Posted by Dr. Weltfaust on April 28, 2000 at 11:34:45 PM EDT:
Publicité non contradictoire.
Voici la liste des écrits, tous édités par Allia, de l'excellent Michel Bounan :
- Le temps du sida / 1990
- L'Etat retors / 1992, préface à " Dialogues aux enfers entre Machiavel et Montesquieu" de Maurice Joly
- La vie innommable / 1993
- Incitation à l'autodéfense / 1995
- L'art de Céline et son temps / 1997
- L'impensable, l'indicible, l'innommable / 1999
- Réédition de " La vie innommable"/ 2000 avec une préface déjà citée sur ce forum et une " Annexe 2 " fort intéressante où monsieur Bounan règle un compte avec monsieur Debord.
Je réponds ici publiquement à l'un de mes correspondants :
1) Je suis un lecteur assidu de monsieur Bounan. Ses écrits sont tous dignes d'éloge et donc de critique.
Il a été encensé par quelques rares schtroumpfs cryptodebordistes et vilipendé par les divers débris du prosituationnisme. On se demande bien pourquoi dans les deux cas, puisque être debordiste ou prosituationniste c'est ne pas savoir lire. Ailleurs que dans ce misérable milieu, la riposte des vendus et tordus de toutes espèces a été le silence ou la déformation calomnieuse. Un peu comme pour monsieur Voyer, mais en moins pire.
Je me garderai bien de le défendre car il se défend très bien tout seul. Et puis, il est évident que monsieur Bounan, qui ne faisait pas au début trop d'ombre à Debord ni à personne, n'a pas eu a subir les saloperies et les infamies qu'a suscité l'abominable monsieur Voyer. Il n'a donc pas besoin d'un panégyriste d'occasion à la Weltfaust.
2) Monsieur Voyer n'a lu qu'une phrase de Bounan et monsieur Bounan n'a peut-être rien lu de Voyer. Tant pis. Nobody is perfect. Il se trouve que j'ai lu les deux très attentivement. Suis-je un dieu vivant, unique en mon genre ?
Faut-il que je publie sur ce forum et ailleurs une " Différence entre les systèmes critiques de Voyer et de Bounan " comme le fit Hegel pour Fichte et Schelling ? Ou bien quelqu'un d'autre va-t-il s'en charger ?
3) Céline ne m'intéresse pas. Il m'emmerde. Il n' a rien à me dire que je ne sache déjà, comme Proust, et la vie est trop courte. Je lui préfère Alphonse Boudard, impartial connaisseur de la misère et des turpitudes humaines, jamais prétentieux ni donneur de leçon et toujours le mot pour rire. Comme c'est drôle, n'est-ce pas, ce sont toujours des individus qui pensent, écrivent, communiquent, offrent à leurs semblables le fruit de leur cogitations.
Dr. Weltfaust.