Posted by observatoire de téléologie on November 09, 2000 at 10:37:43 PM EST:
La voyérisation, comme nous l'avions montré, est le rapport entre l'impuissance théoricienne et la falsification. Depuis notre première théorisation de cette forme nouvelle du conservatisme, voici comment elle évolue.
Les signatures des principaux falsificateurs et faussaires mis en cause se sont faites rares ou ont disparu. Pour mémoire il s'agissait de : Aristote, Terrien, Marcel Weber, Jean-Pierre Voyer, FC. Seul ce dernier, qui croit que rien n'est grave, a repris après un silence prudent, sous les mêmes initiales infamantes.
Si l'on met à part le sémillant Jean-Pierre Papy (reviens JPP, reviens !), qui poste des listes organisées dans des ordres différents, ils sont trois à maintenir la boutique.
Abandonnant le Triple Zéro qui lui allait si bien (« T'a pigé maintenant, ma poule ? »), le grand docteur Weltfaust a repris ce nom, dont on nous assure maintenant qu'il signifie en allemand « déploiement maximal de jobardise masculine pour dissimuler la taille véritable de sa substansu » et en bon allemand « mettre le volume à fond pour dissimuler l'absence de fond ». Ce personnage qui ne manquait pas d'air ressemble à un Luftballon qui s'est vidé progressivement de sa substance. En effet, après avoir vu ses prétentions à soutenir l'infini ridiculisées, après avoir vu son propre bidule théorique, pourtant annoncé comme le Weltgeist en 4 x 4, éclater dans le ravin à la première pichenette téléologique, il ne lui reste maintenant plus que la haine et la calomnie anti-OT, toutes nues. Venu il y a un an pour l'« anéantissement théorique pur et simple » des téléologues, faire la preuve de notre « imposture », ce bouffon théorique n'a jamais rien anéanti ni fait la preuve d'aucune de ses prétentions, il n'a tenu aucune parole, il a foiré ; et ça s'étonne maintenant que même les voyéristes les plus serviles n'entonnent pas en masse et en chœur le dernier truc foireux de sa malveillance viscérale de génie incompris : les téléologues sont des falsificateurs. En voilà un qui fait doucement l'apprentissage du vaste monde où n'ont pas cours les tirades qui se déclament devant sa glace, parce que les autres vous ramènent à votre vraie stature. Et nous ne sommes pas dupes : nous savons bien que comme le reste de ce site, il ne parle plus que de la téléologie moderne et des téléologues, et de rien d'autre, parce que c'est, ici même, le seul sujet intéressant. Se prenant pour Persée venu délivrer en fanfare Andromède Voyer, sans comprendre pourquoi l'avisé enculé ne se défendait pas lui-même, le voilà maintenant en loques comme les autres, en train de délirer, de pleurnicher et de peiner dans la tranchée de la voyérisation ; et pas sorti de l'auberge, le piou-piou. Si nous parlons encore d'un pareil imbécile sans la moindre dignité dans la défaite, approximatif, vulgaire et désespérément sec, dont les habits de théoricien étaient donc bien une panoplie de Halloween, c'est parce qu'il ne se raccroche plus qu'à la seule chose dont il sait que nous ne la laisserons pas passer sans réponse : qu'on nous accuse de falsification.
Nous savons bien que répondre à une accusation de falsification totalement fantasmée donne une apparence de bien-fondé à cette accusation. Mais nous pensons que si le débat sur l'humanité n'a pas lieu dans le monde, c'est en partie parce que les plus ou moins petites tricheries, et particulièrement celles qui deviennent collectives, comme la voyérisation, l'empêchent. Nous avons donc choisi, tant que nous sommes directement concernés, de disséquer et d'offrir au jugement les principales manœuvres du genre. Le risque, bien sûr, est celui que n'avait pas su maîtriser Lenny Bruce, qui avait fini par ennuyer en perdant son objet dans les dédales de sa dénonciation juridico-policière.
Dr. Weltfaust (en allemand : « mauvais pastiche de Voyer jeune, bon pastiche de Voyer vieux » et en bon allemand « miroir, miroir, qui est la plus belle du royaume ? ») nous accuse de falsification parce que nous traitons Voyer de falsificateur. Nous avons réfuté les maigres et précipitées accusations de ce fan, qui ne peut donc plus que scander cette absurde inversion : c'est nous, qui avons été falsifiés par l'enculé Voyer (Voyérisme paisible 1re partie & 2e partie), qui serions les falsificateurs ! Pourquoi ? parce que nous traitons Voyer de falsificateur. Evidemment nous pourrions appliquer à ce brave militant de la voyérisation ses propres critères et le traiter de falsificateur parce qu'il affirme par exemple que Voyer est un génie, alors que tout le monde a constaté que c'est un lâche qui a perdu les pédales, si j'ose dire, ou sur les calomnies à peine vraisemblables qu'il invente sur nous. Mais nous avons déjà fait la démonstration des exagérations que l'extrapolation permet : le raisonnement du Weltbouffon est le même que celui de Kathrin Obertopp, sauf que ce que le premier finit par appeler falsification est ce que la seconde avait appelé mensonge (Misère du modedevitisme I). Rappelons que pour soutenir sa calomnie, la modedevitiste en était devenue menteuse, et nous verrons maintenant si le Weltbeauf devient falsificateur. Dans les deux cas, leurs accusations se réduisent à l'affirmation gratuite, diffamatoire, après que leurs argumentations ont été réfutées et qu'ils n'ont pas pu répondre à la réfutation, sous le prétexte de tous les impuissants : on ne répond pas à ces gens-là.
Pour le Dr. Weltfaust (en allemand : « Homer Simpson se prend pour Hegel » et en bon allemand « c'est vrai j'ai une énorme plume dans le cul, mais c'est de naissance »), il y aurait aussi falsification dans le fait que nous prétendons avoir critiqué l'immense Voyer, alors que c'est la tââââche qui revient à l'immense Dr. Weltfaust (en allemand : « Le Champion du Monde au Bordel » et en bon allemand « vous ne pouvez pas tout casser, mais avec de la Seccotine vous pouvez tout coller réparer »), qui menace de critique quiconque ose prendre au sérieux ce qu'il n'a pas compris, ce qui est du meilleur comique, puisque malgré de nombreuses occasions et de multiples promesses en un an, jamais encore ce Kinder Bueno de la théorie n'a réussi à donner le moindre échantillon de critique. Grelot sur la tête, gesticulation bariolée et vaine, il est bien le symbole des héritiers du théoricien de la résignation, sans plus de négativité ni de projet que l'enculé Voyer. Rappelons donc en une phrase comment nous avons critiqué Voyer de fond en comble, en passant : si tout a une fin, comme nous le soutenons, et ce que personne n'est encore parvenu à invalider, alors la communication n'est pas infinie, la médiation n'est pas infinie, la division du travail n'est pas infinie, l'aliénation n'est pas infinie, la connaissance n'est pas infinie, et toute la théorie de Voyer s'écroule comme un château de cartes.
La calomnie vindicative et délirante du docteur Weltfaust (en français : « docteur Mondepoing » et en bon italien « dottore Mondopugno ») n'a de sens que pour blanchir le falsificateur Voyer et pour maintenir, le plus longtemps possible, ce vieux morceau de théorie dépassée. Pour pourfendre l'ignoble entreprise téléolo, dont nous n'avons pas encore compris quelles seraient les motivations, il faut des alliés. Et pour avoir des alliés, il faut à l'occasion changer ses batteries : aussi le docteur Mondepoing, qui se récriait lorsque les téléologues parlaient d'« indiscutable falsification » en hurlant que soit il y avait falsification soit pas, a mis beaucoup de limonade dans sa canette : il fait maintenant une grande différence entre les falsifications et les « falsifications », entre les falsifications potachières et les horribles falsifications qu'il attribue à l'OT. Monsieur Mondepoing, peu avare de sa langue, n'hésite donc pas à léchouiller quelque peu le « potachier » FC, qui a fini par prendre la place de l'Aristoutou qu'il convoitait depuis longtemps, celle de sous-merde en titre du debord of directors.
La sous-merde (« en allemand : Dr. Weltfaust » et en bon allemand « Triple Zéro ») qui signe pourtant FC a une fierté : son petit quant-à-soi, son indépendance fiérote de poubelle autonome. Malheureusement, pour maintenir cette image splendide, il faut parfois argumenter. C'est ce que FC n'a jamais su faire, et ce n'est pas seulement parce que notre sous-merde est un défavorisé social (soupir) mais parce que tout simplement la taille de sa tête ne permet pas la réflexion. Notez qu'il parle déjà, c'est beaucoup : les téléos sont fous ou cons, Voyer n'aime pas les Juifs, vive l'existence, à bas la réalité, etc. etc. Dès qu'elle entre dans une dispute la sous-merde s'y avère l'aspirant idiot du village (la place est prise et farouchement défendue par la concierge Ben Zozo). Elle est donc obligée de compenser en faisant des crasses. C'est pourquoi on l'appelle le Fion des Crasses. Les voyérisateurs sont bien obligés d'être indulgents avec les falsifications commises à l'égard des téléologues ; et par conséquent, ils sont également obligés de réinventer contenu et définition de la falsification, pour en laver leur idole et pour l'appliquer aux téléologues.
En crasses, FC est très libéral. Il en distribue à tout le monde. Puisqu'il en utilise contre les téléologues, il est excusé par les autres, qui sont antitéléologues jusque dans le cul. C'est bien avec l'aide et la complaisance de FC que la voyérisation est devenue falsification massive, et c'est grâce à FC, s'il est vraiment celui qui a falsifié Voyer, qu'elle a pris une dimension qui fait paraître le champlibrisme pour une école de vertu. Ainsi, dès qu'un Mondepoing a fini de lui lécher la main, il le frappe dans le dos. C'est élégant, et ça évite de discuter, mode de relations sociales raffiné et fécond pour lequel notre FC avait montré ses riches dispositions au cours de ses longs échanges d'une demi-ligne avec Aristoutou, où il avait toujours le dessous, et qui restent un des témoignages les plus ahurissants de la bassesse et de la bêtise qui occupent l'Internet naissant. Tout ça pour dire que le FC est un voyériste négatif, c'est nouveau et c'est très pratique dans la voyérisation. Prenez un contradicteur débile, qui s'oppose à notre Jean-Pierre Papy sur du rien et du toc, et ça donne raison à notre Jean-Pierre Papy. Si vous avez en plus la chance qu'une telle sous-merde falsifie un peu, on pourra appeler cette falsification un bon tour joué, et le bon tour est joué.
Comme dans les temps plus souriants des Bourtay, Petit voyériste et Weber, il y a toujours au moins un crapaud obtus dans la voyérisation. Celui d'aujourd'hui, qui n'est radical que dans la médiocrité et la mauvaise foi, signe Jules G. Avec ce genre d'hémorroïde qui parle on hésite à utiliser le mépris tant il dégrade le mépris. Signalons seulement que Jules G., qui n'a rien à dire par lui-même, ne vient toujours en appoint que du travail de falsification ou de calomnie des voyérisateurs plus expérimentés. Nous allons pourtant répondre à l'une des intéressantes questions qui a fermenté autour de cette petite flaque stagnante : comment peut-on finir un livre sans l'avoir lu ? La réponse nous a été fournie par la triplette magique du Selbstsetzen raté : Dr. Mondepoing - Jean-Pierre Papy - Dr. Bounan. C'est le premier qui raconte comment le second a fini non pas un livre, mais tous les livres du dernier en n'en lisant qu'une seule phrase.
Derrière tout ça, meussieu YBM ferme le square. Il n'est pas content meussieu YBM quand il voit tous les confers et toutes les vérités des téléologues. Lui, ce qu'il aime, c'est les crottes de roquet. Ah oui. Y a Bon la Merde, d'où son nom. En suçant une de ces précieuses déjections de son patron, ce digne serviteur s'est aperçu que son maître, vous savez, le théoricien de la résignation (celui qu'on appelle non sans raison l'enculé et le lâche Voyer), avait eu raison de falsifier Adreba Solneman. Parce qu'il n'y a qu'à lire ce qu'il a falsifié. Ceux qui ont compris l'argumentation de meussieu Y a Bon la Merde ont gagné dans l'ordre : un tour du square en théorie ; une liste par date, une par ordre alphabétique et une par proximité avec la communication infinie du site de Marc-Edouard Nabe ; un décompte en ko (kilooctets) des fuites sous soi de Papy Voyer.
On le voit, après les sérieux revers d'octobre 2000, la voyérisation se réorganise tranquillement. Ne doutons pas que cette entreprise de conservation au long cours (aucun voyériste n'a jamais tenté de critiquer Voyer, sauf le Dr. Mondepoing dans ses rêves les plus fous, et Voyer ne s'est jamais défendu d'un suivisme aussi bas de gamme, bien en dessous de celui qui avait réussi à flatter Debord), qui pour l'instant n'ose plus falsifier franchement, ne redécouvre dans les archives du stalinisme quelques bonnes recettes, genre « deux pattes non », pour continuer à contester l'insupportable supériorité des téléologues. Pour l'heure, elle n'en est qu'à tenter d'installer par la méthode Coué ce paradoxe : les téléologues, si méprisables et nuls en tout, seraient en même temps pas moins que « la tentative la plus crapuleuse de falsifier et calomnier l'esprit de ce temps ».