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Lors d’une
récente intervention, nous avions rappelé que le gourou Voyer avait
rejoint l’opposition officielle que le régime de la middleclass au
pouvoir aménage, celui de l’attentat terroriste accessoirement musulman,
et que cette position était honteuse, que les arguments du néophilosophe
postsitu étaient, comme depuis vingt ans, d’une indigence consternante,
ce que seul son arrivisme tardif, mais d’autant plus impatient, pouvait
justifier. Il fallait s’attendre à ce que la secte qui s’exprime en son
soutien dévoué se récrie, ou se jette dans des postures nobles pour
soutenir ce choix de paillasse. Pas du tout : ce sont là des vérités
trop éclatantes pour être contestées et les suivistes de Voyer, ce
théoricien de la résignation, restent éperdus d’admiration devant ce
noble choix de carrière. Sans moufter, car moufter aboutit, comme ils en
font régulièrement l’expérience lors des intermèdes téléologues, à
défaite, ridicule, honte.
Ils n’ont donc contesté que des éléments très nettement en dessous de
celui-là, à vrai dire un peu trop altier pour leur entendement plus
besogneux. Car la stratégie de carrière d’une pourriture comme ce Voyer
nécessite de voir au-delà de la petite décharge dans laquelle grouille
cette secte d’esclaves, de militants et de faire-valoir choisis pour
leur vue courte et leur grande aptitude à la bassesse, et il n’y en a
qu’un, le gourou justement, qui a cette vue, et c’est pour ça qu’il est
gourou.
Franck Einstein a été fort indigné d’être traité de voyériste. Or, le
voyérisme tient en deux points : une théorie bidon et la voyérisation.
La voyérisation est la falsification pour n’avoir pas à répondre dans la
théorie. Le webmaster Franck Einstein, qui soutient activement la
falsification en affirmant qu’elle est un droit, et qui héberge et
protège la falsification voyériste, est par là un voyériste. Il n’est
pas nécessaire pour acquérir ce titre de prototype middleclass de se
déclarer en accord avec la théorie bidon. Maquereau de la secte en tant
que webmaster, soutien de la voyérisation en tant qu’individu, et
faire-valoir en tant que crétin notoire, Franck Einstein est triplement
voyériste.
Yann Bar Messager, le lâche, qui sur le Debord(el) est le faux Poutine,
trouve que les téléologues n’ont pas eu beaucoup de courage à lui rendre
visite. Il a raison. Rendre visite à un militant aussi démuni
intellectuellement et aussi poltron n’a rien à voir avec le courage. La
raison était la suivante : ce Messager avait été accusé publiquement
d’avoir signé avec la signature Aristote, sur le site debord of
directors. Cette signature était synonyme de multiples falsifications
contre les téléologues. Le faux Aristote avait, lors d’une de ses
multiples déroutes, affirmé que « Tout se paye ». Comme Messager n’a pas
démenti être le faux Aristote (qui semble avoir été une signature
utilisée par plusieurs intervenants voyéristes), la moindre des choses
était d’aller demander, à un tel gestionnaire de conflit, comment il
imaginait la transaction, d’autant que les téléologues, en allant le
voir, avaient eux-mêmes une théorie sur la question. S’il n’y a donc
pas, dans cette affaire, de courage téléologue, il y a de la lâcheté
voyériste à ne pas soutenir une parole, au moins endossée tacitement,
lors d’une telle rencontre. Les piaillements épars et piteux que ce
sous-fifre a coassés depuis que sa honte est publique ont prouvé que
l’humidité du froc n’était pas encore tout à fait résorbée. La prochaine
visite devra donc se faire avec l’ami Pampers. Mais ce dérisoire épisode
a surtout mis en valeur une des caractéristiques centrales de la secte,
et de la middleclass en général : elle parle plus fort que ce qu’elle
peut soutenir. Les slogans et les provocations qui sont le business de
Voyer et de sa secte ne sont radicaux que sur des écrans, à cette
distance permise par la technique, à travers laquelle Anders
diagnostiquait l’obsolescence de la haine, mais ils ne sont pas soutenus
en face.
La menteuse Franche Marie ressemble à ces arrêtes de mur épousant un
repli dans l’obscurité, sur lequel il y a toujours un ivrogne du samedi
soir qui vient si bien se soulager qu’on se demande, avec un sentiment
qui serait de la tendresse ou de la curiosité scientifique si l’on
arrivait à vaincre le dégoût, comment un si petit pipi peut dégager une
aussi grande puanteur. Aussi incapable de silence que de discours – elle
s’excuse d’enfreindre la consigne privée donnée par le cochon Toto à
tous les membres de la secte, et qui impose urgemment de ne plus parler
des téléologues, on voit l’honnêteté du stratagème – cette vieille
esclave dont l’entonnoir est censé dissimuler la calvitie rejoint le
lâche Messager sur un point : dépourvus d’arguments et honteux de leur
impuissance, ils en appellent au chevalier marron, le faux docteur
Weltfaux, que de faux ! Il y a là la conviction partagée que cet
imbécile malhonnête aurait « vaincu » les téléologues. C’est ce qu’on
appelle la méthode Coué. Ce double appel désespéré de deux larbins en
dessous de la moyenne intellectuelle du voyérisme semble signaler que le
Mêmpamal du voyérisme est enfin sorti de l’infirmerie, où il a sans
doute un peu partagé l’entonnoir de Franche Marie. Nous attendrons donc
que le traumatisé veuille ou puisse s’exprimer – même si nous serions
surpris qu’il ose dorénavant ne serait-ce que lire les téléologues –
pour le renvoyer à l’infirmerie.
Rappelons, en préambule, que la signature de ce faux docteur a été
contrée à chaque sortie, qu’aucun de ces arguments n’a été laissé sans
réponse, et qu’il a été écrasé à plates coutures à chaque échange. Le
faux docteur a été d’abord interdit de théorie – on se rappelle les
déboires comiques de sa substansu et de ses crétineries approximatives
et autosatisfaites sur l’infini, Hegel et Guénon dans le même sac, qui
l’ont forcé d’abandonner ces terrains où il était très inférieur.
Contraint, après des séjours de plus en plus nombreux à l’infirmerie de
se réduire à faire l’avocat de la falsification de Voyer, il n’a réussi
là à convaincre que ceux qui l’étaient bien avant qu’il n’intervienne.
L’argumentation grossière et ridicule avec laquelle il espérait
innocenter son maître ne tenait que par des spéculations invérifiables,
sur l’intention des téléologues, et en faisant des paris sur l’avenir.
L’intention des téléologues aurait été de prendre la place du gourou
Voyer que ce faux docteur plus ampoulé que capable ambitionnait
évidemment pour lui-même. Depuis environ six ans qu’il n’ose plus étaler
son boniment réfuté – l’infirme rit –, l’avenir que ce grossier
baratineur voyériste pouvait espérer invérifiable est arrivé, et qu’ont
fait les téléologues ? Ils ont si peu ambitionné le trône percé de son
maître qu’ils ont au contraire combattu leur propre visibilité avec une
rigueur qui a même désespéré leurs alliés, ils ont toujours rebuté tous
les suivistes : point d’esclaves, point de militants, point de
faire-valoir. Et qu’a fait Voyer ? Il est venu confirmer qu’il était
bien le falsificateur décrit, en venant falsifier officiellement sur le
site du Dingo de ses faire-valoir Franck Einstein. Signalons pour ceux
qui veulent avoir le cœur net de cette accusation de falsification –
donc pas Kalhydre, la Clarabelle des faire-valoir – que le dernier mot
sur cette dispute est téléologue
(cf. Amélie), et qu’il est resté absolument sans réponse depuis
2003. Sur Téléologie ouverte, il est possible de connaître l’ensemble de
la controverse, ce qui n’est évidemment pas le cas sur les sites des
vaincus voyéristes, qui ont soigneusement tu les réponses qui avaient
été faites à leurs arguties et calomnies.
Un peu de fraîcheur nous fera maintenant le plus grand bien. Car il est
un voyériste qui nous fait sourire, ou plus exactement, qui nous a fait
sourire, le dénommé Dédé. Dédé est un petit-bourgeois qui se raconte ses
rêves, ses rêveries et ses fantasmes devant le miroir, et il rend
publique cette petite logorrhée, parce qu’il en est très fier. Oh que je
suis radical, oh que je suis plus désabusé que le plus désabusé, oh que
je suis donc le plus quelque chose dans notre monde de médiocres, oh que
je suis beau. C’est ce qui est drôle : un clampin, tout à fait
inoffensif, en train de rugir des outrances – racistes, jobardes,
nazillonnes, des rêves de massacre, de cataclysme, d’holocauste, des
menaces de lendemains qui ressemblent aux moments les plus barbares du
passé de l’humanité tels que l’épouvante du petit confort quotidien se
les peint dans une petite cervelle complaisante. Mehdi Belhaj Sacem
fantasmait du meurtre, mentait sur du meurtre qu’il n’avait pas commis,
par écrit, de la même façon. Mais cet écrivaillon avait alors dix-sept
ans, ce qui n’est pas une excuse mais une explication. L’attardédé (la
tare Dédé) qui rêvote de tant de crimes, comme tout le monde, doit bien
être quadra, comme on disait des petits cadres socialistes. Ce qui a
fait du petit-bourgeois un archétype middleclass comme Dédé, c’est le
droit d’exhaler publiquement ses fantasmes. Depuis Flaubert et Céline
jusqu’à Houellebecq en passant par Burroughs et Bukowski, la littérature
est devenue un lieu consacré pour ceux qui se délectent de se vautrer
dans ce qu’ils trouvent abject. Avec l’Internet, cette zone permissive
s’est étendue aux petits-bourgeois d’antan, comme le flatulent Voyer et,
un rang en dessous de lui, comme notre Dédé. Avec Dédé, toute la misère
émotionnelle de la middleclass est défoulée dans une pétarade certes
grossière et vulgaire, mais fort paisible. Dédé, dont on voit
littéralement les efforts pour inventer encore des extrémités dans la
provocation, il se creuse la cervelle l’adolescent très boutonneux, est
une caricature bouffonne de chien édenté qui aboie. Ce qui est comique
avec Dédé, c’est qu’il a l’impression d’avoir trouvé un véritable filon
de provocation, et qu’à la sortie il restitue à peu près le personnage
que dans les années 70 on appelait le « beauf ». Sauf que ce néobeauf
qu’est Dédé étale, au lieu d’une 403 et d’une caravane, quelque
connaissance culturelle orientale faite pour surprendre les Clarabelle,
ou quelque intrépide insulte de Debord, qui est mort, destinée à prouver
qu’il ne méprise aucunement la masse des voyéristes.
Alors pourquoi ce charmant Mêmpahonte ne fait plus sourire au bout d’un
moment ? Pas parce qu’il se répète, car son imagination est limitée, ou
parce que l’horizon de ses déjections n’est qu’à quarante centimètres
devant son nez épaté de tant d’audace, non. C’est parce qu’on se demande
pourquoi quelqu’un d’aussi ridicule, qui s’observe de si près, vient
déverser son babouinage de bidasse dans un endroit aussi étriqué que le
Debord(el) ? Mais, c’est parce que c’est un voyériste, notre Dédé, ce
plouc vaincu ! Il ne peut venir que là où il ne risque pas de mauvaises
rencontres ! Comme le FIS et le FN sont des partis de cette basse
middleclass qui a une frousse bleue de la gueuserie, le Debord(el) et la
secte voyériste sont des petits cocons douillets où on se tient chaud en
se rassurant, merci monsieur Einstein, ouh que vous êtes crétin, vous
alors, ouh, vilain nègre, juif, socialo, debordiste, tout se paye ! Et
là, le petit spectacle de Dédé devient un gros résidu pathologique, une
peste émotionnelle bubonique. Car qu’est-ce qu’il fait le voyériste qui
divague ? Il drague. En jésuite attentif, qui se surveille, qui calcule
ses effets. La vérité n’a pas d’importance, tout son baratin à épate est
au second, au troisième, au dernier degré, c’est-à-dire qu’il pourra
toujours le démentir, le mettre sur le compte d’on ne sait quel humour
bien comprenant ; ce qui compte, c’est le gloussement satisfait
d’impertinence, et elle se mesure à l’étonnement blasé de son public
d’idiots qui n’osent le contredire, car leur but – être enfin reconnu
publiquement – est exactement le même horizon si typiquement middleclass.
Soudain chez notre Dédé, tout apparaît comme calculé, le spontané est un
pseudo-spontané, l’attrape-gogo du boniment, l’authentique béret basque
a été acheté aux puces de Montreuil. On comprend maintenant pourquoi les
petites outrances ne faisaient que sourire : elles sont trop peu
détachées du public qu’il cherche à éblouir notre Dédé, elles sont
bassement voyéristes, elles ne heurtent jamais la théorie bidon, et
elles approuvent toutes les falsifications. Dédé, qui se vante de boire
bien sûr, boit pour se donner le courage de ses provocs, mais ne boit
jamais trop avant d’écrire, s’observe tout le temps, non seulement pour
admirer son gros nombril farci d’indigestions théoriques, mais pour se
contrôler, se policer, pour construire des effets en douce, pour
afficher ce personnage faussement détaché. Tout est insincère chez Dédé,
tout pue le truc, le stratagème, même les bitures étalées avec
complaisance. Soumis au voyérisme, son radicalisme de miroir n’est plus
qu’une vulgarité de plus, une incapacité théorique maquillée en sordide,
en postillon bas de gamme et mensonger.
C’est ça la secte voyériste : du sophisme adolescent mal digéré, juste
en dessous du caniveau, à l’aise seulement au fond de l’égout. C’est ça
Maître Voyer : Mettre Voyer. Vous savez, celui qui a un cul en forme de
bec de théière. C’est ça la middleclass.
Une petite farce tout à fait digne de ces gens-là les décrit. Le
webmaster Franck Einstein, qui affirme que la falsification est un
droit, a fini par censurer un message du plouc Dédé. Le message censuré
serait, paraît-il, con et ad hominem. Grouik Grouik Toto s’est aussitôt
indigné de cette censure, et de quel droit un crétin aussi notoire que
Franck Einstein censure-t-il au nom de l’imbécillité ? Mais du même
droit que lui, honte des éditeurs, crétin notoire, qui a censuré et
falsifié la correspondance de son Mettre avec Adreba Solneman, sous le
même prétexte. Dans le rôle de chieur conchié, le cochon Toto est aussi
comique que l’éditeur vertueux qui censure et soutient la falsification.
Toujours dans la surenchère, Dédé, lui, s’est affirmé content d’être
censuré, comme un adolescent qui a forcé son prof permissif de gauche à
le punir parce qu’il a claqué des talons, à la germano-prout : vous
voyez comme je suis radical. Miroir, miroir, qui a les plus beaux
biscoteaux intellectuels, hein jte le demande, ma poule ? se réjouit ce
bel esprit délicat.
Quand on est content d’être censuré, c’est que ce qu’on a dit n’a pas
beaucoup d’importance. Dédé, comme toute la petite secte sophiste, ne
sait pas pourquoi une censure est une agression, parce que ce n’est le
cas que lorsqu’elle prive de l’expression d’un contenu véritable. Pour
les enculés Voyer et Toto, pour le beauf middleclass Dédé, il s’agit
seulement d’étonner le badaud, le chaland, le gogo. C’est pourquoi on
peut applaudir sa propre censure : on étonnera toujours davantage en
défendant un principe odieux qu’un contenu grossier et grotesque auquel
on tient aussi peu qu’une Franche Marie à la vérité.
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