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Chose publique
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Jean-Pierre Voyer falsifie Adreba Solneman Contre-argumentation de juillet 2003 – restée sans réponse en mars 2007 – à la version des faits de Voyer |
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Ce n’est pas d’une
accusation des téléologues que Jean-Pierre Voyer a dû se défendre, mais
de deux. Il y a, d’une part, la falsification de la correspondance AS (Adreba
Solneman)-JPV (Jean-Pierre Voyer) aux Editions Anonymes. Il y a, d’autre
part, la mise en scène et les manipulations de la première lettre d’AS
parue dans le journal l’Imbécile de Paris. Ce qui est principal pour les
téléologues, ce qu’ils appellent falsification, est secondaire pour JPV.
Ce qui est secondaire pour les téléologues, ce qu’ils appellent
manipulations, est principal pour JPV.
Si on lit seulement le
texte de JPV, avec cette citation, on ne sait pas de quelles « petites
libertés » il s’agit. Il peut s’agir d’un autre article du journal ou
d’une indélicatesse hors de rapport avec le sujet. Les paragraphes
précédents sont nécessaires pour comprendre que ces « petites libertés »
sont en fait des manipulations du début de la correspondance lors de sa
publication. Mais dans les pièces du dossier de JPV, la lettre ne figure
pas en entier, on ne peut pas lire les paragraphes précédents. JPV fait
disparaître ces traces de manipulation. Mais il doit en même temps
donner l’impression qu’il en parle. Il va donc citer le souhait de ne
plus paraître d’AS : la phrase contient la cause du souhait, mais de
manière non explicite, si bien que cette cause devient indéterminée et
indifférente. Sans la description des manipulations, c’est le souhait
d’AS qui devient le déclencheur de l’enchaînement des événements, et non
sa cause, les manipulations.
On en arrive à ce qui est
principal pour les téléologues, la falsification par les Editions
Anonymes. Pour les téléologues, le déclencheur de l’accusation de
falsification ne se situe pas dans les manipulations autour de la
première lettre d’AS. Elle se situe dans la publication tronquée par les
Editions Anonymes de la correspondance, une fois achevée. C’est une
falsification parce que tout le contenu de la dispute est faussé aux
yeux du lecteur.
La technique est bien
connue des publicitaires. Au préalable, JPV a longuement minimisé la
seconde édition de l’ouvrage. Maintenant, il donne soudain dans
l’emphase. Le contraste créé par l’humour – qui est ici une autodérision
sensible, modeste, élégante, cultivée et qui indique le recul – fait
oublier ce sur quoi porte cet « accord enthousiaste ». Il porte sur la
publication, en pleine connaissance de cause, d’une lettre de lecteur
manipulée, sans le désaveu entre-temps public de l’auteur de cette
lettre. L’« accord enthousiaste » fait rire. Il porte sur la publication
d’une falsification.
JPV rappelle ici surtout qu’il s’agit d’une machination, pour que le lecteur se situe bien dans la perspective de la perversité d’AS. Et qu’il y aura des preuves plus techniques, ailleurs, plus tard. La thèse du complot est ici à crédit. Elle dépend d’une démonstration future dont JPV ne sera pas responsable. Elle n’est donc pas valide ici. Elle n’a pas d’autre raison d’être que d’affaiblir encore l’énormité de ce qu’assume JPV ici : l’entière responsabilité d’une falsification.
Sur le fond, je me contenterai seulement de rappeler deux contradictions de JPV.
Posté par Amélie sur le forum Debord(el) « on: 24.07.03 at 19:53:13 » sous le titre : Les effets d'une manipulation
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Texte de 2003 |
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