Posted by observatoire de téléologie on January 20, 2000 at 06:26:03 PM EST:
In Reply to: Questions préalables à la vérification pratique posted by Zri Liddelpoint, détaché du collège de lumpenmétaphysique de Donnement on January 05, 2000 at 06:45:11 PM EST:
Silencieux depuis plus d'un mois, nous constatons que ce que nous avons dit et nous-mêmes restons le principal sujet de blabla sur ce site, si l'on excepte les juifs, qui continuent donc, d'un siècle à l'autre, d'être le thème de diversion idoine de la canaille.
Nous n'attendions pas d'être compris et admis si vite, nous digérer prend plus de temps que nous entendre. De plus, ceux qui comprennent ne sont pas forcément ceux qui admettent et ceux qui admettent ne sont pas forcément ceux qui comprennent, et admettre, aussi bien que comprendre, sont des processus plus lents pour les vieux, ce qui est important sur un site de vieux comme le debord of directors. Avec « Trois points » nouvelle version, on voit exactement ce phénomène : il commence à comprendre, il est loin d'admettre, ce qui est normal, parce que ce qu'il comprend est contraire à ce qu'il a cru toute sa vie. Il lui faudra de plus admettre que ce sont les téléologues modernes qui ont eu raison de ses courtes objections sur lesquelles il a établi ce dédain feint que les plus laborieux et les plus bas des postsitus croient nécessaires à leur crédibilité.
Il semble déjà avoir raté le fait que ce que dit « jeune lycéenne » (il faut effectivement être vieux pour signer ainsi) n'est que paraphrase de ce que nous avions dit. Notre question centrale a toujours été « quelle fin ? » et si cette vieille lycéenne a raison, c'est uniquement parce que les téléologues modernes ont raison. La question préalable « tout a une fin ? ou non ? » est effectivement une question filtre : nous ne pouvons disputer de la question centrale qu'avec ceux qui ont répondu comme nous à la question préalable, oui, tout, sans exception, a une fin. En effet, comment quelqu'un qui pense que tout n'a pas de fin pourrait-il répondre à la question « quelle fin ? ».
Toute notre théorie tiendrait en effet en quatre mots : tout a une fin. Malheureusement, nous sommes obligés de faire tenir plusieurs centaines de pages en ces quatre mots. Nous sommes malheureusement obligés de montrer l'origine de cette réponse à cette question préalable à la question centrale, qui est l'objet de l'ouvrage 'Un assaut contre la société', et contraints de commencer à éclairer les multiples déclinaisons et perspectives qu'elle implique, qui est l'objet de l'ouvrage 'Téléologie moderne'. Mais comme nous l'avons signalé, comprendre et admettre sont lents, trop lents même chez les jeunes, et ces lenteurs nous empêchent de passer directement à la question centrale, qui, elle, ne nécessite pas, pour l'instant, de théorie, mais une réponse.
« Trois points » nouvelle version, plus mariolle qu'attentif au débat, confond non sans balourdise l'intérêt des théories et la fin de tout. Ce qui se vérifie en théorie est l'achèvement, et le dépassement, et l'achèvement, et le dépassement, comme la théorie de Hegel en est l'exemple. C'est ce que le dictionnaire - qu'il n'est jamais scandaleux de trouver idéologique que lorsqu'on est d'accord avec lui, comme « Trois points » sur le mot vérifier - entend par vérifier. La différence entre la vérification en théorie et la vérification en pratique, si inaccessible à l'entendement de notre interlocuteur, est que la vérification pratique est ce en quoi le mouvement du dépassement prend fin, alors que la vérification théorique a pour objet d'en laisser supposer, si ce n'est pas d'en affirmer, l'infini. L'intérêt des théories est donc dans leur contraire, la fin du mouvement perpétuel qu'elles permettent, contraire que nous appelons, une fois de plus, la vérification pratique.
Par ailleurs, pour faire enrager ce pédant ergoteur (qui voudrait faire passer ses imprécisions pour des impertinences : résidus de la BE pour ex-membres de la BE, téléologistes pour téléologues, monsieur Solneman pour Adreba Solneman, monsieur Jean-Pierre Voyer pour l'enculé et falsificateur Voyer), je vais donner ici un exemple de reformulation d'une question que je n'ai formulée dans aucun et que j'ai pourtant posée dans chacun des quatre paragraphes précédents : il est con ? ou quoi ?