ACTE V
SCENE PREMIERE

(Au Quartier Général des forces armées à Varsovie.
LECH WALESA dort ; entre GLEMP sans le voir, l’obscurité est complète.)




GLEMP

Enfin me voilà à l’abri. Je suis seul ici, et ce n’est pas dommage, mais quelle course effrénée : traverser toute la Pologne en quatre jours ! Tous les malheurs m’ont assailli à la fois. Aussitôt partie cette grosse bourrique, je vais réciter mon homélie. Bientôt après, je manque d’être lapidé par ces prolétaires enragés. Je perds mon homme de main, Dabrowski, qui était si amoureux de mes attraits, qu’il se pâmait d’aise en me voyant, et même, m’a-t-on assuré, en ne me voyant pas, ce qui est le comble de la tendresse ! Il se serait fait couper en deux pour moi, le pauvre garçon, la preuve, c’est qu’il s’est mis en quatre pour Jaruzelski. Ensuite, donc, je prends la fuite, poursuivi par la foule en fureur. Je quitte la place de la Victoire, j’arrive à la Vistule, tous les ponts étaient aux insurgés. Je passe le fleuve à la nage, espérant ainsi décourager mes persécuteurs. De tous côtés, la populace se rassemble et me poursuit. Je manque mille fois de périr, étouffé dans un cercle de Polonais acharnés à me perdre. Enfin, je trompais leur fureur, grâce à la milice de Jaruzelski. Je me crois sauvé, mais au lieu de me remercier de mes loyaux services et de mes pieux discours, voilà-t-il pas que je me trouve arrêté et emmené ici sous bonne garde. Ah ! je suis mort de frayeur et de froid. Mais je voudrais bien savoir ce qu’est devenu mon gros polichinelle, je veux dire, mon très respectable compère. Lui en ai-je pris de la solidarité, lui en ai-je volé de la réputation, lui en ai je tiré des andouilles ! Et son syndicat Solidarité, qui mourait de faim : il ne voyait pas souvent d’approvisionnement, le pauvre diable. Ah ! la bonne histoire. Mais hélas ! j’ai perdu le fruit de mes opérations ! Et mon trésor est à la cathédrale de Varsovie, ira le chercher qui pourra.

LECH WALESA (commençant à se réveiller)

Attrapez Monseigneur Glemp, faites-lui bouffer sa soutane.

GLEMP

Ah ! Dieu, où suis-je ? Je perds la tête. Ah ! non, Seigneur !
Grâce au Ciel, j’entrevois Monsieur Lech Walesa qui dort auprès de moi.
Faisons le gentil. Eh bien, mon gros bonhomme, as-tu bien dormi ?

LECH WALESA

Fort mal. Elle était bien dure cette Dialectique ! Combat de voraces contre les coriaces, mais les voraces ont complètement mangé et dévoré les coriaces, comme vous le verrez quand il fera jour, entendez-vous, nobles syndicatins.

GLEMP

Qu’est-ce qu’il bafouille ? Il est encore plus bête que quand il est parti. A qui en a-t-il ?

LECH WALESA

Margueritte, Guetta, répondez-moi, sac à merdre. Où êtes-vous ? Ah ! j’ai peur. Mais enfin, on a parlé. Qui a parlé ? Ce n’est pas la Dialectique, je suppose. Merdre ! où sont mes artifices ? Ah ! Je les ai laissés à la paix sociale.

GLEMP (à part)

Profitons de la situation et de la nuit, simulons une apparition surnaturelle, et faisons lui promettre de nous pardonner nos traîtrises.

LECH WALESA

Mais par saint Antoine, on parle, jambedieu ! Je veux être pendu !

GLEMP (grossissant sa voix)

Oui, Lech Walesa, on parle, en effet, et la trompette de l’archange qui doit tirer les morts de la cendre et de la poussière finale ne parlerait pas autrement ! Ecoutez cette voix sévère. C’est celle de saint Gabriel, qui ne peut donner que des bons conseils.

LECH WALESA

Oh ! ça, en effet !

GLEMP

Ne m’interrompez pas ou je me tais, et c’en sera fait de voire giborgne.

LECH WALESA

Ah ! ma gidouille ! Je me tais, je ne dis plus un mot. Continuez Monseigneur l’apparition !

GLEMP

Nous disions, Lech Walesa, que vous étiez responsable de Solidarnoske.

LECH WALESA

Très responsable, en effet, ceci est juste.

GLEMP

Taisez-vous, Depardieu !

LECH WALESA

Oh ! les anges ne jurent pas !

GLEMP (à part)

Merdre ! (Continuant.) Vous avez un allié, Lech Walesa.

LECH WALESA

Parfaitement, la dernière des canailles !

GLEMP

Vous voulez dire que c’est un être charmant.

LECH WALESA

Une horreur. Il a des griffes partout, on ne sait par où le prendre.

GLEMP

Il faut le prendre par la douceur, Maître Walesa, et si vous le prenez ainsi, vous verrez qu’il est au moins l’égal de l’Apollon de Piombino.

LECH WALESA

Que dites-vous qui a du Pinot ?

GLEMP

Vous n’écoutez pas, monsieur Walesa, prêtez nous une oreille plus attentive. (A part.) Mais hâtons-nous, le jour va se lever. Monsieur Walesa, votre allié est adorable et délicieux, il n’a pas un seul défaut.

LECH WALESA

Vous vous trompez, il n’y a pas un défaut qu’il ne possède.

GLEMP

Silence donc ! Votre allié ne vous fait pas d’infidélités.

LECH WALESA

Je voudrais bien voir qui d’autre pourrait lui faire confiance. C’est un curé.

GLEMP

Il ne boit pas.

LECH WALESA

Depuis que la vodka est rationnée. Avant à 9 heures du matin, il était rond et il prenait des bains de vin de messe. Maintenant qu’il se parfume à l’excipient de pape, il sent pas plus mauvais. Ça m’est égal, mais maintenant il n’y a plus que moi à être rond.

GLEMP

Sot personnage ! Votre allié ne vous prend pas votre rôle d’opposition officielle.

LECH WALESA

Non, c’est drôle !

GLEMP

Il ne récupère pas un de vos fidèles.

LECH WALESA

Témoin toute la presse occidentale, qui, pendant que je cuve ma négociation, ne jure plus que par les rumeurs de presbytères.

GLEMP

Tout ceci sont des mensonges, votre allié est un modèle et vous, quel monstre vous faites.

LECH WALESA

Tout ceci sont des vérités, mon allié est un coquin et vous, quelle andouille vous faites.

GLEMP

Prenez garde, Lech Walesa.

LECH WALESA

Ah ! c’est vrai, j’oubliais à qui je parlais. Non je n’ai pas dit ça.

GLEMP

Vous avez renversé Kania.

LECH WALESA

Ce n’est pas ma faute, moi, bien sûr. C’est Monseigneur Glemp qui a voulu.

GLEMP

Vous avez fait mourir des centaines de des milliers d’ouvriers.

LECH WALESA

Tant pis pour eux ! Ils avaient qu’à travailler.

GLEMP

Vous n’avez pas tenu votre promesse envers Kuron et plus tard vous l’avez laissé battre.

LECH WALESA

J’aime mieux que ce soit moi que lui et moi qui règne dans Solidarité. Pour le moment ce n’est ni l’un ni l’autre. Ainsi vous voyez que ça n’est pas moi.

GLEMP

Vous n’avez qu’une manière de vous faire pardonner tous vos méfaits.

LECH WALESA

Laquelle ? Je suis disposé à devenir un saint homme, je veux être évêque et voir mon nom sur le calendrier.

GLEMP

Il faut pardonner à Monseigneur Glemp d’avoir un peu tourné casaque.

LECH WALESA

Eh bien, voilà ! Je lui pardonnerai à sa prochaine volte-face, quand il sera bien rossé, et qu’il m’aura restauré à la tête de l’opposition officielle.

GLEMP

Il en est toqué de sa tête ! Ah ! je suis perdu, le jour se lève.

LECH WALESA

Mais enfin je suis content de savoir maintenant assurément que mon allié me trahissait. Je le sais maintenant de source sûre. Omnis a Deo scientia, ce qui veut dire : Omnis, toute ; a Deo, science ; scientia, vient de Dieu. Voilà l’explication du phénomène. Mais Monseigneur l’Apparition ne dit plus rien. Que ne puis-je lui offrir de quoi se réconforter. Ce qu’elle disait était très amusant. Tiens, mais il fait jour ! Ah ! Seigneur, de par mon syndicat à solidarités, c’est Monseigneur Glemp !

GLEMP (effrontément)

Ça n’est pas vrai, je vais vous excommunier.

LECH WALESA

Ah ! charogne !

GLEMP

Quelle impiété.

LECH WALESA

Ah ! c’est trop fort. Je vois bien que c’est toi, sot abbé ! Pourquoi diable es-tu ici ?

GLEMP

Dabrowski a disparu et je me suis fait arrêter.

LECH WALESA

Et moi, ce sont les Russes qui m’ont pris : les beaux esprits se rencontrent.

GLEMP

Dis donc qu’un bel esprit a rencontré une bourrique !

LECH WALESA

Ah ! eh bien, il va rencontrer l’esprit du beau maintenant ! (Il lui jette la Dialectique.)

GLEMP (tombant accablé sous le poids de la Dialectique)

Ah ! grand Dieu ! Quelle horreur ! Ah ! je meurs ! J’étouffe ! elle me mord ! elle m’avale ! elle me digère !

LECH WALESA

Elle est morte ! Grotesque. Oh ! mais, au fait, peut-être que non ! Ah ! Seigneur ! non, elle n’est pas morte, sauvons-nous. (Remontant sur son pot de chambre.) Pater noster qui es...

GLEMP (se débarrassant)

Tiens ! où est-il ?

LECH WALESA

Ah ! Seigneur ! le voilà encore ! Sot personnage, il n’y a donc pas moyen de se débarrasser de lui. Est-elle morte, cette Dialectique ?

GLEMP

Eh oui, sotte bourrique, elle est déjà toute froide. Comment est-elle venue ici ?

LECH WALESA (confus)

Je ne sais pas. Ah ! si, je sais ! Elle a voulu manger Guetta et Margueritte et moi je l’ai tuée d’un coup de Pater Noster.

GLEMP

Guetta, Margueritte, Pater Noster. Qu’est-ce que c’est que ça ? Il est fou, ma solidarité !

LECH WALESA

C’est très exact ce que je dis ! Et toi tu es idiot, ma giborgne !

GLEMP

Raconte-moi ta négociation, Lech Walesa.

LECH WALESA

Oh ! dame, nom ! C’est trop long. Tout ce que je sais, c’est que malgré d’incroyables pressions personne n’a voulu m’écouter.

GLEMP

Comment, même les bureaucrates ?

LECH WALESA

Ils criaient : Vivent Brejnev et Jaruzelski. J’ai cru qu’on voulait me fesser. Oh ! les enragés ! Et puis ils ont arrêté et torturé Rulewski !

GLEMP

Ça m’est bien égal ! Tu sais que Jaruzelski a acheté Dabrowski !

LECH WALESA

Ça m’est bien égal ! Et puis ils ont tabassé le pauvre Mischnick.

GLEMP

Ça m’est bien égal !

LECH WALESA

Oh ! mais tout de même, arrive ici, charogne ! Mets-toi à genoux devant ton maître (il l’empoigne et le jette à genoux), tu vas subir le dernier supplice.

GLEMP

Ho, ho, Lech Walesa !

LECH WALESA

Oh ! oh ! oh ! après, as-tu fini ? Moi je commence : torsion du nez, arrachement des cheveux, pénétration du petit bout de bois dans les oneilles, extraction de la cervelle par les talons, lacération du postérieur, suppression partielle ou même totale de la moelle épinière (si au moins ça pouvait lui ôter les épines du caractère), sans oublier l’ouverture de la vessie natatoire et finalement la grande décollation renouvelée de saint Jean-Baptiste, le tout tiré des très Saintes Ecritures, tant de l’Ancien que du Nouveau Testament, mis en ordre, corrigé et perfectionné par l’ici présent Maître de Solidarité ! Ça te va-t-il, andouille ?
(Il le tape.)

GLEMP

Grâce, Lech Walesa !
(Grand bruit derrière la porte.)






SCENE II

(Les mêmes. JARUZELSKI se ruant dans la pièce avec ses soldats.)




JARUZELSKI

En avant, mes zombies. Vive l’ordre.

LECH WALESA

Oh ! oh ! attends un peu, monsieur le Polognard. Attends que j’en ai fini avec Monseigneur mon allié !

JARUZELSKI (le frappant)

Tiens ! lâche, gueux, sacripant, mécréant, musulman !

LECH WALESA (ripostant)

Tiens ! Polognard, soûlard, bâtard, hussard, tartare, calard, cafard, mouchard, savoyard, communard !

GLEMP (le battant aussi)

Tiens ! capon, cochon, félon, histrion, fripon, souillon, polochon !
(La soldats se ruent sur eux).

LECH WALESA

Dieu ! quelle répression !

GLEMP

On a des amis, messieurs les Communistes.

LECH WALESA

De par ma chandelle verte, ça va-t-il finir, à la fin de la fin ? Encore un ! Aïe ! si j’avais ici mon syndicat à solidarités.

JARUZELSKI

Tapez, tapez toujours.

VOIX AU DEHORS

Vive Lech Walesa ! notre grande star !

LECH WALESA

Ah ! les voilà, hurrah ! Voilà les Lech Walésistes. En avant, arrivez, on a besoin de vous messieurs des solidarités ! (Entrent les journalistes qui braillent derrière la mêlée.)

MARGUERITTE

C’est une violation des droits d’Helsinki !

GUETTA

Hon ! nous nous revoyons, Monsieuye des solidarités. Défendez-vous vigoureusement pendant que nous faisons circuler une pétition. Une fois toutes les sommités acquises, il n’y aura plus qu’à se sauver !

LECH WALESA

Oh ! ça, c’est mon plus fort. O comme il tape.

JARUZELSKI

Dieu ! sortez les journalistes.

GEORGES MARCHAISKI

Ce n’est rien, maître.

JARUZELSKI

Non, je suis simplement aveuglé par les flashs.

MARGARET THATCHERSKI

Tapez, tapez toujours, ils ont l’air d’aimer ça les gueux.

MARGUERITTE

On approche, suivez le micro, par conséiquent de quoye, je vois la promotion.

GUETTA

Courage, monsieur Walesa.

LECH WALESA

Ah ! J’en fais dans ma culotte. Arrêtez, cornegidouille ! Je suis mort, j’ai tort, je suis pas fort, je vire de bord, corne de Walesa, Ah ! ça diminue.

MARGUERITTE

Il n’y en a plus que deux à interviewer.

LECH WALESA (enseveli sous la Dialectique)

Et moi, et moi ! Dites-le au monde entier, et envoyez-moi tous vos collègues, et vivement.






SCENE III

(La scène représente un compartiment de wagon blindé
entre Varsovie et Swinoujscie.
WALESA, GLEMP et leur suite.)




LECH WALESA

Je vois qu’ils ont renoncé à nous garder.

GLEMP

Oui, Jaruzelski est allé se faire couronner.

LECH WALESA

Je ne la lui envie plus, sa couronne.

GLEMP

Tu as bien raison, Lech Walesa.






SCENE IV

(Le pont d’un navire courant au plus près sur la Baltique.
Sur le pont, LECH WALESA et toute sa bande).



LE COMMANDANT

Ah ! quelle belle brise.

LECH WALESA

Il est de fait que nous filons avec une rapidité qui tient du prodige. Nous devons faire au moins un million de nœuds à l’heure, et ces nœuds ont ceci de bon qu’une fois faits, il ne se défont pas. Il est vrai que nous avons vent arrière.

GUETTA

Quel imbécile !
(Une risée arrive, le navire couche et blanchit la mer.)

LECH WALESA

Oh ! Ah ! Dieu ! nous voilà chavirés. Mais il va tout de travers, il va tomber ton bateau.

LE COMMANDANT

Tout le monde sous le vent, bordez la misaine !

LECH WALESA

Ah ! mais non, par exemple ! Ne vous mettez pas tous du même côté ! C’est imprudent ça. Et supposez que le vent vienne à changer de côté : tout le monde irait au fond de l’eau et les poissons nous mangeront.

LE COMMANDANT

N’arrivez pas, serrez près et plein !

LECH WALESA

Si ! si ! Arrivez. Je suis pressé, moi ! Arrivez, entendez-vous ! C’est ta faute, brute de capitaine, si nous n’arrivons pas. Nous devrions être arrivés. Oh ! oh, mais je vais commander, moi, alors ! Paré à virer ! A Dieu vat. Mouillez, virez vent devant, virez vent arrière. Hissez les voiles, serrez les voiles, la barre dessus, la barre dessous, la barre à côté. Vous voyez ça va très bien. Venez en travers à la lame et alors ce sera parfait. (Tous se tordent, la brise fraîchit.)

LE COMMANDANT

Amenez le grand foc, prenez un ris aux huniers !

LECH WALESA

Ceci n’est pas mal, c’est même bon ! Entendez-vous, monsieur l’Equipage ? amenez le grand coq et allez faire un tour dans les pruniers. (Plusieurs agonisent de rire. Une lame embarque.) Oh ! Quel déluge ! Ceci est un effet des manœuvres que nous avons ordonnées.

GLEMP ET GUETTA

Délicieuse chose que la navigation. (Deuxième lame embarque.)

GUETTA (inondé)

Méfiez-vous de Satan et de ses pompes.

LECH WALESA

Sire garçon, apportez-nous à boire. (Tous s’installent à boire.)

GLEMP

Ah ! quel délice de revoir bientôt la douce France, nos vieux amis et Notre-Dame de Paris.

LECH WALESA

Eh ! nous y serons bientôt, nous laissons à l’instant Notre Dame l’Histoire.

GUETTA

Je me sens ragaillardi à l’idée de revoir ma chère rue des Italiens.

MARGUERITTE

Oui, et nous éblouirons nos compatriotes des récits de nos aventures merveilleuses.

LECH WALESA

Oh ! ça, évidemment ! Et moi je me ferai nommer Maître des Solidarités à Paris.

GLEMP

C’est cela. Ah ! quelle secousse !

MARGUERITTE

Ce n’est rien que le choc des images que nous venons de quitter.

GUETTA

Et maintenant notre noble tâche est de recouvrir à toute vitesse la sombre ignorance de nos compatriotes du poids des mots.

LECH WALESA

Et moi, d’élargir le pays de la liberté, cette frime qui contient toutes les frimes, comme disait jadis Frené Friésel.

GLEMP

Voilà ce que j’appelle de l’érudition. On dit ce pays fort beau.

LECH WALESA

Ah ! messieurs ! si beau qu’il soit, il ne vaut pas la Pologne. S’il n’y avait pas de Pologne, il n’y aurait pas de Polonais !




FIN







Achevé de traduire, à Paris, le 28 décembre 1981.
Agence pour l’Exploration du Jeu.










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