ACTE III
SCENE I
(Siège du KK à Varsovie,
LECH WALESA, GLEMP.)
LECH WALESA
De par ma chandelle verte, me voici comme roi dans ce pays. Je me suis déjà flanqué une indigestion et on va mapporter les comptes rendus de ma célébrité.
GLEMP
Dans quels médias, Lech Walesa ? car nous avons beau être comme rois, il faut être prudents.
LECH WALESA
Monseigneur le primat, ils sont dans Le Monde de merdre et dans Le Figaro de merdre également.
GLEMP
Voilà qui est beau, mais il est encore plus beau dêtre comme rois.
LECH WALESA
Oui, tu as eu raison, Glemp.
GLEMP
Nous avons une grande reconnaissance au vice-président de Solidarité.
LECH WALESA
Qui donc ?
GLEMP
Eh ! Jacek Kuron.
LECH WALESA
De grâce, Monseigneur Glemp, ne me parle pas de ce bouffre. Maintenant que je nai plus besoin de lui il peut bien se brosser le ventre, il naura point sa vice-présidence.
GLEMP
Tu as grand tort, Lech Walesa, il va se tourner contre toi.
LECH WALESA
Oh ! Je le plains bien, ce petit homme, je men soucie autant que de Jaruzelski.
GLEMP
Eh ! crois-tu en avoir fini avec Jaruzelski ?
LECH WALESA
Sabre à solidarités, évidemment ! que veux-tu quil me fasse, ce petit sagouin de général ?
GLEMP
Lech Walesa, fais attention à ce que je te dis. Crois-moi, tâche de tattacher Jaruzelski par tes négociations.
LECH WALESA
Encore me retrouver second. Ah ! non, du coup ! vous mavez fait déjà gâcher bien vingt-deux pages de mes Mémoires.
GLEMP
Fais à ta tête, Lech Walesa, il ten cuira.
LECH WALESA
Eh bien, tu seras avec moi dans la marmite.
GLEMP
Ecoute, encore une fois, je suis sûr que le général Jaruzelski lemportera, car il na pas pour lui le culte de la personnalité.
LECH WALESA
Ah ! saleté ! le culte de la personnalité ne vaut-il pas la personnalité du culte ? Ah ! tu minjuries, Glemp, je vais te mettre en morceaux.
(Glemp se sauve poursuivi par Lech Walesa.)
SCENE II
(Même endroit. LECH WALESA. GLEMP.
Curés et intellos. DABROWSKI. GUETTA. MARGUERITTE.
Délégués. Conseillers économiques et juridiques. ANNA WALENTINOWICZ.)
LECH WALESA
Apportez la caisse à délégués et le crochet à délégués et le couteau à délégués et le bouquin à délégués ! ensuite, faites avancer les délégués.
GLEMP
De grâce, modère-toi, Lech Walesa.
LECH WALESA
Jai lhonneur de vous annoncer que pour renforcer le syndicat je vais éliminer quelques délégués et confisquer leurs mandats.
DELEGUES
Horreur ! à nous, ouvrières et ouvriers !
LECH WALESA
Amenez le premier délégué et passez-moi le crochet à délégués. Ceux qui seront éliminés, je les passerai dans la trappe, ils tomberont dans les sous-sols de la ZOMO et de la rédaction du journal Solidarité où on les vilipendera. (Au délégué.) Qui es-tu, bouffre ?
LE DELEGUE
Délégué de Radom.
LECH WALESA
De combien de syndicalistes es-tu le délégué ?
LE DELEGUE
Trois mille ouvriers.
LECH WALESA
Condamné ! (Il le prend avec le crochet et le passe dans le trou.)
GLEMP
Quelle basse férocité !
LECH WALESA
Second délégué, qui es-tu ? (Le délégué ne répond rien.) Répondras-tu, bouffre ?
LE DELEGUE
Le délégué de Poznan.
LECH WALESA
Excellent ! excellent ! Je nen demande pas plus long. Dans la trappe. Troisième délégué, qui es-tu ? tu as une sale tête.
LE DELEGUE
Délégué de haute Silésie, des villes de Katowice, Zabrze et Bytom.
LECH WALESA
Très bien ! très bien ! Tu ne représentes personne dautre ?
LE DELEGUE
Personne.
LECH WALESA
Dans la trappe, alors. Quatrième délégué, qui es-tu ?
LE DELEGUE
Délégué de Lublin.
LECH WALESA
Combien de syndicalistes représentes-tu ?
LE DELEGUE
Un seul : moi-même.
LECH WALESA
Pour cette mauvaise parole, passe dans la trappe. Cinquième délégué, qui es-tu ?
LE DELEGUE
Délégué de Torun et de Bydgoszcz.
LECH WALESA
Ce nest pas lourd. Tu nas pas dautres mandats ?
LE DELEGUE
Ceux-là me suffisent.
LECH WALESA
Eh bien ! mieux peu que rien. Dans la trappe. Quas-tu à pigner, Glemp ?
GLEMP
Tu es trop féroce, Lech Walesa.
LECH WALESA
Eh ! ma popularité prospère. Je vais faire lire MA liste de MES voix. Anna Walentinowicz, lisez MA liste de MES voix.
ANNA WALENTINOWICZ
Délégué de Gdansk.
LECH WALESA
Commence par là où je nai encore rien promis, stupide bougresse.
ANNA WALENTINOWICZ
Délégué de Lublin, Poznan, haute Silésie, Gdansk, Radom, Bydgoszcz, Torun.
LECH WALESA
Et puis après ?
ANNA WALENTINOWICZ
Cest tout.
LECH WALESA
Comment, cest tout ! Oh bien alors, en avant les délégués, et comme je nen finirai pas davoir tout le pouvoir, je vais faire éliminer tous les délégués et ainsi jaurai tous les mandats. Allez, passez les délégués dans la trappe. (On empile les délégués dans la trappe.) Dépêchez-vous, plus vite, je veux changer des statuts maintenant.
PLUSIEURS
On va voir ça.
LECH WALESA
Je vais dabord réformer les statuts, après quoi nous changerons le programme économique.
PLUSIEURS CONSEILLERS JURIDIQUES
Nous nous opposons à tout changement.
LECH WALESA
Merdre. Dabord, les conseillers juridiques ne seront plus écoutés.
LES CONSEILLERS JURIDIQUES
Et de quoi frimerons-nous ? Nous sommes creux.
LECH WALESA
Vous frimerez de ma proximité si vous êtes dociles.
UN CONSEILLER JURIDIQUE
Horreur.
UN DEUXIEME
Infamie.
UN TROISIEME
Scandale.
UN QUATRIEME
Indignité.
TOUS
Nous nous refusons à conseiller dans des conditions pareilles.
LECH WALESA
A la trappe les conseillers. (Ils se débattent en vain.)
GLEMP
Eh ! que fais-tu, Lech Walesa ? Qui te donnera maintenant des conseils juridiques ?
LECH WALESA
Tiens ! moi. Tu verras comme ça marchera bien.
GLEMP
Oui, ce sera du propre.
LECH WALESA
Allons, tais-toi, bouffre. Nous allons maintenant, Messieurs, passer au programme économique.
LES ECONOMISTES
Il ny a rien à changer.
LECH WALESA
Comment, je veux tout changer, moi. Dabord je veux garder pour mon image de marque la moitié des cotisations.
LES ECONOMISTES
Pas gêné.
LECH WALESA
Messieurs, le Conseil dautogestion établira un impôt de dix pour cent sur les membres du Parti, un autre sur les membres du syndicat, et un troisième sur les mariages et un quatrième sur les décès, de quinze cents zlotys chacun.
PREMIER ECONOMISTE
Mais cest idiot, Lech Walesa.
DEUXIEME ECONOMISTE
Cest absurde.
TROISIEME ECONOMISTE
Ça na ni queue ni tête.
LECH WALESA
Vous vous fichez de moi ! Dans la trappe les Economistes. (On enfourne les Economistes.)
GLEMP
Mais enfin, Lech Walesa, quel chef tu fais, tu élimines tout le monde.
LECH WALESA
Eh merdre ! un peu de dictature ne nous fera pas de mal.
GLEMP
Plus de conseillers juridiques, plus dEconomistes.
LECH WALESA
Ne crains rien, mon doux curé, jirai moi-même de ville en ville ramener le calme, de ma simple présence.
SCENE III
(Dans une usine des environs de Varsovie.
Plusieurs ouvriers sont assemblés, en grève.)
UN OUVRIER (entrant)
Apprenez la grande nouvelle. Kania est renversé, le Bureau Politique est mis en minorité, le général Jaruzelski a pris le pouvoir sous les ordres de lUnion soviétique. De plus, Lech Walesa massacre la démocratie dans Solidarité.
UN AUTRE
Jen sais bien dautres. Je viens du KK à Varsovie où jai vu éliminer trois cents délégués et conseillers juridiques et économiques. Et il paraît que les prix vont doubler et que cette Walesalope viendra elle-même essayer de nous les faire avaler.
TOUS
Grand Dieu ! quallons-nous devenir ? Lech Walesa est un affreux sagouin et son clan est, dit-on, abominable.
UN OUVRIER
Mais, écoutez : ne dirait-on pas quon frappe à la porte ?
UNE VOIX (au dehors)
Corne gidouille ! Ouvrez, de par ma merdre, pu saint Jean, saint Pierre et saint Nicolas ! ouvrez, sabre à solidarités, corne solidarités, je viens chercher votre accord ! (La porte est défoncée, Lech Walesa pénètre suivi de son service dordre.)
SCENE IV
LECH WALESA
Qui de vous est le délégué local ? (Un ouvrier savance.) Comment te nommes-tu ?
LE DELEGUE
Alfred Jarry.
LECH WALESA
Eh bien, cornegidouille, écoute-moi bien, sinon ces messieurs te couperont les oneilles. Mais vas-tu mécouter à la fin ?
ALFRED JARRY
Mais, président, vous navez encore rien dit.
LECH WALESA
Comment, je parle depuis une heure. Crois-tu que je vienne ici pour prêcher dans le désert ?
ALFRED JARRY
Loin de moi cette pensée.
LECH WALESA
Je viens donc te dire, tordonner, te signifier que tu aies à produire et exhiber promptement laccord enthousiaste des ouvriers de ton entreprise. Allons messieurs les Economistes, expliquez ici les contraintes nationales. (On apporte une liste de hausses de prix).
OUVRIERS
Lech Walesa, de grâce, ayez pitié de nous. Nous sommes de pauvres ouvriers.
LECH WALESA
Travaillez ! Ou si vous faites grève, Solidarité vous abandonnera et vous irez tous en enfer ! Cornegidouille, je suis le chef peut-être !
OUVRIERS
Ah, cest ainsi ! Aux armes ! Vive la grève sauvage ! Ne comptons que sur nous pour libérer la Pologne et le monde entier !
LECH WALESA
En avant, messieurs du Service dOrdre. Faites votre devoir : protégez-moi. (Une lutte sengage, lusine est détruite et Lech Walesa senfuit seul à travers la plaine.)
SCENE V
(Une casemate des fortifications de Torun.
JACEK KURON, enchaîné ; LECH WALESA.)
LECH WALESA
Ah ! citoyen, voilà ce que cest, tu as voulu que je te paye ce que je te devais, alors tu tes révolté, parce que je nai pas voulu, tu as conspiré, te voilà coffré. Cornesolidarité, cest bien fait, et le tour est si bien joué, que tu dois le trouver toi-même fort à ton goût.
JACEK KURON
Prenez garde, Lech Walesa. Depuis que Kania est renversé, vous avez commis plus de désinvoltures quil nen faudrait pour saliéner tous les ouvriers de Pologne. La crainte du Parti, traqué, et la colère des délégués, bafoués, crient vengeance et ces cris seront entendus.
LECH WALESA
Eh ! mon bel ami, vous avez la langue fort bien pendue. Je ne doute pas que si vous échappiez il pourrait en résulter quelques complications, mais je ne crois pas que les casemates de Torun aient jamais lâché quelquun des honnêtes garçons quon leur avait confiés. Cest pourquoi, bonne nuit, et je vous invite à dormir sur les deux oneilles, bien que les rats dansent ici une assez belle sarabande, à laquelle vos nombreux séjours vous ont sans doute habitué. (Il sort, les miliciens viennent verrouiller toutes les portes.)
SCENE VI
(Le Kremlin.
LEONID BREJNEV et sa cour ; JACEK KURON.)
LEONID BREJNEV
Cest vous, infâme scribouillard, qui avez coopéré au renversement de mon vassal Kania ?
JACEK KURON
Maître, pardonnez-moi, mais jai été entraîné malgré moi par Lech Walesa.
LEONID BREJNEV
Oh ! laffreux menteur. Enfin, que désirez-vous ?
JACEK KURON
Lech Walesa a demandé que je sois emprisonné sous prétexte de conspiration, je suis parvenu à méchapper et jai couru cinq jours et cinq nuits à travers les steppes pour venir implorer Votre gracieuse miséricorde.
LEONID BREJNEV
Que mapportes-tu comme gage de ta soumission ?
JACEK KURON
Ma plume de scribouillard et un plan détaillé des projets de Solidarité.
LEONID BREJNEV
Je prends le plan et garde la plume, mais sache que je ne veux dautre propagande que signée de ma propre main.
JACEK KURON
Un des pairs de Kania, le général Jaruzelski, est encore au pouvoir, je ferai tout pour le maintenir.
LEONID BREJNEV
Quel grade avais-tu dans larmée polonaise ?
JACEK KURON
Troufion deuxième classe et tailleur de crayons.
LEONID BREJNEV
Cest bien, je te nomme troufion dernière classe au 10e régiment de blindés et gare à toi si tu trahis. Si tu te bats bien, tu seras récompensé.
JACEK KURON
Ce nest pas lidéologie qui me manque, Maître.
LEONID BREJNEV
Cest bien, disparais de ma présence.
(Kuron sort.)
SCENE VII
(La salle de réunion du KK.
LECH WALESA, GLEMP et les Economistes.)
LECH WALESA
Messieurs, la séance est ouverte et tâchez de bien écouter et de vous tenir tranquilles. Dabord nous allons parler du programme de léconomie ensuite nous parlerons dun petit système que jai imaginé pour faire venir le beau temps et conjurer la pluie.
UN ECONOMISTE
Fort bien, monsieur Walesa.
GLEMP
Quel sot homme.
LECH WALESA
Monseigneur de ma merdre, garde à vous, car je ne souffrirai pas vos sottises. Je vous disais donc, messieurs, que léconomie va passablement. Un nombre considérable de grèves se répand chaque jour dans le pays. Malgré cela nous pouvons encore négocier sans craindre de perdre notre place.
LECONOMISTE
Et les nouvelles augmentations, monsieur Walesa, vont-elles bien ?
GLEMP
Point du tout. Limpôt sur le mariage na encore produit que onze zlotys, les gens baisent sans payer, le pays sombre dans le hooliganisme et la débauche.
LECH WALESA
Sabre à solidarités, corne de ma gidouille, Monseigneur lEconomiste jai des oneilles pour parler et vous une bouche pour mentendre. (Eclats de rire.) Ou plutôt non ! Vous me faites tromper et vous êtes cause que je suis bête ! Mais corne de Walesa ! (Un messager entre.) Allons bon qua-t-il encore celui-là ? Va-t-en, sagouin, tu vois bien que je fais mon numéro.
GLEMP
Ah ! le voilà dehors, mais il y a une lettre.
LECH WALESA
Lis-la. Je crois que je perds lesprit ou je ne sais pas lire. Dépêche-toi, bouffre, ce doit être de Kuron.
GLEMP
Tout justement. Il dit que Brejnev la accueilli très bien, quil va envahir la Pologne pour consolider Jaruzelski et que toi tu seras tué.
LECH WALESA
Ho ! Ho ! Jai peur ! jai peur ! Ha ! Je pense mourir. O pauvre négociateur que je suis, que devenir, grand Dieu ? Ce méchant homme va me destituer. Saint Antoine et tous les saints, protégez-moi, je vous donnerai une partie de ma gloire et je brûlerai des cierges pour vous.
(Il pleure et sanglote).
GLEMP
Il ny a quun parti à prendre, Lech Walesa.
LECH WALESA
Lequel, mon doux seigneur ?
GLEMP
La guerre civile !!
TOUS
Vive Dieu ! voilà qui est noble !
LECH WALESA
Oui et je perdrai encore du prestige.
PREMIER ECONOMISTE
Courons, courons organiser la clandestinité.
DEUXIEME
Et réunir des vivres.
TROISIEME
Et transformer les usines en forteresses.
QUATRIEME
Et prendre largent pour les armes.
LECH WALESA
Ah ! non, par exemple ! Je vais te tuer, toi, je ne veux pas darmes. En voilà dune autre ! Jétais payé pour éviter la guerre et maintenant il faut la faire à mes dépens. Non, de par ma chandelle verte, faisons la guerre puisque vous en êtes enragés, mais sans arme.
TOUS
Vive la guerre !
SCENE VIII
(Gdansk, le 12 décembre 1981 à 24 heures.)
DELEGUES ET ECONOMISTES
Vive la Pologne ! Vive Lech Walesa !
LECH WALESA
Ah ! Glemp, donne-moi la bénédiction et mon billet davion, je vais être bientôt tellement en danger quil vaudrait mieux que faille négocier.
GLEMP
Fi, le lâche.
LECH WALESA
Ah ! Voilà le siège de Solidarité à Varsovie qui ne répond plus et les délégués ici qui rentrent sans se douter quils vont être arrêtés dans la nuit !! Je nen finirai jamais et les chars avancent et vont me tuer. (Lech Walesa, très chargé, laisse choir plusieurs rouleaux de papier.)
UN DELEGUE
Président Walesa, voilà les accords de Gdansk qui tombent.
LECH WALESA
Ji tou tue au moyen du micro à merdre si tou me parles encore des accords de Gdansk.
GLEMP
Comme il est veau avec son attaché-case américain et son costume polonais. On dirait Achille Zavatta.
LECH WALESA
Ah ! maintenant je vais prendre lavion. Avancez, messieurs, lavion à solidarités.
GLEMP
Lech Walesa, ton avion ne saurait plus te porter, il ny a plus dessence depuis cinq mois.
LECH WALESA
Est-elle bonne celle-là ! Il y a toujours de lessence pour Lech Walesa ! Vous vous fichez de moi, ou vous vous servez de mon avion derrière mon dos ? (Glemp rougit et baisse les yeux.) Alors quon apporte un avion du Parti, mais je nirai pas à pied, cornegidouille !
(On amène un avion militaire.)
LECH WALESA
Corne physique, quelle trouille jai ! Mais ça mest égal, je pars en négociation et je convaincrai tout le monde. Gare à qui ne marchera pas droit. Ji lon fait un dernier sourire pour les photographes avec les petits nenfants.
GLEMP
Bonne chance, Lech Walesa.
LECH WALESA
Joubliais de te dire que je te confiais Solidarité. Mais jai sur moi des pièces compromettantes, tant pis pour toi si tu cherches à me doubler. Je te laisse pour te surveiller Mgr Dabrowski. Adieu, Glemp.
GLEMP
Adieu, Lech Walesa. Convaincs bien Brejnev.
LECH WALESA
Pour sûr. Torsion du nez et des dents, extraction de la langue et enfoncement du petit bout de bois dans les oneilles. Ha Ha.
(Lavion senvole.)
GLEMP (seul)
Maintenant que ce gros pantin est parti, tâchons de faire nos affaires, nous mettre daccord avec Jaruzelski et nous partager comme autrefois, lui le pouvoir, moi lopposition.
FIN DU TROISIEME ACTE
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