t i m e   o u t

 

 
         

 

 

 

   
George Berkeley 

 
         
Nouvelle Théorie de la vision  
 
 
         
    Table des matières    
         
           

 

 


Section


1 – Dessein de l’essai.
2 – La distance est invisible en elle-même.
3 – Une distance éloignée est perçue plutôt par l’expérience que par les sens.
4 – Opinion selon laquelle une distance proche est perçue par l’angle des axes optiques.
5 – Différence entre cette manière de voir et la précédente.
6 – Qu’elle serait aussi perçue par les rayons divergents.
7 – Cela ne dépend pas de l’expérience.
8 – Ce sont les explications communes, mais elles ne sont pas satisfaisantes.
9 – Certaines idées sont perçues parla médiation d’autres idées.
10 – Aucune idée qui n’est pas elle-même perçue ne peut être le moyen d’en percevoir une autre.
11 – La distance est perçue par le moyen de quelque autre idée.
12 – Ces lignes et ces angles mentionnés en optique ne sont pas eux-mêmes perçus.
13 – Ainsi l’esprit ne perçoit pas la distance par des lignes et des angles.
14 – C’est aussi parce qu’ils n’ont aucune existence réelle.
15 – Et parce qu’ils sont insuffisants pour expliquer les phénomènes.
16 – Les idées qui suggèrent la distance sont : 1° la sensation qui naît du mouvement des yeux.
17 – Entre celle-ci et la distance, il n’y a aucune connexion nécessaire.
18 – Il n’y a guère lieu de se tromper sur ce sujet.
19 – Nul compte à tenir de l’angle des axes optiques.
20 – Le jugement de distance, fait avec les deux yeux, est le résultat de l’expérience.
21 – 2° Confusion de l’apparence.
22 – C’est ce qui occasionne ces jugements attribués aux rayons divergents.
23 – Réponse à une objection.
24 – Ce qui trompe les auteurs d’optique sur ce sujet.
25 – Cause pour laquelle une idée peut en suggérer une autre.
26 – Application à la confusion et à la distance.
27 – 3° Contraction de l’œil.
28 – Les occasions qui suggèrent la distance n’ont, dans leur nature propre, aucune relation avec celle-ci.
29 – Cas difficile proposé par le Dr Barrow comme incompatible avec toutes les théories connues.
30 – Ce cas contredit un principe reçu en catoptrique.
31 – On montre qu’il s’accorde avec les principes que nous avons établis.
32 – Illustration de ce phénomène.
33 – Il confirme la vérité du principe par lequel on l’explique.
34 – Quand la vision est distincte, et quand elle est confuse.
35 – Effets différents des rayons parallèles, divergents et convergents.
36 – Comment les rayons convergents et divergents en viennent à suggérer la même distance.
37 – Une personne extrêmement myope jugerait correctement dans le cas susmentionné.
38 – Pourquoi les lignes et les angles sont utiles en optique.
39 – Ne pas comprendre cela est une cause d’erreur.
40 – Examen d’une question proposée par M. Molyneux dans sa Dioptrique.
41 – Un aveugle-né n’aurait, la première fois qu’il voit, aucune idée de distance.
42 – Cela ne s’accorde pas avec les principes communs.
43 – Ni les objets propres de la vue, ni les images de quoi que ce soit ne sont en dehors de l’esprit.
44 – Explication plus complète de ce point.
45 – En quel sens il nous faut entendre : « Voir la distance et les objets extérieurs ».
46 – La distance et les choses placées à distance ne sont pas autrement perçues par l’œil que par l’oreille.
47 – Les idées de la vue sont plus propres que celles de l’ouïe à être confondues avec les idées du toucher.
48 – Comment cela se fait.
49 – Strictement parlant, nous ne voyons et ne touchons jamais la même chose.
50 – Les objets de la vue sont de deux sortes : médiats et immédiats.
51 – Il est difficile de les séparer dans la pensée.
52 – Les explications reçues sur la perception de la grandeur par la vue sont fausses.
53 – La grandeur est perçue aussi immédiatement que la distance.
54 – Deux genres d’étendues sensibles, dont aucune n’est divisible à l’infini.
55 – La grandeur tangible d’un objet est constante, la grandeur visible ne l’est pas.
56 – Par quels moyens la grandeur tangible est perçue par la vue.
57 – Développement plus poussé du même sujet.
58 – Aucune connexion nécessaire entre la confusion ou la pâleur de l’apparence et la petitesse ou la grandeur.
59 – Que l’on fait plus attention à la grandeur tangible d’un objet, et pourquoi.
60 – Exemple.
61 – Les hommes ne mesurent ni avec des pieds ni avec des pouces visibles.
62 – Aucune connexion nécessaire entre l’étendue visible et l’étendue tangible.
63 – Une grandeur visible plus importante pourrait signifier une moindre grandeur tangible.
64 – Les jugements que nous portons sur la grandeur dépendent entièrement de l’expérience.
65 – La distance et la grandeur se voient comme la honte ou la colère.
66 – Mais nous sommes enclins à penser autrement, et pourquoi.
67 – La lune semble plus grande à l’horizon qu’au méridien.
68 – Détermination de la cause de ce phénomène.
69 – Pourquoi la lune à l’horizon est plus grande à certains moments qu’à d’autres.
70 – Preuves de la vérité de l’explication que nous avons donnée.
71 – Et confirmation par le fait que la lune apparaît plus grande dans la brume.
72 – Réponse à une objection.
73 – Illustration de la manière dont la pâleur suggère une grandeur plus importante.
74 – Pourquoi l’on pense qu’il est difficile d’expliquer l’apparence de la lune à l’horizon.
75 – Plusieurs personnes ont essayé de donner une solution, mais en vain.
76 – L’opinion du Dr Wallis.
77 – On montre qu’elle n’est pas satisfaisante.
78 – Comment les lignes et les angles peuvent être utiles pour le calcul des grandeurs apparentes.
79 – Quel jugement un aveugle-né, à qui l’on donne la vue, porterait sur la grandeur.
80 – Le minimum visible est le même pour toutes les créatures.
81 – Réponse à une objection.
82 – L’œil perçoit toujours le même nombre de points visibles.
83 – Deux imperfections dans la faculté visuelle.
84 – Nous pouvons concevoir deux perfections qui y répondent.
85 – Les microscopes n’améliorent la vue d’aucune de ces deux manières.
86 – Examen du cas des « yeux microscopes ».
87 – La vue est admirablement adaptée aux fins de la vision.
88 – Difficulté concernant la vision droite.
89 – La manière courante de l’expliquer.
90 – On montre que cette explication est fausse.
91 – Ne pas distinguer entre les idées de la vue et celles du toucher est une cause d’erreur sur ce sujet.
92 – Qu’il est juste de considérer le cas d’un aveugle-né.
93 – Une telle personne pourrait, par le toucher, arriver à avoir les idées de haut et de bas.
94 – Il n’attribuerait ces modes de situation qu’aux choses tangibles.
95 – La première fois qu’il voit, il ne considérerait aucune des choses vues comme hautes ou basses, droites ou inversées.
96 – Illustration par un exemple.
97 – Par quels moyens il en viendrait à appeler les choses visibles « hautes » ou « basses ».
98 – Pourquoi il considérerait comme les plus hauts les objets peints sur la partie la plus basse de son œil, et vice versa.
99 – Comment il percevrait, par la vue, la situation des objets extérieurs.
100 – Notre penchant à penser le contraire n’est pas un argument contre ce qui vient d’être dit.
101 – Objection.
102 – Réponse.
103 – Un objet ne pourrait pas, la première fois que l’on voit, être connu par la couleur.
104 – Ni par la grandeur.
105 – Ni par la figure.
106 – Au premier acte de la vision, aucune chose tangible ne pourrait être suggérée par la vue.
107 – Une difficulté se présente à propos du nombre.
108 – Le nombre des choses visibles ne pourrait pas, à la première vue, suggérer le nombre des choses tangibles.
109 – Le nombre est une création de l’esprit.
110 – Un aveugle-né ne compterait pas, la première fois qu’il voit, les choses visibles comme le font les autres hommes.
111 – La situation d’un objet quelconque n’est déterminée que par rapport aux objets du même sens.
112 – Il n’y a aucune distance, petite ou grande, entre une chose visible et une chose tangible.
113 – Ne pas le remarquer est une cause de difficultés au sujet de la vision droite.
114 – Qui, par ailleurs, ne renferme rien d’inexplicable.
115 – Ce que l’on entend par l’inversion des peintures.
116 – Cause d’erreur à ce sujet.
117 – Les images qui sont dans l’œil ne sont pas des peintures des objets extérieurs.
118 – En quel sens elles sont des peintures.
119 – Dans ce problème, nous devons soigneusement distinguer les idées de la vue de celles du toucher.
120 – Qu’il est difficile d’expliquer par des mots la vraie théorie de la vision.
121 – On pose la question de savoir s’il y a une idée commune à la vue et au toucher.
122 – Recherche sur l’étendue abstraite.
123 – Elle est incompréhensible.
124 – L’étendue abstraite n’est pas l’objet de la géométrie.
125 – On considère l’idée générale du triangle.
126 – Le vide, ou l’espace pur, n’est pas commun à la vue et au toucher.
127 – Il n’y a aucune idée, ou aucun genre d’idée, commune aux deux sens.
128 – Premier argument pour le prouver.
129 – Deuxième argument.
130 – La figure et l’étendue visibles ne sont pas des idées distinctes de la couleur.
131 – Troisième argument.
132 – Confirmation tirée du problème de Molyneux sur une sphère et un cube, problème publié par M. Locke.
133 – La solution de ce problème est fausse si la supposition commune est vraie.
134 – Que l’on pourrait en dire plus pour prouver notre principe, mais que cela est suffisant.
135 – Suite de la réflexion sur le problème précédent.
136 – La même chose n’affecte pas à la fois la vue et le toucher.
137 – La même idée du mouvement n’est pas commune à la vue et au toucher.
138 – On peut comprendre aisément par ce qui vient d’être dit de quelle manière on appréhende le mouvement par la vue.
139 – On se demande comment les idées visibles et les idées tangibles en sont arrivées à avoir le même nom bien qu’elles ne soient pas du même genre.
140 – On l’explique sans avoir à les supposer du même genre.
141 – Objection : un carré tangible est plus semblable à un carré visible qu’à un cercle visible.
142 – Réponse : qu’un carré visible est plus propre qu’un cercle visible à représenter un carré tangible.
143 – Mais il ne s’ensuit pas qu’un carré visible est semblable à un carré tangible.
144 – Pourquoi nous sommes plus susceptibles de confondre les idées visibles avec les idées tangibles que les autres signes avec les choses signifiées.
145 – On en donne plusieurs autres raisons.
146 – Que la répugnance que l’on a à rejeter une opinion n’est pas une preuve de sa vérité.
147 – Les objets propres de la vision sont le langage de l’Auteur de la nature.
148 – Qu’il y a là beaucoup à admirer et à méditer.
149 – Question concernant l’objet de la géométrie.
150 – A première vue, nous sommes susceptibles de penser que l’étendue visible est l’objet de la géométrie.
151 – On montre que l’étendue visible n’est pas l’objet de la géométrie.
152 – On pourrait considérer les mots, aussi bien que l’étendue visible, comme l’objet de la géométrie.
153 – On se propose de rechercher quel progrès pourrait faire en géométrie une intelligence qui pourrait voir mais qui ne pourrait pas sentir.
154 – Elle ne peut comprendre les parties qui concernent les solides, leurs surfaces et les lignes engendrées par leur section.
155 – Pas même les éléments de géométrie simple.
156 – Les objets propres de la vue sont incapables d’être maniés comme des figures géométriques.
157 – On examine l’opinion de ceux qui soutiennent que les figures planes sont les objets immédiats de la vue.
158 – Les plans ne sont pas plus que les solides les objets immédiats de la vue.
159 – Qu’il est difficile de pénétrer exactement dans les pensées de l’intelligence susmentionnée.




 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Édité en 2007

     
         

 

 

 

 

 

 

       
         
     

 

 
   

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