Posted by observatoire de téléologie on October 01, 2000 at 04:19:02 PM EDT:
Le fait que les téléologues ont été longtemps les seuls et sont de loin les plus falsifiés de ce site (58 faux messages, dont 23 confers, nous ont été imputés par des non-téléologues malveillants) leur donne une vue d'autant plus imprenable sur ce phénomène qu'ils sont les seuls à s'en être toujours affirmés ennemis par principe, quels que soient falsificateurs et falsifiés.
La falsification, ici, correspond à deux motivations dominantes, parfois imbriquées : le carriérisme théoricien et la misère, économique, politique, psychologique, sexuelle et notamment intellectuelle. Ces falsificateurs ne sont pas à l'offensive mais en défensive. Leurs procédés ont toujours été des signes de faiblesse, d'incapacité. La falsification est donc fort différente, ici et maintenant, des falsifications staliniennes ou fascistes, qui procédaient d'un utilitarisme idéologique et d'une offensive policière contre le débat de l'humanité sur elle-même, signes de force et d'abus de force. La ressemblance avec les falsifications staliniennes et fascistes est donc au mieux formelle. Il faut dire que staliniens et fascistes semblent avoir expérimenté une telle variété de modes de falsification qu'il est difficile, en tout cas pour les médiocres du debord of directors, d'en inventer dont la forme au moins paraisse inédite. Mais même si certains de ces frustrés en rêvent pour eux-mêmes ou pour leurs adversaires, aucun ne dispose encore d'une police, et même les plus basses et évidentes crapuleries, comme celles d'un Aristote ou du faux Voyer, ne sont encore que des tentatives de dénigrement sans portée.
Pour l'instant, deux formes de falsification ont été utilisées. La première est la fausse citation, qui témoigne d'une incapacité à débattre sur le fond, où l'on trafique la forme du discours de l'autre de sorte à pouvoir en altérer le contenu. La fausse citation a été utilisée par Voyer et von Nichts, ce dernier, le noble éditeur et complice du premier, rééditant le procédé après avoir accepté d'endosser la tunique du falsificateur Lebovici. Sans doute Voyer, le théoricien de la résignation, et son exécutant aussi malhonnête que lui n'ont pas fait exprès de commettre des fautes aussi graves ; mais c'est le fait de ne pas les reconnaître (ah ! la re-con-naissance !), en tant que fautes, et en tant que graves, qui montre que, si elles sont commises par manque de rigueur, par corruption, par bêtise, par inconscience, ou par le simple calcul que les lésés se tairont ou seront réduits au silence, elles sont depuis endossées et assumées en pleine connaissance de cause, par une crapulerie du niveau de celle du déchet de ce site, l'Aristote déjà cité.
L'autre forme de falsification, de loin la plus utilisée, est la fausse signature. Ce ne sont pas seulement celles de l'OT ou de Voyer qui sont ainsi honteusement détournées, mais celles d'un bon nombre d'autres individus vivants, qui sont publiques : d'Alice Becker-Ho à Jean Tibéri, en passant par Li Peng, Sollers, Kouchner, Sokal et Bricmont, des noms qui ont des significations plus ou moins complexes sont grossièrement utilisés par des impuissants qui n'ont pas eux-mêmes de signatures, dans le but de faire sens, parce que ces impuissants n'arrivent pas à faire sens par eux-mêmes. Et de Debord à Clausewitz, d'Aristote à Jean Terrien, de Marx à Eichmann, les morts aussi doivent servir de prête-noms à l'insignifiance, qui sent bien qu'elle doit se donner un poids qui lui manque, une référence qu'elle ne saurait tenir d'elle-même (pour rappel, les noms du passé utilisés par les téléologues sont : Philip Francis, Amakusa Shiro et sir Henry Howard). Ce qui est étonnant, c'est que tous ces incapables croient que c'est là quelque chose de parfaitement bénin. Ces pauvres, qui ne savent pas ce qu'est un nom, une signature, un pseudonyme, à quoi il sert, ce qu'il dit et ce qu'il cache, font comme si tous les noms qu'ils trafiquent leur appartenaient, et qu'il n'y a pas là le moindre risque de demande de comptes au cas où l'on trahirait, par ignorance, négligence ou malveillance, la pensée de celui qu'on a emprunté ou qu'on espère ainsi ridiculiser à bon compte.
Le faux sur les signatures procède d'abord de cette même incapacité à répondre sur le fond, à débattre. Ce procédé a toujours été un second recours : Terrien, Aristote et quelques autres sont ainsi venu affirmer leur impuissance après avoir été contredits, réfutés, laissés sans argument par les téléologues ; et on le voit aujourd'hui employé par un impuissant reprenant les arguments déjà réfutés du minable FC (celui-là même qui s'est vanté d'être le Spinoza dont la malhonnêteté a été prouvée, et qui réussit à intituler un message 'La réalité est ce qui se vit' pour le conclure cinq lignes plus bas par « Vive l'existence, à bas la réalité ! », ce qui montre bien l'imbécillité confusionniste du personnage) pour falsifier Voyer. La fausse signature procède ensuite d'une fascination : endosser la peau, le personnage, la marque de l'autre, identifier sa petitesse à l'autre, d'abord par la dérision, ensuite sans la dérision. C'est pourquoi les téléologues ont longtemps cru qu'ils seraient les seuls falsifiés sur ce site : qui d'autre aurait mérité qu'on se serve de son nom ? Qui voudrait, par exemple, être un vieux débris poussiéreux et schlinguant le faux comme Voyer ?
Ces falsifications observées procèdent de plusieurs comportements récemment apparus dans la basse middle class, dont le modedevitisme postsitu a été le laboratoire. Il y a, tout d'abord, la liberté de dire ce que l'on veut. Dire une chose fausse est, à partir de cet axiome, une liberté. La middle class en général, l'information dominante en particulier, et l'Internet sont les domaines d'application de cette confusion entre le « tout dire » et le « dire n'importe quoi ». Les modedevitistes, de Debord à Obertopp, avaient bien montré que le seul contrôle sur la fausseté est d'être persuadé absolument de la justesse de son point de vue. A partir de là deviennent absolument vrais tout et chaque chose que je dis, y compris mes propres contradictions et entorses à la vérité et à la logique, et parallèlement deviennent absolument faux le tout et le détail de ce que dit l'autre, quoi qu'il dise. De la sorte, si le je en question falsifie, puisqu'il le fait avec la conviction d'être dans le vrai, ce n'est plus de la falsification. Et reprocher la falsification devient une rechute moraliste, une entorse à la liberté.
Il y a ensuite le mythe du détournement, magnifié tout au long de l'agonie de l'art, de Lautréamont à l'IS. Le détournement est bon, par définition, alors que falsifier est mal, par définition. Mais le détournement formel, celui qui est pratiqué couramment par les postsitus et dans la middle class, est d'abord une falsification. Il est difficile de croire qu'en faisant leurs faux, Marx ou Censor, par exemple, avaient oublié qu'ils assumaient là des falsifications. Mais ces gens-là avaient les couilles et la conscience pour endosser un acte si grave, et si contraire au parti qu'ils prétendaient servir par là. Ceux-là étaient donc pour le moins d'accord avec l'adage moral léniniste « la fin justifie les moyens ». Nos falsificateurs et menteurs actuels voudraient que leurs faux ne soient plus des faux, des falsifications, mais des détournements, des actes subversifs purs et propres. Comme le langage middle class ne dit plus race mais ethnie, morale mais éthique, enculé paisible mais bien comprenant (pour être « bien comprenant », il suffit, comme Voyer, le Pasteur de ce petit troupeau, de ne pas comprendre Adreba Solneman, comme il l'a lui-même si comiquement avoué), il ne dit plus faux, falsification, mais détournement.
La prolifération de la falsification provient aussi de ce que, n'étant pas critiquée, elle est donc permise. Non seulement sa dénonciation est perçue comme une brimade morale, voire comme un manque d'humour (car toute la petite canaille qui falsifie prétend en général que c'est drôle), mais comme un bris de jeu. On le voit bien à l'indignation des falsificateurs, lorsque leur falsification est dénoncée pour ce qu'elle est, et qu'ils tentent aussitôt de la minimiser en triche ludique. Ce sont là des mœurs de cour de récréation, et cette infantilisation des comportements est certainement une des caractéristiques dominantes de l'asservissement de la middle class et dans la middle class. La plupart des canailles de ce site ont ainsi contrefait les potaches chahuteurs (Bueno, FC, Aristote, Weber, etc.) et se sont adressés aux téléologues comme si ceux-ci étaient leurs profs censeurs : ils en deviennent aussi peu capables de différencier les téléologues d'une police que le sénile Papy Voyer de différencier un de ces minables du provocateur fasciste.
La permissivité avec la falsification est donc une cause principale de son inflation. Jusqu'à présent, seuls les téléologues avaient été falsifiés et tous les autres se sont abstenus de le dénoncer, parce que les téléologues sont contre tous les autres, donc contre les téléologues n'importe quoi est permis, selon la loi totalitaire implicite de la middle class qui stipule : pas de tolérance pour les ennemis de la tolérance, ou : contre les ennemis de la middle class tous les moyens sont bons. Et comme on passe pour antisémite et négationniste dès qu'on n'épouse pas absolument le discours anti-antisémite dominant, on passe ici pour téléologue dès qu'on ne manifeste pas absolument et uniquement une haine viscérale et systématique des téléologues. Comme les bien pensants ne se plaignent jamais de la falsification d'un discours qui n'est pas le leur, personne ici ne se plaint jamais de la falsification du discours des téléologues. On voit très bien par là que la falsification est considérée comme moins importante que le discours partisan. Il a fallu que Voyer soit falsifié à son tour, et qu'il le dénonce fort justement et de la même manière que les téléologues, pour que les voyéristes montent sur leurs grands chevaux et crient au stalinisme, en écho au théoricien de la résignation. Que va dire le sournois imbécile Aristote, qui trouvait « vraiment plus con que la moyenne ! » le fait que les téléologues signalent que, abusivement signé de leur nom, « le message 3945 est évidemment un faux », maintenant que son maître actuel (jamais nous n'avions encore vu plus vil esclave, et selon Voyer l'on devrait dire pièce de bétail puisque c'est ainsi qu'il appelle les esclaves qui n'en ont pas conscience, que l'Aristoutou au ruban rose, qui ne sait aboyer qu'aux détails et qui essaie de justifier par la logique formelle jusqu'aux fautes de logique de son maître flapi) dénonce la falsification dans les mêmes termes que ces téléologues plus cons que la moyenne ? Il apparaît en effet que la position du falsificateur falsifié, Voyer, va très bien à sa grotesque petite cour de suivistes et de pseudo-adversaires : la falsification n'est mauvaise que lorsque je suis victime ; et ce n'en est pas une lorsque je la pratique. Pour tout ce petit peuple caricature de la middle class, la falsification dépend du point de vue : dans mon parti, tout est permis, donc, rien ne peut y être falsification, ou alors, puisque le cynisme est également permis, moi j'y ai droit. Le porte-parole de ce parti, qui y joue le rôle de l'homme le plus méprisable d'il y a cent ans, même davantage encore que le flic, le soldat ou l'étudiant, c'est-à-dire le rôle du publiciste, la pute à plume, ce même néo-Aristote dont il est décidément beaucoup question dès qu'on parle de malhonnêteté, qui s'affirme lui-même admirateur de Voyer et des bolcheviques, n'a jamais émis une opinion qui soit sienne, sauf celle qu'il n'a formulée nulle part mais qui se lit si bien dans tout ce qu'il signe que je la reformule ici comme signature de son parti : la fin justifie les moyens. C'est parce que le falsificateur Voyer a falsifié qu'il n'est aujourd'hui soutenu que par la bêtise aggravée, comme Petit voyériste ou Weber, et la crapulerie aggravée, comme le bonimenteur Dr. Substansu ou la fiotte Aristote. C'est parce que le falsificateur Voyer est complice des procédés de ses suivistes qu'il est devenu un vulgaire suiviste de ses suivistes, margoulin parmi d'autres margoulins. C'est parce que le parti des bien comprenants s'est construit comme le troupeau qui tolère la falsification (rappelons que le néo-connard Aristote est celui qui piège des messages pour faire planter les ordinateurs, ce que tout le petit peuple voyériste a préféré subir que dénoncer) qu'il en est aujourd'hui touché. Et ceux qui pourraient s'en réjouir n'ont toujours pas compris ce qui est en jeu.
Dans la perspective d'empêcher le débat, il y a deux types de falsification. Le premier est de rendre public un discours qui participe de ce débat, mais amputé de sa part critique qui pourtant seule justifie quelque publication que ce soit : c'est la technique de Lebovici/Debord contre Voyer, c'est la technique de von Nichts/Voyer contre le téléologue Adreba Solneman. Le second est de rendre illisible des éléments du discours en faisant dire à leurs auteurs le contraire de ce qu'ils affirment, et en tentant de discréditer ainsi par avance tout ce qu'ils peuvent ajouter. Saint-Simon s'indignait déjà du confusionnisme de son ami le Régent comme méthode de gouvernement. Il n'avait pas été jusqu'à remarquer que cette façon de noyer le débat auquel on ne peut participer aboutit à cautionner les faux débats, auxquels n'importe qui participe, en premier les falsificateurs comme Debord et Voyer et tous leurs pseudo-adversaires, ravis : c'est la question du spectacle, de l'inexistence de l'économie (qui évidemment existe en tant que pensée), des juifs (à laquelle un Voyer contribue tout autant par ses provocations que les antisémites et les anti-antisémites). Il faut bien sûr ici affirmer que la première technique, qui s'apparente à une sorte de censure, fort rare aujourd'hui, est autrement plus pernicieuse que celle qui aboutit aux faux débats, qui, grâce à ces techniciens que sont les journalistes, sont d'une très grande abondance. Là il s'agit de présenter un discours émasculé de son négatif, de sa dangerosité, ici il s'agit seulement de déformer la parole de l'autre, de réduire tout à ces bouillies récréatives qui permettent des carrières de penseurs inoffensifs derrière des apparences martiales (après Debord, Voyer, on voit déjà pointer des Dr. Weltfaust – qui n'a pour lui que d'endosser le pseudonyme de loin le plus ridicule de tous ses concurrents). Dans la technique Lebovici/von Nichts il s'agit d'interdire, dans la courante Terrien/Aristote, il s'agit de tout ramener à leur bas niveau, de récupérer.
Ce qui est en jeu, c'est le débat sur le monde. La falsification ne sert toujours qu'à empêcher ce débat. Les téléologues ont tenté de réfléchir ce débat, notamment à travers les victoires et les conséquences des défaites de 1978-1982 et 1988-1993. C'est ce qui est si peu compréhensible pour le petit peuple des « bien comprenants », qui voudraient que le débat sur le monde soit clos (le voyériste Marcel Weber accusait même les téléologues d'avoir une théorie finie, et par là il entendait fermée : c'est précisément la théorie de Voyer qui est finie, dans le sens fermée, sans dépassement possible, sans contenu et sans débat, alors que les téléologues ne proposent que de reprendre le débat dont ils savent seulement qu'il a un contenu, mais dont ils ignorent essentiellement lequel, dont ils savent seulement qu'il a une issue, mais dont ils ignorent absolument laquelle) ; c'est ce qui est si intolérable pour les menteurs comme Bueno et Obertopp, qui voudraient en être des propriétaires permanents, qui prétendent en avoir acquis les droits ; tous ceux-là ont bien sûr raté le mouvement historique qui est porteur d'un tel débat. L'incapacité à ce débat, si manifeste actuellement sur l'Internet (et pas essentiellement sur l'Internet, malheureusement) est ce qui justifie le silence des téléologues : ils n'ont pas encore rencontré d'autre contradiction, au-delà de quelques triviales velléités de principe, que la calomnie, le mensonge et la falsification.
La liste des messages authentiques de l'observatoire de téléologie est disponible sur : http://www.teleologie.org/interventions.html.