Le voyérisme pénible souffre de la chaleur

 

 

Le texte de téléologues 'Dans le cul des voyéristes, profond et durable', qui venait compléter 'Un nouvel emprunt russe', a illuminé toutes les facettes du voyérisme pénible. Quel beau spectacle de l'impuissance et de la honte ! Quelle levée de boucliers pour défendre la malhonnêteté d'un intellectuel raté, petit et borné ! Quel défilé de grimaces et de sottises, toutes déjà connues, sans un seul argument ! Quel dépit, quelle misère comique, tragique, indigne ! Citons ici pour la honte publique les différents personnages qui se sont commis, en un temps record dans cette manœuvre qui dénote simplement la colère et le désarroi de la défaite : trois Fantomas (deux ouistitis plus la limace Wisyam), Scrooge Mc Duck, Bueno, Toto, Kabouli, Sébastien, l'enculé con Nichts, l'enculé Voyer.

Rappelons donc de quoi il s'agit puisque aucun de tous ceux-là n'a fait référence aux points concrets et accablants abordés dans les deux textes auxquels ils prétendaient répondre.

  1. Qui de l'enculé Voyer, qui affirme qu'il ne connaissait pas l'enculé con Nichts au moment de l'édition de l'ouvrage intitulé 'l'Imbécile de Paris' signé Jean-Pierre Voyer, ou de l'enculé con Nichts, qui affirme que tous ses ouvrages sont supervisés par l'enculé Voyer, ment ? Aux dernières nouvelles, sur ce point précis, ce serait plutôt l'enculé Voyer, vu que dans le catalogue réactualisé des Editions des Enculés Anonymes, la prétendue édition de mars 1992 de l'ouvrage dont il est question n'existe même pas. Qu'on se rassure : le falsificateur con Nichts en citant faux, en truquant, en endossant la tunique du falsificateur Lebovici a prouvé que même si ce n'est pas lui qui ment ici, il a suffisamment déshonoré son activité d'édition pour que les Editions Anonymes soient effectivement les plus méprisables de notre temps.

  2. Ce que l'enculé Voyer appelle depuis peu un « stratagème » d'Adreba Solneman correspond à la chose suivante. Adreba Solneman avait envoyé une lettre à Voyer, dont il avait vu un texte publié dans le journal 'l'Imbécile de Paris'. En privé, Voyer avait accusé réception et avait indiqué qu'il répondrait. A aucun moment il n'avait signalé qu'il publierait cette réponse dans cet indigne journal d'intellectuels ratés, ni d'ailleurs qu'il y était rédactpute attitrée. A sa surprise, Adreba Solneman vit donc sa lettre non seulement publiée sans son accord, mais avec plusieurs manipulations et modifications, notamment trois intertitres saugrenus dont au moins un atteste que le manipulateur ne comprenait rien aux propos d'Adreba Solneman. Adreba Solneman, qui ne pouvait pas penser à ce moment-là que Voyer lui-même était le responsable de toutes ces malhonnêtetés et goujateries intellectuelles, signala dans sa seconde lettre qu'il avait pris les mesures de salubrité pour que pareille mésaventure ne se reproduise pas.

    Aujourd'hui, alors qu'il n'y a plus de doute sur la responsabilité de Voyer dans la publication non à l'identique de la lettre d'Adreba Solneman dans 'l'Imbécile de Paris', le falsificateur Voyer reproche à Adreba Solneman de s'être soustrait à une seconde publication dans ce journal, c'est-à-dire à la possibilité d'une seconde manipulation. Il n'y avait dans la mesure d'Adreba Solneman aucune ruse qui justifie qu'on l'appelle un stratagème, puisque la raison et le but en sont au contraire clairement signifiés dès le message où cette mesure entre en vigueur. La justification que Voyer essaie de faire passer à travers l'accusation de stratagème ne peut avoir de sens que si on oublie que la mesure d'Adreba Solneman visait justement à contrecarrer une malhonnêteté, et qui plus est, une malhonnêteté dont Voyer est entièrement et uniquement responsable. Mais le culot de l'enculé est prodigieux.

    C'est la republication, dans un livre portant sa signature, des manipulations du journal à l'identique qui désigne nettement Voyer comme falsificateur. Un des résultats de la falsification de cette correspondance, lorsqu'elle a été publiée tronquée par les Editions (des Enculés) Anonymes, était justement la suppression de cette phrase de la réponse d'Adreba Solneman, qui accuse le journal d'avoir publié une lettre non à l'identique. Le voyériste maladroit et hâtif a bêtement cité cette phrase interdite sur le Debord(el), croyant par là soutenir la défense de son maître dont il n'avait pas compris toute la subtilité et toute la crapulerie, qui consiste à faire oublier son trucage dans le prétendu « stratagème ». Ces Editions ont donc repris intégralement cette lettre non à l'identique, sans signaler ces manipulations minables, qui avaient pourtant été ressenties et dénoncées par l'auteur au point qu'il avait fait en sorte de ne plus pouvoir être publié dans un journal qui tolérait ce genre de pratiques. Même dans l'information dominante, il n'y en a pas beaucoup.

    Maintenant le falsificateur Voyer continue non seulement de faire comme si cette protestation contre ses manipulations de rédacpute n'avait jamais eu lieu, mais il traite de ruse l'attitude de son protagoniste qui a simplement voulu empêcher que ces tricheries honteuses ne se reproduisent sur une seconde lettre. De ce retrait dont sa malhonnêteté est la principale cause, le falsificateur Voyer fait la preuve d'un « fucking plan », c'est-à-dire une sorte de complot contre sa gloire ou sa carrière ou on ne sait quoi d'autre. Et il feint de s'étonner qu'Adreba Solneman ne lui ait pas demandé, à lui qui avait été si incapable d'empêcher ces manipulations (évidemment : c'est lui qui en est l'auteur !), de garantir l'honnêteté du débat dans le fade journal des intellectuels ratés ! Si ce n'est pas du cynisme, c'est bien de la bêtise !

  3. La liste de quelques questions de fond, il y en a eu d'autres entre-temps, sur lesquelles l'enculé Voyer a été et est incapable de faire face.

Devant autant d'arguments accablants, toute la petite secte s'est mobilisée, d'abord pour effacer, détourner l'attention, dire autre chose, on la comprend bien. L'ignoble et le ridicule se sont côtoyés intimement dans cette cavalcade panique. Parlons d'abord du ridicule.

Passons vite sur la limace Wisyam, arrivée au galop, ce qui est en soi tout son message, effectivement ahurissant pour une limace. Picsou (qui complète bien Agent Stass dans l'illustration des intentions véritables et des procédés de la petite secte) nous a livré dans son ducktalk l'un de ces sophismes qui dénotent le soutien fanatique. Nous sommes ici accusés de passer un « temps fou à lire, relire, comparer le work-in-progress voyérien » et de ne pas parler d'autre chose, argument repris le même jour par l'enculé Voyer, qui nous reproche de nous branler contre sa jambe. Depuis le 17 avril, si l'on part des modifications (dont les plus infimes sont justement les plus révélatrices de son obnubilation) apportées régulièrement à ses textes contre nous, nous dénombrons trente interventions publiées par le falsificateur Voyer sur un seul sujet, nous ; pendant la même période, sur lui, nous en avons publié quatre. Et c'est nous qui serions obsédés, parce que nous lisons ces interventions qu'il peaufine frénétiquement tous les jours ou presque ! Ça nous rappelle un impuissant sec et creux, qui signait Jules G. sur d'autres sites, et qui a également reproché aux téléologues de ne s'occuper que de lui. De même pour le menteur Bueno, qui dans l'année écoulée soutenait que 80 % de nos messages le concernaient. C'est bien connu. C'est toujours ce genre de personnage qui n'a jamais rien dit qui nous reproche de ne plus rien dire, comme ce sont évidemment toujours ceux qui sont dépourvus de toute pratique qui nous reprochent nos insuffisances pratiques.

Et ce n'est pas parce que Voyer a besoin de publier trente interventions quand il nous suffit de quatre pour le réfuter que nous pensons que Voyer est obsédé par nous. Nous sommes seulement sa limite, sur laquelle il bute logiquement, sans pouvoir la dépasser. Il essaie de prendre la mesure de l'obstacle ; il est encore loin du compte, l'enculé. Si ce falsificateur a une obsession, c'est bien plutôt de tromper l'autre, et en même temps d'éblouir par la tromperie. Toute son impuissance théorique, toute son impuissance polémique sont dans ce trait de caractère vulgaire. De sorte que l'activité de ce vieillard impotent n'est même pas de se branler contre notre jambe, c'est de sucer le wagon de queue de la téléologie, la seule chose qu'il peut encore espérer pour se faire mousser. Il paraît qu'il ne nous lit pas ? Tant pis pour lui s'il ne prend pas connaissance des arguments contre ses arguties délirantes. Ses arguties et nos arguments resteront publics. Et pour l'Oncle Picsou comme pour l'Onculé Voyer, ce qu'ils nous reprochent surtout, c'est de ne pas parler d'autre chose, c'est de ne pas nous taire sur ce sujet où ils ont effectivement besoin de parler seuls, c'est qu'il y ait une liberté d'expression suffisante pour ridiculiser leurs inepties et pour les enculer profond. Et durable. Et encore et encore. Ils continuent à essayer de justifier l'enculé ? Nous continuerons à montrer à quoi ces manœuvres correspondent dans ce monde.

Un des Fantomas a tenté de renvoyer dos à dos Voyer et les téléologues. C'est exactement le mieux que peut espérer le falsificateur Voyer : si deux camps nous ennuient par leur dispute, alors ils sont pareils. Mais non : ici, il y en a un, Voyer, qui a falsifié, et l'autre pas. L'équation de ce Fantomas annule la falsification. Ce Fantomas est donc complice, au moins inconscient, de cette falsification.

Le duo de comiques involontaires Toto-Kabouli a continué son dialogue de bistrot de campagne. Toto, la burne des urnes qui pose des questions aux autres mais se garde bien d'y répondre, nous met à égalité avec le menteur Bueno. On peut toujours mettre à égalité ceux qu'on n'aime pas. Nous pouvons renvoyer l'ascenseur entre l'enculé Voyer et l'enculé Bueno, mais au moins sur un point concret : tous les deux ont falsifié, preuves à l'appui. Tous les deux se sont placés, de ce fait, en dessous des exigences d'un débat des humains sur eux-mêmes. Mais nous excusons volontiers Toto, que nous avons reconnue depuis longtemps et qui nous est sympathique : c'est elle la sœur de Bueno, son exact alter gogo, quand le frère dit gauche la sœur dit droite par simple haine fraternelle, ils pensent pareil, mais dans deux directions opposées. Kabouli, lui, c'est l'instit de campagne, dont il a à peu près le niveau de postillons pontifiants, qui fait la leçon après le douzième blanc sec. Personne ne l'écoute, sauf la sœur de Bueno pour se foutre de sa gueule. Kabouli a essayé de lire une fois l'OT. Bon, c'était après le dix-huitième blanc sec, qui se prend entre le troisième et le quatrième pastis. Depuis, il croit que c'est la lecture de l'OT, auquel il a compris ce qu'on voit, qui l'a fait dégueuler. On ne lui tient pas rigueur de sa fidélité de blatte imbécile à un maître digne de lui, le falsificateur et enculé Voyer, qui a bien mérité ce genre de groupies.

 

Passons maintenant à l'ignoble. Vaincus, déboutés, sans argument, dans le rouge, les voyéristes deviennent voyérisateurs. Ils retournent à la seule chose qu'ils savent faire : falsifier. La citation attribuée à Adreba Solneman, postée par un autre Fantomas, « Si le falsificateur Voyer n'existait pas, il faudrait l'inventer. », est un faux. La signature est fausse, la phrase est fausse, l'idée est fausse. Voilà ce qui est inventé ici. Les voyéristes sont obligés d'inventer et de nous mettre dans la bouche leurs propres fantasmes sur ce que nous sommes, et sur nos motivations, afin d'exposer les arguments purement fictifs qu'ils combattent comme si c'étaient les nôtres et non pas leurs propres petits horizons misérablement réfléchis. C'est le meilleur exemple de la faillite de leur point de vue. C'est ça le voyérisme. Nous savons bien sûr que dans cette falsification, il y a la volonté de nous provoquer. Mais nous savons aussi que la dénonciation de ce genre de procédés, hautement révélateurs de l'absence d'arguments de l'enculé Voyer que ces procédés viennent défendre, contribue à tracer la frontière entre ce qui défend ce monde et ce qui l'attaque : il est tout à fait remarquable qu'aucun membre de la petite secte n'a jamais dénoncé une falsification venant d'un autre. Et pour souligner cette faille, nous trouvons que notre gravité vaut bien les ricanements de ceux qui voudraient qu'une falsification passe pour une plaisanterie.

Il est vrai qu'on a pu lire, pendant plusieurs semaines, sur le site de l'enculé Voyer à propos de la correspondance qu'il a eue avec Adreba Solneman : « Je pose, désormais, la question que j'aurais pu poser dès le début. Qu'importe que la géniale pensée de ces géniaux penseurs soit falsifiée ou non ? En rien, évidemment d'abord parce qu'elle est infalsifiable puisque dénuée de sens. » Aujourd'hui cette belle question et sa noble réponse ont disparu. Elles n'en restent pas moins une claire justification, voire une incitation, aux falsifications répétées que les fidèles ont pratiquées avec zèle, et dont nous voyons ici le plus récent exemple, toujours destiné à dissimuler les cochonneries du maître.

D'ailleurs, du sérieux à la bouffonnerie, il n'y a jamais bien loin, chez des gens aussi démunis que les résidus du vieux debord of directors. Le menteur de gauche Bueno a immédiatement sauté sur la citation inventée par le voyérisateur impuissant, la prenant visiblement pour vraie, parce qu'elle arrange sa propre façon de voir, pour ressasser un de ses vieux lieux communs, démentis, stupides et haineux. Mais ceci a le mérite de montrer que la falsification de Fantomas a atteint son but : elle a au moins trompé une personne, qui n'est peut-être pas parmi les plus fines, mais qui fait bien partie du camp des roublards : nous avions dû démasquer le menteur pathologique Bueno à propos de l'Argentine.

Terminons par une note plus élevée. Il aura fallu attendre le vingt-neuvième griffonnage du falsificateur Voyer sur notre compte depuis deux mois pour que se fasse jour, dans la lucarne ratatinée de ce vieillard borné, un début de lueur sur ce que nous avons dit. L'enculé, qui insinue par ailleurs avec son Oncle Picsou qu'il ne nous lit pas, découvre soudain avec une stupeur effarée que nous affirmons être opposés à la gloire. Alors même que dans la Grèce antique, il y en avait qui vivaient et mouraient pour la gloire ! Eh oui. Ce qui a paru grand aux plus renommés des Grecs paraît petit aux téléologues modernes, indépendamment même de ce que l'aliénation a révélé sur la gloire. La gloire reste une satisfaction partielle, plus courte que le temps, un spectacle positif de soi, une vaine tentative d'éterniser ce qui était insuffisant. Effectivement, nous ne sommes pas là pour l'argent, et nous ne sommes pas là non plus pour la gloire. Une ambition qui va au-delà, qui dépasse les petits rêves de Voyer, cet intellectuel raté, faussaire et prouteflitch, qui essaie avec autant d'application de se faire voir chez les Grecs, ce n'est pas facile à comprendre, n'est-ce pas ? Difficile à admettre pour la petite secte voyériste qui a basé toute la défense de son falsificateur de maître sur la seule idée que nous prétendions être les concurrents de ce maître, en célébrité ou en gloire. Faux : les prétentions et les ambitions de l'enculé Voyer nous paraissent arriérées et bornées, nous n'en voudrions, effectivement, pour rien au monde ; ces buts sont courts et triviaux, vulgaires comme ses manières, frivoles comme son labeur. Pourtant, pour espérer comprendre l'OT, entrer dans la perspective d'un dépassement de la gloire est un préalable nécessaire. C'est seulement à partir de ce niveau d'exigence qu'on peut saisir pourquoi la malhonnêteté et les falsifications que s'autorisent un Voyer et son petit troupeau de bien-comprenants sont définitivement en contradiction avec la grandeur de notre projet. Nos ennemis sont évidemment ceux qui sont là seulement pour l'argent ou pour la gloire.

 

PS : Toto, maintenant que tu as la tête dans le cul de Voyer, t'as toujours pas la moindre réserve ? ça sent bon ? Gourmande !

 

(Texte de 2003.)

 


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