La disparition de l’OT,( tardive il est vrai, car, depuis quelques mois, il était évident que tout était joué, et le débat sur les mérites comparés de quelques sodomites n’ont malheureusement pas apporté de réponses aux moments présents), a été la dans la logique générale de la fin d’une époque.
La justesse de ce « groupe » dans l’analyse de ses faiblesses et l’honnêteté de la décision qu’entraînaient les implications d’une telle analyse est tout à fait honorable parmi la famine mentale de ces différents forums. La justesse de cette fin est effectivement la vérification pratique de la pertinence de ses premières interventions.
Mais cette honnêteté ne peu en aucun cas servir à dissimuler la faiblesse de ce groupe, qui a été malheureusement la faiblesse générale du camp de l’histoire.
La téléologie moderne a sans doute été la dernière tentative de réapparition de la pensée.
La désespérante misère et la puanteur de la plu part de ses contradicteurs, n’a fait que révéler la profondeur des conséquences des précédentes défaites, il faut donc aussi reconnaître a L’OT la qualité d’avoir commencé le dur, pénible et écœurant travail de nettoyage.
L’OT a signifié au « monde » son absence de réalité, et c’est là un de ces grands (et seul) mérite.
Mais si le monde est simplement une division de la pensée, et le monde est effectivement une production de la division de la pensée, il ne l’est pas « simplement.»
Si le monde est simplement une division de la pensée, tout n’est alors qu’apparence sans forme, la négativité n’existe plus, et le monde est réellement anti-dialectique, une morne plaine univoque où se débattent l’existence et la réalité la conscience et l’esprit, un monde où les gueux se retrouvent avec les habits des maîtres, mais sans leurs armes.
Mais le galop de la licorne aura sans doute, et avant tout, servi a cela : il est un temps pour Observer, il est un temps pour archiver et il est un temps pour récolter.

(…)
« Si le monde est simplement une division de la pensée, tout n’est alors qu’apparence sans forme, la négativité n’existe plus, et le monde est réellement anti-dialectique, une morne plaine univoque où se débattent l’existence et la réalité la conscience et l’esprit, un monde où les gueux se retrouvent avec les habits des maîtres, mais sans leurs armes. »
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Quoique nous soyons homonymes, je ne comprends pas certaines de vos déductions  :

« Si le monde est simplement une division de la pensée, tout n’est alors qu’apparence sans forme… ». Pourquoi ? Il me semble justement, sauf erreur, que ce qui fait l’un des intérêts de la théorie de l’aliénation de l’OT est la tentative de définir toute la pensée qui n’apparaît pas. Et qu’est-ce que vous appelez apparence sans forme ?

« … la négativité n’existe plus ». Pourquoi ? Si le monde est une division de la pensée, alors la négativité est également une division de la pensée, tout simplement. La négativité dans la pensée, d’ailleurs, ne semble pas une idée neuve chez les téléologues, puisqu’on la trouve depuis Hegel jusqu’aux situationnistes, en passant par Marx.

« … et le monde est réellement anti-dialectique ». Pourquoi ? Même si je pense, pour ma part, que le monde n’est pas dialectique (sans être anti-dialectique), je ne vois pas comment cette conclusion découlerait du fait que le monde est simplement une division de la pensée.

« …une morne plaine univoque… ». Pourquoi ? En quoi consiste la cause à effet ? « …un monde où les gueux se retrouvent avec les habits des maîtres, mais sans leurs armes ». Pourquoi ? En quoi consiste la cause à effet ?

Cet échange entre deux intervenants du Debord(el) fut interrompu par diverses censures et falsifications voyéristes à partir du 20 janvier 2004. 

Franck Einstein, le propriétaire du forum où cet échange était né, ne prit pas position sur la suppression de ces messages, la falsification des échanges du forum ni sur l'usurpation de signature, qui apparut au même moment. Il ne dénonça aucune de ces malhonnêtetés. Après que l'un des intervenants lui eut demandé de dire clairement ce qu'il pensait de ces falsifications, il préféra ne pas répondre à la question, puis décréta que la question était incongrue. Voilà comment les pauvres de la middleclass soutiennent le parti des falsificateurs. En s'abstenant de dénoncer, ils croient pouvoir ménager l'ensemble des partis en présence. Voilà comment l'on devient malhonnête.

Textes de 2003
et 2004

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