Le texte de téléologues 'Dans le cul des voyéristes, profond et durable', qui venait compléter 'Un nouvel emprunt russe', a illuminé toutes les facettes du voyérisme pénible. Quel beau spectacle de l'impuissance et de la honte ! Quelle levée de boucliers pour défendre la malhonnêteté d'un intellectuel raté, petit et borné ! Quel défilé de grimaces et de sottises, toutes déjà connues, sans un seul argument ! Quel dépit, quelle misère comique, tragique, indigne ! Citons ici pour la honte publique les différents personnages qui se sont commis, en un temps record dans cette manœuvre qui dénote simplement la colère et le désarroi de la défaite : trois Fantomas (deux ouistitis plus la limace Wisyam), Scrooge Mc Duck, Bueno, Toto, Kabouli, Sébastien, l'enculé con Nichts, l'enculé Voyer.
Rappelons donc de quoi il s'agit puisque aucun de tous ceux-là n'a fait référence aux points concrets et accablants abordés dans les deux textes auxquels ils prétendaient répondre.
Devant autant d'arguments accablants, toute la petite secte s'est mobilisée, d'abord pour effacer, détourner l'attention, dire autre chose, on la comprend bien. L'ignoble et le ridicule se sont côtoyés intimement dans cette cavalcade panique. Parlons d'abord du ridicule.
Passons vite sur la limace Wisyam, arrivée au galop, ce qui est en soi tout son message, effectivement ahurissant pour une limace. Picsou (qui complète bien Agent Stass dans l'illustration des intentions véritables et des procédés de la petite secte) nous a livré dans son ducktalk l'un de ces sophismes qui dénotent le soutien fanatique. Nous sommes ici accusés de passer un « temps fou à lire, relire, comparer le work-in-progress voyérien » et de ne pas parler d'autre chose, argument repris le même jour par l'enculé Voyer, qui nous reproche de nous branler contre sa jambe. Depuis le 17 avril, si l'on part des modifications (dont les plus infimes sont justement les plus révélatrices de son obnubilation) apportées régulièrement à ses textes contre nous, nous dénombrons trente interventions publiées par le falsificateur Voyer sur un seul sujet, nous ; pendant la même période, sur lui, nous en avons publié quatre. Et c'est nous qui serions obsédés, parce que nous lisons ces interventions qu'il peaufine frénétiquement tous les jours ou presque ! Ça nous rappelle un impuissant sec et creux, qui signait Jules G. sur d'autres sites, et qui a également reproché aux téléologues de ne s'occuper que de lui. De même pour le menteur Bueno, qui dans l'année écoulée soutenait que 80 % de nos messages le concernaient. C'est bien connu. C'est toujours ce genre de personnage qui n'a jamais rien dit qui nous reproche de ne plus rien dire, comme ce sont évidemment toujours ceux qui sont dépourvus de toute pratique qui nous reprochent nos insuffisances pratiques.
Et ce n'est pas parce que Voyer a besoin de publier trente interventions quand il nous suffit de quatre pour le réfuter que nous pensons que Voyer est obsédé par nous. Nous sommes seulement sa limite, sur laquelle il bute logiquement, sans pouvoir la dépasser. Il essaie de prendre la mesure de l'obstacle ; il est encore loin du compte, l'enculé. Si ce falsificateur a une obsession, c'est bien plutôt de tromper l'autre, et en même temps d'éblouir par la tromperie. Toute son impuissance théorique, toute son impuissance polémique sont dans ce trait de caractère vulgaire. De sorte que l'activité de ce vieillard impotent n'est même pas de se branler contre notre jambe, c'est de sucer le wagon de queue de la téléologie, la seule chose qu'il peut encore espérer pour se faire mousser. Il paraît qu'il ne nous lit pas ? Tant pis pour lui s'il ne prend pas connaissance des arguments contre ses arguties délirantes. Ses arguties et nos arguments resteront publics. Et pour l'Oncle Picsou comme pour l'Onculé Voyer, ce qu'ils nous reprochent surtout, c'est de ne pas parler d'autre chose, c'est de ne pas nous taire sur ce sujet où ils ont effectivement besoin de parler seuls, c'est qu'il y ait une liberté d'expression suffisante pour ridiculiser leurs inepties et pour les enculer profond. Et durable. Et encore et encore. Ils continuent à essayer de justifier l'enculé ? Nous continuerons à montrer à quoi ces manœuvres correspondent dans ce monde.
Un des Fantomas a tenté de renvoyer dos à dos Voyer et les téléologues. C'est exactement le mieux que peut espérer le falsificateur Voyer : si deux camps nous ennuient par leur dispute, alors ils sont pareils. Mais non : ici, il y en a un, Voyer, qui a falsifié, et l'autre pas. L'équation de ce Fantomas annule la falsification. Ce Fantomas est donc complice, au moins inconscient, de cette falsification.
Le duo de comiques involontaires Toto-Kabouli a continué son dialogue de bistrot de campagne. Toto, la burne des urnes qui pose des questions aux autres mais se garde bien d'y répondre, nous met à égalité avec le menteur Bueno. On peut toujours mettre à égalité ceux qu'on n'aime pas. Nous pouvons renvoyer l'ascenseur entre l'enculé Voyer et l'enculé Bueno, mais au moins sur un point concret : tous les deux ont falsifié, preuves à l'appui. Tous les deux se sont placés, de ce fait, en dessous des exigences d'un débat des humains sur eux-mêmes. Mais nous excusons volontiers Toto, que nous avons reconnue depuis longtemps et qui nous est sympathique : c'est elle la sœur de Bueno, son exact alter gogo, quand le frère dit gauche la sœur dit droite par simple haine fraternelle, ils pensent pareil, mais dans deux directions opposées. Kabouli, lui, c'est l'instit de campagne, dont il a à peu près le niveau de postillons pontifiants, qui fait la leçon après le douzième blanc sec. Personne ne l'écoute, sauf la sœur de Bueno pour se foutre de sa gueule. Kabouli a essayé de lire une fois l'OT. Bon, c'était après le dix-huitième blanc sec, qui se prend entre le troisième et le quatrième pastis. Depuis, il croit que c'est la lecture de l'OT, auquel il a compris ce qu'on voit, qui l'a fait dégueuler. On ne lui tient pas rigueur de sa fidélité de blatte imbécile à un maître digne de lui, le falsificateur et enculé Voyer, qui a bien mérité ce genre de groupies.
Passons maintenant à l'ignoble. Vaincus, déboutés, sans argument, dans le rouge, les voyéristes deviennent voyérisateurs. Ils retournent à la seule chose qu'ils savent faire : falsifier. La citation attribuée à Adreba Solneman, postée par un autre Fantomas, « Si le falsificateur Voyer n'existait pas, il faudrait l'inventer. », est un faux. La signature est fausse, la phrase est fausse, l'idée est fausse. Voilà ce qui est inventé ici. Les voyéristes sont obligés d'inventer et de nous mettre dans la bouche leurs propres fantasmes sur ce que nous sommes, et sur nos motivations, afin d'exposer les arguments purement fictifs qu'ils combattent comme si c'étaient les nôtres et non pas leurs propres petits horizons misérablement réfléchis. C'est le meilleur exemple de la faillite de leur point de vue. C'est ça le voyérisme. Nous savons bien sûr que dans cette falsification, il y a la volonté de nous provoquer. Mais nous savons aussi que la dénonciation de ce genre de procédés, hautement révélateurs de l'absence d'arguments de l'enculé Voyer que ces procédés viennent défendre, contribue à tracer la frontière entre ce qui défend ce monde et ce qui l'attaque : il est tout à fait remarquable qu'aucun membre de la petite secte n'a jamais dénoncé une falsification venant d'un autre. Et pour souligner cette faille, nous trouvons que notre gravité vaut bien les ricanements de ceux qui voudraient qu'une falsification passe pour une plaisanterie.
Il est vrai qu'on a pu lire, pendant plusieurs semaines, sur le site de l'enculé Voyer à propos de la correspondance qu'il a eue avec Adreba Solneman : « Je pose, désormais, la question que j'aurais pu poser dès le début. Qu'importe que la géniale pensée de ces géniaux penseurs soit falsifiée ou non ? En rien, évidemment d'abord parce qu'elle est infalsifiable puisque dénuée de sens. » Aujourd'hui cette belle question et sa noble réponse ont disparu. Elles n'en restent pas moins une claire justification, voire une incitation, aux falsifications répétées que les fidèles ont pratiquées avec zèle, et dont nous voyons ici le plus récent exemple, toujours destiné à dissimuler les cochonneries du maître.
D'ailleurs, du sérieux à la bouffonnerie, il n'y a jamais bien loin, chez des gens aussi démunis que les résidus du vieux debord of directors. Le menteur de gauche Bueno a immédiatement sauté sur la citation inventée par le voyérisateur impuissant, la prenant visiblement pour vraie, parce qu'elle arrange sa propre façon de voir, pour ressasser un de ses vieux lieux communs, démentis, stupides et haineux. Mais ceci a le mérite de montrer que la falsification de Fantomas a atteint son but : elle a au moins trompé une personne, qui n'est peut-être pas parmi les plus fines, mais qui fait bien partie du camp des roublards : nous avions dû démasquer le menteur pathologique Bueno à propos de l'Argentine.
Terminons par une note plus élevée. Il aura fallu attendre le vingt-neuvième griffonnage du falsificateur Voyer sur notre compte depuis deux mois pour que se fasse jour, dans la lucarne ratatinée de ce vieillard borné, un début de lueur sur ce que nous avons dit. L'enculé, qui insinue par ailleurs avec son Oncle Picsou qu'il ne nous lit pas, découvre soudain avec une stupeur effarée que nous affirmons être opposés à la gloire. Alors même que dans la Grèce antique, il y en avait qui vivaient et mouraient pour la gloire ! Eh oui. Ce qui a paru grand aux plus renommés des Grecs paraît petit aux téléologues modernes, indépendamment même de ce que l'aliénation a révélé sur la gloire. La gloire reste une satisfaction partielle, plus courte que le temps, un spectacle positif de soi, une vaine tentative d'éterniser ce qui était insuffisant. Effectivement, nous ne sommes pas là pour l'argent, et nous ne sommes pas là non plus pour la gloire. Une ambition qui va au-delà, qui dépasse les petits rêves de Voyer, cet intellectuel raté, faussaire et prouteflitch, qui essaie avec autant d'application de se faire voir chez les Grecs, ce n'est pas facile à comprendre, n'est-ce pas ? Difficile à admettre pour la petite secte voyériste qui a basé toute la défense de son falsificateur de maître sur la seule idée que nous prétendions être les concurrents de ce maître, en célébrité ou en gloire. Faux : les prétentions et les ambitions de l'enculé Voyer nous paraissent arriérées et bornées, nous n'en voudrions, effectivement, pour rien au monde ; ces buts sont courts et triviaux, vulgaires comme ses manières, frivoles comme son labeur. Pourtant, pour espérer comprendre l'OT, entrer dans la perspective d'un dépassement de la gloire est un préalable nécessaire. C'est seulement à partir de ce niveau d'exigence qu'on peut saisir pourquoi la malhonnêteté et les falsifications que s'autorisent un Voyer et son petit troupeau de bien-comprenants sont définitivement en contradiction avec la grandeur de notre projet. Nos ennemis sont évidemment ceux qui sont là seulement pour l'argent ou pour la gloire.
PS : Toto, maintenant que tu as la tête dans le cul de Voyer, t'as toujours pas la moindre réserve ? ça sent bon ? Gourmande !
(Texte de 2003.)
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