t u r n   o v e r

 

 
         

 

 

 

   
Notes de lecture 

 
         
Henri Simon, d’Échanges et Mouvement, est une crapule
 
 
 
 
         
         
         
           

 

 

A défaut, peut-être, d’autre chose, la téléologie moderne est au moins un excellent révélateur des incapacités à la critique qui s’étendent depuis les pauvres les plus démunis, mais qui ont soudain accès à la publicité par l’Internet, jusqu’aux micro-vedettes, qui font parfois autorité dans un secteur particulier.

C’est dans cette dernière catégorie qu’il faut ranger un certain Henri Simon. Ce conseilliste de toujours, en effet, est né à l’époque même où les conseils jouaient la révolution russe partout en Europe, et continue, avec obstination, d’animer un « réseau » appelé Echanges et Mouvement. Le peu que nous en croyons est que ce groupe compile essentiellement des récits de « luttes » récentes dans une revue éponyme. Mais il ne s’agit pas ici de discuter cette activité, mais seulement de l’opinion émise par le vénérable HS en octobre 2007, dans un texte intitulé ‘Les téléologues et la « Bibliothèque des émeutes »’, pour répondre à un correspondant qui se disait intéressé par la téléologie moderne et qui ajoutait, dans sa présentation, les adresses Internet des sites Téléologie ouverte et Belles Emotions.

Signalons, en préambule, que Simon ne connaît pas de téléologues, ni personnellement ni apparemment autrement, et qu’au moins dans son titre il confond téléologues et téléologie, dont il a vaguement entendu parler ; par ailleurs, il confond également Bibliothèque des Emeutes et téléologie moderne, comme si les téléologues, justement, n’avaient pas publiquement expliqué la différence.

La première phrase du texte donne le ton et le but de cet honnête répliquant : « Nous ne connaissions pas les “téléologues” et la “téléologie” tout au moins dans ces termes qui sonnent à mes oreilles comme une sorte de secte. » Nulle part n’est évidemment expliqué pourquoi « téléologues » et « téléologie » sonnent comme une secte. Cela ne peut pas venir du terme lui-même puisque Simon donne aussitôt après la définition de téléologie, dans son acception classique, telle qu’il l’a trouvée dans le dictionnaire, et qu’il n’y a là rien qui ramène à une secte. Il faut donc supposer que le caractère vient de deux non-dits : d’une part, la vague ressemblance phonétique entre téléologie et théologie, qui indique le religieux, et qui est un amalgame courant chez les imbéciles hâtifs ; c’est comme si on disait « Echanges et Mouvement », pour moi ça fait très banque suisse, en tout cas ça pue le fric, ou bien ça sonne comme cul + rafting, gros rire ; d’autre part, la volonté de nuire à ce dont on vient pourtant d’affirmer qu’on ne le connaît pas.

Cette malveillance construite sur des préjugés est justement l’une des attitudes que la téléologie moderne rencontre assez couramment. Il s’agit souvent des conservateurs, et des vieilles façons de penser qui se trouvent fort embarrassés par la téléologie parce qu’elle taille en pièces quelques-uns de leurs présupposés fétiches : lorsqu’on leur demande leur avis sur la téléologie, ils n’arrivent pas à contourner l’obstacle, ils n’arrivent pas non plus à le réfuter. Il ne leur reste donc plus que la diffamation, comme celle de ce HS. Mais contrairement à la plupart des autres conservateurs limités qui sentent bien que la confrontation s’annonce plutôt difficile pour eux, ce Simon croit devoir rendre publique sa malveillance si transparente. Au soutien d’une telle crapulerie, ce pédant ennuyeux, en effet, semble ne même pas avoir eu le courage d’aller voir ce qu’est la téléologie moderne ; il n’a pas trouvé non plus l’honnêteté de se taire et de se déclarer incompétent : l’ignorance la plus crasse ne l’a pas empêché de pérorer publiquement comme s’il était un expert. Car n’émettre aucun jugement ne semblait pas possible dans le contexte d’une correspondance qui ressemble à un exercice de séduction, à une sorte de retape vers jeune recrue. Dès lors que la téléologie moderne apparaît comme un concurrent, le vieux recruteur va donc insinuer, mentir, diffamer cette téléologie soudain intolérable.

Car après cette brillante phrase d’introduction, le reste est un tissu consternant d’approximations, d’extrapolations, de faussetés ouvertes. Evidemment, la description du dictionnaire de ce qu’est la téléologie est, sur le fond, en contradiction avec ce qu’est la téléologie moderne. Il suffit pour s’en convaincre de lire le texte intitulé ‘Téléologie moderne et téléologie classique’, fort bien en vue sur le site qu’indiquait à HS son correspondant. Même quelqu’un d’aussi désintéressé que Simon ne pouvait penser que les trois définitions qu’il donne de cette notion correspondent à ce que peut revendiquer, dans son nom, la téléologie moderne. En retenant un pack de définitions recopiées dans un dictionnaire plutôt qu’en allant voir ce qu’en disent les téléologues eux-mêmes, Simon donne d’entrée une base fausse à la discussion, et il le fait en pleine connaissance de cause.

Ensuite, la mise en avant de la révolution iranienne le fait se souvenir d’une rencontre avec une fondatrice de la Bibliothèque des Emeutes. Il est vrai qu’ils ne trouvèrent pas de base commune en matière de collecte d’informations, mais il est faux de laisser entendre que ce désaccord entraîna une cessation des relations. Après cette entrevue, les deux formations ont échangé leurs publications pendant plusieurs années, sur la demande de la Bibliothèque des Emeutes comme leur correspondance en atteste. Plus juste est le souvenir que la Bibliothèque des Emeutes refusait le concept de « lutte de classe ». HS, bien incapable de dire pourquoi, est obligé de faire comme si ce refus n’avait pas été fondé, notamment dans les choix méthodologiques. Quelques années plus tard, en 1996, à la suite du mouvement de grève en France de la fin de 1995 et de la critique de la Bibliothèque des Emeutes, ce groupe proposa à Echanges et Mouvement un débat sur le prolétariat, expliquant les raisons de la divergence sur ce point. Le débiné HS s’est alors défilé, jusqu’à aujourd’hui. En effet, pour ceux qui endossent cette invention de gestionnaire, le prolétariat, enclos économiste pour parquer les pauvres, ne se discute pas. Heil Staline. Et c’est là qu’ont cessé les relations, effectivement déjà bien distendues, entre les deux organisations.

Il y a dans cette évacuation de la dispute sur le prolétariat tout le manque de courage si caractéristique des organisations dogmatiques. Quand elles sont mises en cause sur un point concret de leur dogme, elles évitent d’argumenter, et même d’expliquer leur propre point de vue, le fondement même du dogme. Tous les Henri Simon sentent bien, en effet, que si une Bibliothèque des Emeutes met en cause un dogme comme le prolétariat, c’est en connaissant les positions de l’adversaire. Il faudrait donc une introspection déchirante, un débat complexe, dans lequel on part en infériorité alors qu’il porte sur un point qu’on a, par préjugé, mis au-delà de tout examen. Et pour une telle mise en cause, il faut un courage que ce petit peuple, résigné au confort relatif des défaites mineures, n’a pas.

Ensuite HS s’en prend à la conception de l’émeute de la Bibliothèque des Emeutes, dont il n’a jamais fait la critique entre 1992 et 1996, alors qu’il était en échanges et mouvement avec cette organisation. Son descriptif de l’émeute indique d’abord que, comme beaucoup de gauchistes, il n’a pas compris ce que c’est, ni ce que les téléologues en disent aujourd’hui à la suite de la Bibliothèque des Emeutes. L’émeute est un moment clé, parce qu’il est le seul où les pauvres modernes se battent sans encadrement, et hors de la médiation de l’Etat, de la marchandise et de l’information dominante. Dans l’émeute, il y a un début de débat possible sur le monde. Nous avons toujours pris soin de signaler que toutes les émeutes ne réalisent pas cette possibilité, mais que nous ne connaissons pas d’autre situation, libre, où les pauvres se rencontrent en critiquant pratiquement les trois moyens de communication dominants, ne sont pas encadrés, et commencent à se battre dans le seul forum historique du débat, la rue. S’il y a d’autres moments qui correspondent à cette définition minimum de ce que devrait être le débat public qui nous intéresse, qu’on nous les indique. Le seul autre moment historique, où, depuis, une telle ouverture semble avoir permis d’envisager la question de la totalité, a été un dépassement de l’émeute, les assemblées en Argentine en 2002 (cf. Naggh).

Simon traduit cette hypothèse dans son langage lourdement idéologisé : « Il est évident que toute lutte, tant qu’elle dure, présente des caractères qui l’apparentent à une libération totale et peuvent faire penser à ce que serait un monde communiste. » A cela nous répondons premièrement, il n’y a là rien d’évident, sauf le manque d’arguments et d’exemples, deuxièmement, ce n’est certainement pas le cas de « toute lutte », troisièmement, le terme de « libération totale » n’a pas de sens ; quatrièmement, le monde communiste est un fantasme idéologique dont nous savons, heureusement, qu’il n’est dans l’émeute que lorsqu’il y a des militants dans l’émeute. « Mais ce n’est nullement spécifique à l’émeute », ajoute HS qui se garde bien, là encore, d’exemples concrets. Nous renouvelons notre question : si d’autres moments, d’autres luttes, d’autres situations historiques portent en elles les conditions d’un début de débat sur l’humanité, nous ferons très volontiers amende honorable de notre ignorance, car ce sont ces moments – comparables pour leur phénomène de pensée à l’amour dans la sphère non publique – qui nous intéressent.

Simon signale que les émeutes ont des caractéristiques très différentes selon les différents pays où elles ont lieu. La Bibliothèque des Emeutes a été un vaste recensement de ces différences, dont l’accentuation est souvent utilisée pour diviser les émeutiers du monde entier. Car ce que signifie la différenciation de Simon et de la plupart des gauchistes, c’est qu’il y a en fait deux sortes d’émeutes : celles au loin, grandes, belles mais loin, qui nécessitent donc un levier trop long, et celles qui sont proches de chez nous, mais qui seraient courtes, laides et sottes, car elles n’ont pas attendu l’arrivée des conseillistes, et elles sont même terminées quand nos valeureux militants essoufflés prennent enfin pied sur un terrain dévasté où rien ne ressemble plus à la beauté immémoriale du monde communiste de nos rêves. C’est leur impuissance et leur absence que l’émeute révèle, c’est qu’ils sont révolutionnaires de salon, et qu’il ne suffit pas de la volonté pour être présent au bon endroit au bon moment. Et ils ne peuvent donc pas admettre que le moment clé de l’émeute, celui où tout est possible, peut avoir lieu aussi près d’eux à leur insu complet ou aussi loin d’eux, si manifestement hors de leur portée. Car pour eux l’émeute est toujours l’émeute Blanqui, organisable d’avance, un outil dans un attirail de gauchiste, dont on peut se servir comme d’une grève, d’une manif, d’une pseudo-fête, d’une occupation. Ils n’ont jamais compris, les braves lutteurs dépassés dont ce Simon fait partie, que la Bibliothèque des Emeutes, puis les téléologues, n’ont jamais appelé à l’émeute, non parce que la loi l’interdit, mais parce que ce n’est rien à quoi on appelle : l’émeute moderne est justement celle qui ne découle pas d’une volonté, d’une conscience particulière, et cette manifestation d’inconscient qui fait naître de la conscience au travers d’une situation de rencontre, au sens situationniste du terme, est ce qui permet à l’émeute, dans toute sa diversité, d’être un moment particulier et étrange, où le possible est immédiatement dans sa perspective la plus grande, même si, la plupart du temps, de la Creuse à l’Indonésie, elle n’est pas perçue par les émeutiers. Bibliothèque des Emeutes et téléologie moderne ont voulu systématiser le constat de ces moments, faute de mieux. Dans cette démarche il y avait deux volontés croisées : montrer l’unité de ces événements, leur identité malgré les différences, car grâce à la propagande ennemie dont Simon fait donc partie, les différences sont mises en avant, ce qui empêche l’un des dépassements envisageables de l’émeute, celui de l’alliance des émeutiers de différents terrains de bataille entre eux ; et montrer le monde du point de vue de l’émeute, l’immensité de la perspective qui se dégage ainsi, avec la totalité comme point de mire et comme déclencheur, comme médiation et comme aboutissement.

Car c’est évidemment une stupidité qui n’a qu’un nom, Henri Simon, que de soutenir « Il semble y avoir un certain paradoxe à décréter que seuls les premiers moments d’une émeute valent la peine d’une considération et d’y consacrer des pages et des pages d’analyses sur leur signification ». Comme toute la démarche entreprise depuis la mise en évidence de l’émeute en témoigne, c’est le dépassement de celle-ci qui est le but, et ce ne sont donc pas « les premiers moments de l’émeute » qui valent peine et considération, mais d’une part les moments où elle se décide qui parfois sont les premiers, parfois les derniers, d’autre part les moments où elle se forme, donc antérieurs à elle, enfin les moments de dépassement, s’il y en a, et quelque fois il y en a. La malveillance bornée de ce commentateur vient assez logiquement de ses préjugés : il croit ici brocarder une sorte de fétichisme de l’émeute, là où il ramène des analyses qui porte sur l’histoire de notre temps à quelque chose d’aussi réduit que le concept d’émeute dans sa vulgate post-blanquiste.

Même au milieu de son court texte, on trouve la volonté de Simon d’insinuer des calomnies : « A relire ce que les “téléologues” pouvaient écrire il y a plus de quinze ans sur les émeutes de ce temps, on peut relativiser ce qu’ils peuvent dire aujourd’hui. » Notons qu’il s’agit là d’un commentateur qui d’une part ne veut pas faire la différence entre les téléologues et ceux qui s’exprimaient dans la Bibliothèque des Emeutes il y a quinze ans, et qui ignore complètement ce que disent les « téléologues » aujourd’hui. Néanmoins, il conseille d’appliquer ses propres jugements dont on admire la clairvoyance et la probité. Nous pourrions, avec plus de justesse, réclamer un jugement rétroactif sur ce Simon, et prétendre qu’il y a probablement quatre-vingt-six ans qu’il dupe le monde de ses petites rancœurs dissimulées. Mais nous n’en ferons rien : Echanges et Mouvement avait, il y a encore quinze ans, cette modestie qui laisse supposer que les révoltés eux-mêmes découvrent leurs propres moyens de lutte, et que c’est d’eux qu’il faut apprendre. C’est un point de vue suffisamment rare, que les téléologues continuent de partager aujourd’hui, et par respect pour lui, nous préférons supposer que Simon n’est devenu une salope que fort récemment.

Avec la sentence « [Remarquons par ailleurs leur absence de réaction après novembre 2005.] » il faut traiter Simon de simple menteur, ou selon un mot à la mode, parfaitement applicable ici, de désinformateur. Cf. Hiver 2005-2006, publié un an avant la lettre de Simon à son correspondant, en octobre 2006.

On a ensuite une sortie pour le moins convenue sur la place attribuée à la révolution iranienne. D’abord apprend-on, « aucun événement n‘est historiquement fondateur de quoi que ce soit ». Chez ce redoutable théoricien, ce ne sont donc pas les événements qui sont fondateurs de, ou dans l’histoire. Si ce ne sont donc pas les événements qui font et qui fondent l’histoire, ce ne sont donc pas les humains dans leur activité. Il y aurait donc quelque force mystérieuse ou abstraite, que Simon hélas n’explicite pas, qui fonde l’histoire. Si nous voulions être insultants, cela nous paraît là un beau portail d’entrée pour une secte.

Les exemples que donne Simon montrent au moins qu’il ne connaît pas la conception de l’histoire de ceux qu’il prétend critiquer, et qu’il ignore ce qu’est une révolution. Il réduit en effet la révolution iranienne, puis la française, puis la russe, à des dates. C’est bien sûr pour faire la leçon sur les process fort longs dans lesquels ces événements seraient imbriqués : vieille resucée de la conception gaucho-annale de l’histoire, qui vient de faire son entrée dans les cursus scolaires, ce qui semble bien une preuve que la théorie de l’histoire process, marxiste, visant à minimiser l’événement, le ici et maintenant, le vécu comme critique du quotidien, ne dérange pas tant la société en place qui a appris à se fonder sur cette conception de l’histoire. La téléologie moderne a repensé l’histoire en faisant des révolutions ses moments déterminants. Il a fallu, au cours de ce cheminement, montrer que l’histoire s’est révélée n’être pas celle de Marx, et que les révolutions sont des événements fort différents de ceux que Lagarde et Michard et Simon appellent ainsi (cf.Révolution et contre-révolution’). Pour savoir cela, il aurait fallu que Simon se renseigne ; mais Simon, là encore, a préféré pérorer sans savoir. Le bouquet de cette ignorance est dans la prétention suivante : « D’ailleurs, considérant l’événement en question (la révolution iranienne) en lui-même, nous ne pensons pas qu’il ait été fondateur de quoi que ce soit à l’échelle du développement capitaliste mondial. » Le « développement capitaliste mondial » est sans doute le tricot de quelques gestionnaires à la retraite. Et on pourrait en effet se soucier qu’une révolution ne mette pas fin à de pareilles marottes ; mais on peut également s’en féliciter, si cela signifie qu’avec un embryon de responsabilité, elles ont consacré leur temps très concentré à des questions beaucoup plus urgentes et déterminantes. On ne peut pas, du reste, dire que les autres révolutions, la française, ou la russe, aient été fondatrices de quoi que ce soit dans le fameux développement en question. Ce qui serait intéressant, c’est que Simon nous enseigne ce qui est fondateur en la matière. Nous aimons bien rire.

Ce grand connaisseur de la téléologie continue ainsi : « Le rôle que les téléologues attribuent à l’information, comme une sorte de processus autonome entièrement détaché de tout le système capitaliste. » Nous n’avons nulle part parlé d’un « système capitaliste », mais il est facile de vérifier que l’information dominante est pour nous entièrement imbriquée dans la gestion dominante. Et son rôle s’est considérablement accru, quand un Simon s’interroge toujours sur le lien de cette entité avec le capitalisme. Il suffit de lire les ouvrages téléologiques : l’information est un troisième moyen de communication dominant, entre l’Etat et la marchandise. Tout comme pour Etat et marchandise, l’autonomie d’un pareil moyen de communication est fort relative, mais elle permet de comprendre ce qu’ignore Simon. Il prétend qu’on a vu récemment l’information dominante obéir à la domination du « capital », et il prend l’excellent exemple des présidentielles dans la petite province à claques qu’on appelle la France ; mais sur ce point précis, on peut facilement renverser sa position en montrant à quel point les candidats de ce match à enjeu limité se sont conformés au format, au contenu, à toutes les règles du jeu imposées par l’information, jusque dans les « idées » de leurs programmes et dans le vocabulaire avec lequel elles ont été présentées ; et que leurs discours se confondent au point d’être des variantes très pauvres du même discours dominant, taillé sur mesure par l’information. On peut certes attribuer cette pauvreté à la domination du capital ; on peut aussi l’attribuer à Chupa Chups ; à la présence de Dieu ; ou à l’intelligence et au charisme du vainqueur du reality show appelé présidentielles.

Enfin, cette brillante tentative de discréditer ce qu’a dit la Bibliothèque des Emeutes, surtout, se termine à nouveau par une sorte de petit coup bas : Simon prétend que les « téléologiens » assemblent beaucoup trop de choses qu’il faudrait dissocier pour qu’on puisse le faire, les bras lui en tombent, au malheureux. Mais avec le terme « téléologiens », issu de sa seule hostilité, la crapule essaye de ranimer par la bande le caractère de secte par lequel il avait commencé sa belle entreprise d’amalgames, de calomnies, et de mensonges.

Henri Simon, nous te crachons à la gueule.
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

         
   
   
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