Posted by Dennes Mussein-Seufz on April 10, 2001 at 05:25:22 PM EDT:
« Le commencement est à la fin » est une sottise que nous prête la Weltfausseté. Si nous avons jamais dit une chose pareille, c'est une faute de notre part, une inattention. Nous avions repris explicitement Papy Voyer sur sa lecture de Hegel concernant le commencement et l'origine. L'origine se trouve à la fin, et le commencement, comme son nom l'indique, au commencement. A l'origine, on comprend le commencement, mais on ne commence pas. Ce qui nous semble le plus approchant de ce que cette Weltfausseté croit avoir compris chez nous est « ... que la fin n'est pas dans le commencement (c'est plutôt l'inverse)... » (message 3757), ce qui signifiait que la fin révèle le commencement, mais ne voulait pas dire que « le commencement est à la fin ».
Ce commencement nous a entraînés au bref et passionnant message suivant, qui montre combien il nous est difficile d'acquérir la distance qui nous sied, quand nous sommes encore une fois confrontés à la calomnie et au mensonge. Contrairement à un Voyer, le théoricien de la résignation, nous pensons que non seulement on peut répondre à la calomnie avec des arguments, mais qu'il vaut mieux avoir des arguments pour y répondre.
Tous nos fans, en particulier les téléogogos et otistes intermittents du cirque de la voyérisation, sont donc conviés à partager la joie éruptive et ludique de ces révélations des nouveaux Progrès des Procédés de la Misère, ce qui eût fait un excellent titre, qu'ils veuillent bien en prendre note.
Afin de montrer la petitesse et la mesquinerie chronique avec lesquelles les otistes se plaisent à méticuleusement déformer et avilir tout ce qui leur tombe entre les pattes, j'ai donc décidé de leur répondre encore une fois point par point.
Afin de montrer la petitesse et la mesquinerie chronique dans laquelle les voyéristes, otistes s'il en est, se plaisent à méticuleusement déformer et avilir tout ce qui leur tombe entre les pattes, nous avons donc décidé de répondre cette fois point par point à la Weltfausseté.
Tout le monde le sait maintenant, quand le Doktor Weltfaust a tort il le reconnaît aussitôt et quand il a raison, il ne s'écrase jamais.
Tout le monde le sait maintenant, quand l'observatoire de téléologie a tort il le reconnaît aussitôt et quand il a raison, il le dit.
Tout le monde le sait maintenant : la Weltfausseté est la vulgarité grotesque et tricheuse au service de l'autoglorification impuissante et malhonnête.
C'est pourquoi je vais encore une fois, à la grande joie des aficionados du Webboard, bouffer du néo-téléologue. Aujourd'hui ce n'est pas shabbat, mais ça va, j'ai le temps et il fait beau, je suis dans mon jardin sous le parasol - je me sers un triple « dry martini » avec une seule olive et je bois à la santé de mon chouchou Voyer - la chose va me prendre 3 ou 4 heures de travail, mais ça en vaut la peine, comme on le verra.
Pour remettre une Weltfausseté à sa place, il faut une patience que tous les téléologues n'ont pas. Mais soutenir notre parole n'est pas seulement une question de polémique, même si retraverser pour cela le tunnel de la pensée pestilentielle d'une Weltfosse doit nous laisser la nausée longtemps après que nous en serons sortis.
Il y a une grande différence entre la Weltfausseté et l'OT : la Weltfausseté n'a jamais encore rien dit que des insanités et des effets d'annonce en théorie.
Il y a deux choses que seuls sur ce site connaissent l'enculé Voyer et l'OT. La première c'est que, lorsqu'on présente un discours avec du contenu, on propose du positif, on donne une surface pour se faire attaquer ; la seconde, c'est la gravité d'avoir été falsifié. La Weltfausseté, comme tous les autres intervenants, ne connaissent ces deux expériences qu'en touristes, sans en avoir le vécu, et pour cause. Seuls Voyer et l'OT, ici, ont fait usage de la gravité de la parole, et seuls Voyer et l'OT le savent, même si tous les autres éprouvent tous les jours, à leur petite manière, cette gravité de la parole de Voyer et de l'OT. Sur ce plan, la différence entre Voyer et l'OT, c'est que la parole de Voyer est un fossile de vingt ans alors que celle de l'OT est vivante.
1] Je réponds tout d'abord à la première accusation en citant deux passages de ma deuxième missive à Obertopp où j'expliquais les raisons de mon opposition à la publication de ces lettres :
- « Je considère l'idée de vouloir balancer sur le forum « nos trois lettres particulières » comme saugrenue et non-stratégique. Je ne vois aucun intérêt à ce que notre échange privé où il est justement et surtout question de l'OT et qui ne contient rien de consistant d'un point de vue « théorique » soit publié sur ce forum. » ( J'avais en effet précisé plus haut : « J'ai écrit sur ce forum que je ne parlerai plus de l'OT [ sauf kolossale saloperie]. Il n'y a pas eu de saloperie, au contraire ces imbéciles boudent et n'interviennent plus sur ce forum. Donc, je n'ai qu'une parole et je m'en tiens à ce que j'ai écrit ». )
- « Ce que je vous dis et la manière dont je vous le dis, dans une lettre privée, n'est pas destiné à être lu par n'importe qui. Ensuite, soyons clairs, je ne conçois une intervention dans ce forum que dans le style « panzerfaust », c'est à dire : « gifles et coups de pied au cul » et pas dans le style « correspondance privée rendue publique ».
Voilà donc pourquoi le méchant Dr Weltfaust s'était opposé à cette publication. Il était prisonnier de sa parole. Cet idiot avait dit qu'il ne parlerait plus de l'OT. Et, on l'a bien vu, c'est seulement la publication par l'OT de : « Progrès de la falsification » [ où ces saltimbanques, après plusieurs mois à faire profil bas, revenaient à la charge pour répéter, comme si de rien n'était, les mêmes inepties et mensonges que j'avais détruit dans mon « Entretien » ] qui me décida à rompre mon serment et à revenir sur le forum pour encore une fois y « vidanger la merde ».
Le pseudonyme le plus cirque de toute la clique des voyérisateurs, Dr Weltfaust, revient en jouant les vertus : s'il ne voulait pas publier ses petites machinations anti-OT d'il y a un an sur le debord of directors c'était parce qu'il était prisonnier de sa parole. Il avait assuré qu'il ne reparlerait plus de l'OT, sauf kolossale saloperie. Aussitôt après avoir fait cette sortie de commedia dell'arte, le bouffon s'est empressé d'aller putasser une Obertopp pour parler en privé de ce dont il venait d'assurer qu'il ne reparlerait plus en public. Dans quel but ?
Ce noble défenseur de la falsification, ce beau prince du miroir magique, oublie sans doute quelque peu qu'il est obligé de revenir aujourd'hui une fois encore sur sa parole, parce qu'il n'a pas de parole. Il est obligé de revenir, non parce qu'il y aurait eu quelque kolossale saloperie de notre part, mais parce que les deux menteurs (Obertopp et Bueno) auxquels il avait fait appel dans sa recherche misérable d'alliés anti-OT ont publié une partie de cette correspondance contre son avis ; et que l'OT en a profité pour montrer, en passant, sa misère d'alors et de maintenant, qui est restée fondamentalement la même. Quelle kolossale saloperie l'empêchait de se taire en octobre 2000 quand il a essayé, sous la risée, de revenir dans sa bataille perdue, « vidanger la merde » comme le lui ordonne son miroir magique ? Quelle kolossale saloperie l'empêche de tenir cette même parole, dont il est si peu « prisonnier », en avril 2001 ? Cette vertu digne de son maître parlera de nous encore longtemps, avec des trémolos de bouffon étranglé, quelle que soit sa parole de rigolo.
A la suite de cet échange (juin 2000) je n'ai plus eu aucun contact avec Obertopp, ni d'ailleurs avec aucun autre intervenant du forum. Je n'ai donc participé à aucune pression ni à aucunes tractations relativement à cette correspondance. Et, si je livre maintenant ces trois lettres à la publicité, c'est pour que chacun puisse juger de la "méthode Weltfaust" et puisse comparer ensuite avec les "méthodes" de l'OT .
Dans 'Lettres1/2.' nous avons eu confirmation que la Weltfausseté ment, à la façon de l'Obertopp, mais elle au moins mentait par bêtise, en face, en public. On y trouve l'extrapolation de ce qu'il lit, mais entre guillemets, comme s'il nous citait. Voici ce que nous prête ce tordu : « nous mentons, nous sommes vicieux et malhonnêtes, etc. ». Dans la phrase suivante ce menteur caractérisé se sent obligé d'affirmer « (...) je ne mens pas, je ne suis pas vicieux ni malhonnête ». Extraordinaire !
Voici ce que nous avions dit : « Comme tous les pauvres modernes, nous trichons, nous feignons, nous mentons parfois à l'ennemi, puisque après deux grandes vagues de révolte battues nous survivons encore, dans un monde qui s'est fait contre nous. Si l'on est ennemi de ce monde, soit on meurt dans la bataille, soit on y survit et on est alors contraint de composer, c'est-à-dire aussi de mentir à ce monde. Le mensonge est toujours une forme de conservation, même si, comme à la guerre, il peut servir à préparer une offensive. En tant qu'individus isolés, contraints à l'individualité, fondus dans la foule, nous en partageons la malhonnêteté, les vices, la misère. Mais en tant que téléologues, en tant que tentative d'exprimer notre aliénation réciproque, en tant que discours public contre une société qui ne tolère pas seulement mais encourage et même contraint aux indignes petits arrangements avec la vérité, nous ne mentons pas : nous n'y avons aucun intérêt, contrairement aux petits roquets qui pullulent autour de nous. » Et c'est bien différent de ce que le menteur nous fait dire. A part peut-être Ben Aziz, qui casse sûrement la gueule à chaque flic qu'il croise dans la rue, nous composons tous.
La Weltfausseté sous son parasol est donc doublement un menteur : une première fois parce qu'elle trafique une citation ; une deuxième fois parce qu'elle prétend ne jamais mentir.
Ce menteur nous assure maintenant qu'il n'y a pas eu de tractations. Quoique nous sachions qu'un menteur démasqué sur un mensonge ne ment pas tout le temps ni sur tout, nous serions fous de le croire sur parole.
Nous pensons également qu'il ment en affirmant qu'il n'a plus eu d'échange « avec aucun autre intervenant du forum », car nous ne croyons à aucun moment que la publication de ses kilomètres de calomnies sur le site de Papy Voyer, quelques mois plus tard, ait pu se faire sans quelque échange avec Papy Voyer ou au moins son secrétaire l'enculé Nichts, tous deux intervenants sur ce site.
2 ] Pourquoi je ne tire pas sur les ambulances.
Mon « Entretien avec le Dr Weltfaust » disponible sur ce forum, sur le site OT ainsi que sur le site du Feld-Maréchal Voyer présente l'avantage d'intégrer scrupuleusement l'argumentation de l'adversaire telle qu'elle apparaissait dans le cours du déploiement de la polémique ainsi que la réfutation « en direct » de cette argumentation. J'avais conçu cet « Entretien » de telle façon qu'il en soit ainsi. Et les otistes avaient marché à fond la caisse, sans comprendre un seul instant de quoi il était question et ce qui était en jeu dans cet « Entretien ».
a] Si on lit maintenant seulement cet « Entretien », on comprend parfaitement qu'elles sont les positions de l'OT et on assiste à la destruction méthodique de ces positions.
b] Si on lit seulement les réponses de l'OT à Weltfaust ( et j'ai maintes fois recommandé la lecture des « réponses » que m'ont fait les otistes ) on ne comprend rien. Ou plutôt, on croit comprendre que je suis un abruti que les génies de l'OT écrabouillent à chaque fois avec une écoeurante et déconcertante facilité.
Si on lit seulement les textes de la Weltfausseté, on ne comprend rien à l'OT. Il n'y a notamment pas la moindre allusion aux réfutations claires et concrètes que nous avons faites de ce que ce pseudo-théoricien appelait la « substance universelle » et de ses positions grotesques et contradictoires sur l'infini. Si on lisait seulement les textes de l'OT, on ne comprendrait que le point de vue de l'OT sur la Weltfausseté. Il faut donc lire les deux points de vue.
Rappelons que sur le site de l'enculé Voyer ne figurent que les textes de la Weltfausseté, et que sur le site de l'OT figurent les textes de la Weltfausseté et les répliques de l'OT. Il n'est donc nulle part possible de lire seulement les textes de l'OT, sauf en faisant le choix délibéré de sauter les textes de la Weltfausseté sur le site de l'OT (c'est aussi facile que d'y sauter les textes de l'OT), alors que sur le site de l'enculé Voyer, il n'est pas possible de lire les réponses de l'OT. La Weltfausseté exhorte volontiers à lire nos textes, mais pas au point d'exiger de son éditeur, l'enculé Voyernichts, qu'il fasse paraître nos réponses à côté de ses tonnes de litanies, de calomnies et d'insultes. On comprend trop bien pourquoi.
Par ailleurs nous avons fort bien compris à quoi servaient les textes de la Weltfausseté, comme nous le disons justement dans ces réponses : carriérisme théoricien à l'ancienne, délires haineux dont la Weltfausseté est obligée de se défendre avec haine sinon elle passe elle-même au tribunal de la critique du caractère (gargl !), calomnie putassière pour fourrer son groin dans le cul de l'enculé Voyer (pas de chance, c'est plein), effets d'annonce à la chaîne pour préparer une entrée fantasmée sur la scène en tant que Grand Théoricien. Mais pour cela, il faut d'abord expulser les téléologues, qui occupent ce terrain, indispensable à cette carrière fantasmée, et où une Weltfausseté ne s'imagine que seule, au-dessus de la contradiction.
Selon l'OT, j'étais après cet échange de tirs « à l'infirmerie en fort piteux état ». Très bien, c'est ce que eux disent. Selon moi, j'avais réfuté le scénario sur la pseudo-falsification voyeriste ( ils avaient été obligé de rewriter celui-ci à la hâte en disant que finalement Voyer ne l'avait peut-être pas fait exprès et depuis ils ont été obligé de rectifier la chose encore une fois comme on l'a vu ) et j'avais ridiculisé le charabia sur « tout finir » ( Vouloir finir l'humanité, c'est comme vouloir chier son trou du cul ) au point qu'ils parlent maintenant de moins en moins de cette géniale « fin de l'humanité » qui signifierait « la mort de tous les petits êtres humains ». J'avais fini par comprendre au cours de cette polémique que ce ridicule extrémisme verbal, mélange de provocation puérile et de roublardise, n'était en fait qu'une variante new age de la fameuse « esthétique du discours incendiaire qui se contemple lui-même à ses propres lueurs lyriques, et trouve qu'il fait déjà plus chaud » dont parlaient Debord et Sanguinetti dans la "Véritable scission". Mehdi Belhaj Kacem en sait certainement quelque chose.
c] Si on lit l'intégralité de la « dispute » telle qu'elle a eu lieu chronologiquement, ce n'est pas à moi ni à l'OT (puisque nous sommes les acteurs de la chose) de trancher. Et j'avais logiquement mis fin à cet « Entretien » en en appelant au jugement et au verdict du public.
On remarquera que le fait que la Weltfausseté était à l'infirmerie en piteux état n'est en rien contradictoire avec sa prétention d'avoir réfuté quoi que ce soit.
Notre perception de la falsification contre Adreba Solneman s'est modifiée au fur et à mesure que nous avons intégré les ridicules assertions des voyérisateurs, qui changeaient au gré de leur imagination et de leur mauvaise foi, notamment sous la plume de la Weltfausseté, qui invente des raisons de plus en plus invraisemblables aux tromperies caractérisées de son fumier de maître. Ceci n'enlève ni n'ajoute rien à ce que Voyer est un falsificateur.
Nous avons réfuté le charabia anti-finitiste de la Weltfausseté (l'infini de l'humanité c'est comme vouloir chier son trou du cul), et si nous parlons moins de cette géniale « fin de l'humanité », c'est parce que l'idée fait désormais son chemin, sans que personne n'ait encore été capable de la contredire efficacement. La fin de l'humanité contient évidemment la mort de tous les petits êtres humains, ce que les arrivistes empêchés comme la Weltfausseté ne peuvent pas concevoir autrement que comme Panzermassacre. Regarde-toi dans le miroir, impuissant.
Nous avons compris assez tôt dans cette polémique que ce ridicule extrémisme verbal, mélange de provocation puérile et de roublardise calomniatrice, n'était en fait qu'une variante new age de la fameuse « esthétique du discours incendiaire qui se contemple lui-même à ses propres lueurs lyriques, et trouve qu'il fait déjà plus chaud » dont parlaient Debord et Sanguinetti dans 'la Véritable Scission'. Mehdi Belhaj Kacem en sait certainement quelque chose.
Nous n'avons pas besoin d'en appeler, en petit démagogue boulevardier, aux jugements et au verdict du public.