-mêmes n'aient pas cédé à la facilité de
l'invective, sans trop s'interroger sur la pertinence de ce
qualificatif.
Je vais essayer de repêcher le texte que j'avais écrit sur la bourgoisie,
pour le continuer en montrant en quoi se distingue de cette dernière la
petit-bourgeoisie.
Il a fallu plusieurs semaines à cette
Kalhydre, si intéressée par tout, pour découvrir ce que les téléologues
appellent middleclass. La première occurrence de middleclass sur le
Google pages francophones donne un texte qui introduit à cette
réflexion. Cette introduction est largement développée dans
‘Nouvelles
de l’assemblée générale du genre humain’.
Les téléologues ont davantage cherché à détourer qu’à définir la
middleclass. C’est un début de tentative de comprendre les divisions des
humains non pas en fonction du besoin de reproduction, comme à travers
les concepts de famille, d’identité nationale, de nation, comme jusqu’à
Marx ; ni en fonction du besoin alimentaire, donc selon l’économie,
comme depuis Marx, ce qui a donné des bourgeoisies, grandes ou petites,
et des prolétariats, plus ou moins lumpen ; mais il s’agissait de
comprendre la division des humains selon la communication finie,
c’est-à-dire selon le contenu de la communication. C’est dans son
attitude par rapport à la communication, non infinie (donc pas la
communication du poseur Voyer) que la middleclass peut se définir comme
le bubon central ou l’empêchement de contenu. Et j’ajouterai, pour
scandaliser notre coco cucul, que la middleclass par conséquent est
l’expression moderne de la haine de la démocratie. Sa participation en
masse aux présidentielles en France vient de livrer un exemple très
détaillé de cette haine.
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