t i m e   o u t

 

 
         

 

 

 

   
Chose publique 

 
         
Une bibliothèque de téléologue en 2009
ou un horizon du dilettantisme revendiqué
 
 
 
         
         
       
           

 

 

Du désagrément des bibliothèques privées


Découvrir une bibliothèque privée est devenu, au début du XXIe siècle, un exercice rare, et qui est presque toujours décevant. La déception, d’ailleurs, contraste avec les éloges qui accompagnent ces ébauches de découverte. Objet de décoration et de socialité pauvre, la mise à nu des livres génère l’hypocrisie bien-pensante et les politesses qui n’engagent pas. Cette attitude est d’ailleurs le reflet de la lecture, quand elle a perdu sa gravité profonde et les joies de l’espoir, des idées et des autres humains, c’est-à-dire de la lecture passive, celle qui ne sert à ouvrir aucun horizon.

D’abord, on n’est jamais convié à découvrir la bibliothèque d’un particulier. Lorsqu’on se trouve dans une pièce d’étagères remplies, c’est toujours pour une autre raison : on vient manger, discuter, travailler, débattre, mais pas découvrir une bibliothèque. La bibliothèque est un décor, un outil de travail, une perspective, et on la frôle du regard sans jamais vraiment détailler dans l’ensemble et dans le particulier cet étalage de savoir aggloméré. On n’a jamais le temps de pénétrer cette matière, et le visiteur le sait si bien qu’il se garde presque à tous les coups d’essayer. Le regard s’arrête sur une tranche, une couleur, un titre, puis un autre, une main pioche un volume, comme au hasard, l’ouvre et le repose. Mais l’organisation même de la bibliothèque n’est que très rarement comprise par l’invité, même s’il vient souvent. Car l’organisation d’une bibliothèque est quelque chose de compliqué, qui varie en fonction des contenus, et qui est généralement à l’appréciation unique du compilateur : par dates d’acquisition, par éditeurs, par genres, par auteurs, par thèmes, un mix de tout cela, etc. Mais il n’y a aucune règle sûre, aucun précepte canonique dont les commandements auraient été éprouvés par une expérience vérifiable ou des arguments comparatifs au moins vraisemblables.

Ensuite, il y a dans une bibliothèque une sorte de vanité de culture générale, qui n’est jamais très agréable. Cette vanité est d’autant plus répréhensible aujourd’hui qu’elle est plus transparente. Ce qu’on appelle la culture générale a perdu, en cent ans, ses contours précis. Alors que dans la première moitié du XXe siècle, les grands auteurs du XIXe siècle, Goethe, Hugo dans la littérature, ou Hegel et Nietzsche dans la théorie, étaient indiscutables au point de participer à un socle commun à tous les lettrés occidentaux, aucune unanimité n’est permise pour aucun auteur du siècle précédent, si bien que le tronc commun s’est évasé en branches secondaires, toutes discutées. De plus, le nombre de ces branches secondaires s’est considérablement multiplié. Ainsi par exemple, la littérature américaine récente, la sexologie, le roman chinois, la sociologie, la linguistique, et toutes les réflexions sur les médias ou l’informatique constituent d’immenses domaines, indispensables aux uns, superflus pour la majorité. Le consensus sur le tronc commun de la culture générale a été noyé dans l’inflation des spécialités.

La découverte d’une bibliothèque privée, cependant, lorsque le visiteur tente de l’évaluer dans son ensemble, suit en général les règles de reconnaissance du tronc commun : on évalue d’abord la quantité des ouvrages, puis, ayant renoncé à comprendre la structure, le visiteur fixe un ou deux points parce qu’ils représentent des titres qui lui sont familiers, à partir desquels il irradie – et il est rapidement découragé. En effet, ce qu’on voit dans la bibliothèque d’un autre, c’est d’abord tout ce qu’on possède soi-même – et c’est très peu de choses la plupart du temps (et si c’est beaucoup de choses, c’est aussi embarrassant et ennuyeux que de porter la même robe qu’une autre jeune fille le soir de son premier bal), ce qui ne manque pas d’entraîner pour conclusion qu’on se situe à grande distance de l’organisateur de la bibliothèque qu’on examine. Ensuite, on voit les livres qu’on connaît, mais qu’on ne possède pas : une partie d’entre eux, nous les avons aliénés, mais la majorité nous ne les voudrions pas – et nous jugeons là en silence du mauvais goût de l’autre. Puis, pour l’essentiel, ce sont des ouvrages inconnus, dont on ne connaît pas le titre et souvent pas l’auteur ; mais ces inconnus n’aiguisent pas beaucoup notre curiosité en général, mais plutôt notre dédain, car si nous n’en avons jamais entendu parler, ce n’est pas qu’ils recèlent des mystères et des délices dont nous ne saurions nous passer, mais plutôt qu’ils n’ont pas su se glisser jusqu’à notre réserve de connaissance déjà pleine à craquer, et nous concluons aujourd’hui probablement au contraire d’il y a cent ans qu’ils ne valent donc pas la peine.

Si, du reste, nous continuions, après ces premiers dégoûts, à détailler la bibliothèque que nous investiguons, nous tomberions alors sur deux défauts principaux : les atrophies et les hypertrophies. Les atrophies sont toutes les lacunes consternantes : aucun livre de poésie, pas un seul ouvrage de tel auteur qui pour nous est le plus grand de son siècle, des pans entiers de connaissance indispensables sont manquants. Là aussi, l’inflation des pans de connaissance depuis cent ans a rendu inévitable cette visibilité de l’atrophie. Les premiers commentaires d’un découvreur d’une bibliothèque sont très souvent : « tiens, tu ne connais pas untel, il faut que je te le prête », ou bien « l’ésotérisme juif est vraiment très riche, il faudra que je vous le fasse découvrir, faites-moi penser de vous faire parvenir quelques références sur la kabbale » ou encore « je viens de découvrir le nouveau roman, eh bien c’est plus décrié que ça ne le mérite ».

L’hypertrophie, elle, est beaucoup moins commentée. Elle entraîne plus la gêne, car elle dénote d’un goût ou d’un intérêt particulier pour un auteur ou pour une thématique. Ainsi par exemple, l’un aura-t-il tous les livres de Perutz, l’autre un rayon trop fourni sur la cuisine japonaise, et le troisième sera fier de « collectors » de romans policiers. Ce pédantisme pour un détail, cette attention exagérée sont présents dans toutes les bibliothèques, et sonnent toujours comme anomalies uniques dans le regard du visiteur qui, évidemment moins expert sur un sujet qui l’intéresse peu, évitera soigneusement de s’aventurer sur le terrain de telles marottes. Avec l’hypertrophie on a de plus l’impression que c’est de la place confisquée, et on se dit, à la fois déçu et rassuré : « Finalement cette vaste bibliothèque ne tient donc qu’à ce goût exagéré pour les auteurs sud-américains, sans quoi il n’y a pas grand-chose. »

Enfin, une bibliothèque trahit et dévoile celui ou ceux qui l’ont constituée. Mais cette mise à nu est aussi insatisfaisante et incertaine au regard extérieur. Car la bibliothèque ne dit jamais avec précision ce qui est su et ce qui est seulement lu, ce qui est relu, ce qui est oublié, ce qui n’a jamais été lu et pourquoi, ce qui a été constitutif et ce qui est accidentel. On a toujours tendance à penser que le propriétaire d’une bibliothèque est d’accord avec les ouvrages qui la constituent. Mais c’est aussi incertain que de supposer que quelqu’un est de gauche parce qu’on le voit en train de lire ‘Le Monde’, ou qu’on a affaire à un sinologue érudit parce qu’on surprend un lecteur d’une exégèse de Wang Pi du Yi Jing. Et, lorsqu’on juge la personne d’après la bibliothèque, on commet d’autres approximations méthodiques : on ne voit pas les strates du temps, par exemple certaines hypertrophies, qui ont duré dix ans, et que celui qui les a pourtant archivées a presque oubliées aujourd’hui, et ne conserve les ouvrages de Perutz que par une sorte de tendresse nostalgique de la forte intensité, aujourd’hui morte, que cet auteur a su instiller quelques années plus tôt ; on ne voit pas non plus les ouvrages lus par le propriétaire de la bibliothèque mais qui n’y figurent pas – bien que, par expérience personnelle, chacun sait qu’une partie importante des livres influents lors d’une vie ont disparu, soit perdus, soit prêtés, soit empruntés et rendus, soit parfois répudiés et regrettés.

Pour toutes ces raisons, il est laborieux et décevant de pénétrer et de tenter de décoder une bibliothèque privée. La meilleure preuve en est peut-être le peu d’entre elles qui se sont affichées. Car, si la vanité d’un propriétaire n’a d’égale que la vanité d’un découvreur de bibliothèque, le premier, en prétendant rendre publique une telle liste, s’aperçoit sans aucun doute de tous les obstacles et de toute l’opprobre qui les accompagnent et que le second ne manquerait pas de manifester ; et en effet, il y a si peu de publications de ce type, qu’il est juste de dire qu’il n’y en a pas.



De l’intérêt d’une bibliothèque privée de dilettante revendiqué


Les téléologues modernes revendiquent une approche cognitive et opérationnelle résolument dilettante. Ce qui veut dire qu’ils veulent garder une vue d’ensemble, un aperçu de la totalité comme outil perspectif, et une liberté nouvelle, mélange de choix conséquents et de désinvoltures assumées, par rapport aux spécialités qui sont aujourd’hui sacro-saintes. L’idée de progresser dans le grand océan inconnu de l’aliénation passe par un nouvel équilibre entre action consciente et intuitive et entre primauté aux passions et aux régulations de la raison. Paresse et funambulisme quand ils alternent avec les rigueurs de la logique contribuent, de nos jours, à une hardiesse d’esprit que la prostitution dans l’information et la sacralisation de la science ont réussi à si bien étouffer.

Une bibliothèque particulière est fortement marquée par une époque. Celle qui est présentée ici correspond à l’époque qui va environ de 1975 à 2010. L’évanescence du tronc commun de la connaissance générale, ou plus exactement son arrêt au début du XXe siècle, a aussi contribué à hypertrophier les étapes de vie des fondateurs de bibliothèques privées. La proportion d’ouvrages écrits pendant ce temps est très nettement supérieure à l’intérêt de l’époque et même à l’intérêt du présent, si on la compare aux siècles précédents. Mais tout de même : le mérite et l’intérêt de cette bibliothèque, qui témoigne de ce tiers de siècle très particulier, et du point de vue téléologue moderne qui naquit là, est de représenter cette théorie dans une partie de son contexte intellectuel, et ce temps dans une façon assez unie de le traverser. Les choix qui ont présidé à la constitution même d’une telle bibliothèque, si fortement inscrits dans cette époque, ne sont pas étrangers à cette théorie.

L’analyse de cette compilation d’ouvrages, cependant, ne peut être aujourd’hui que vaine, ne serait-ce que parce qu’elle changerait fondamentalement avec le recul qu’imprime le temps, les événements, les découvertes de pensée enfouies dans le présent, les critiques qui ne sont pas encore apparues et, sans doute, les avancées technologiques qui ont déjà modifié si profondément les bibliothèques contemporaines – ce qui ne semble pas près de cesser. La baisse du prix du livre qui en accélère l’inflation, l’ouverture de la pensée occidentale au monde, l’accès à l’écrit du dilettantisme massif et involontaire de la middleclass, l’informatisation rapide de l’écrit et l’invasion de plus en plus soutenue par des moyens cognitifs non écrits comme l’image fixe, le film, le son contribuent tous à diminuer la place des bibliothèques dans les domiciles privés, et la place de l’écrit dans les bibliothèques, en un mot le respect de l’écrit. A la rapidité de ces quelques évolutions-là, qui peuvent n’être qu’avant-coureurs, la bibliothèque décrite ici est déjà d’un autre temps.

Mais la dimension de son contenu ne saurait perdre aussi vite sa pertinence. C’est d’abord une bibliothèque du respect de la parole. Le tronc classique est à mi-chemin entre celui d’un classiciste de quelque spécialité que ce soit et d’un dévoreur de nouveautés. Qui peut sentir à travers les titres, sentira l’affection pour ces Anciens, comme des aînés, en qui se dépose une certaine confiance et le dialogue muet et intime qui unissent les méthodes et les siècles. Certainement, le rapport à Gilgamesh, à Xénophon, à Montaigne ou à Shakespeare n’est ici ni celui d’un spécialiste ni celui d’un étudiant. Et dans les hypertrophies que représentent Berkeley, Hegel ou Marx, par exemple, mais aussi Saint-Simon, Schiller, Sade ou Dostoïevski, pointent des débats par la moelle que seule une sensibilité plus acérée déduirait des rayons avoisinants ces auteurs. Même si elle est beaucoup plus courte et amputée de multiples chefs-d’œuvre, cette partie-là n’est pas sans ressembler à la bibliothèque idéale (‘Eine Bibliothek der Weltliteratur’) de Hermann Hesse en 1933.

A l’inverse, mais dans la même optique fondamentale, le XXe siècle est ouvert à tous vents, éclectique et inabouti, farci de lacunes et boursouflé d’hypertrophies qui représentent des moments de vie, parfois des choix, souvent des questions non résolues, car le livre ne suffit pas à satisfaire même s’il en crée continûment l’illusion. A qui saura lire les titres, il apparaîtra que les choix vont à la détection inquiète de carrefours de la pensée, aux ouvertures parfois vastes, parfois infimes, avec un goût et un respect du négatif qui indiquent les lignes de projection, le jeu de perspectives de ce contenu-là. Peut-être aussi, alors que la partie classique fait entendre de grandes voix doctes et courageuses, la partie récente est davantage l’écho du bruissement de fond du siècle écoulé. Paradoxalement, il y a sans doute plus d’écarts de pensée chez les grands penseurs reconnus, et reconnus ici pour tels, que dans la fureur touffue de la précipitation à écrire du siècle précédent. Et paradoxe du paradoxe, c’est cette partie récente, assemblée comme une rumeur très particulière d’une époque qui se retourne sur soi pour s’entendre et se découvrir, mais sans rien murer, partie donc plus conformiste mais plus grêlée d’intentions et de paroles déchues en cris, en borborygmes, qui est la plus mémorable. Aux amis classiques, forts et rassurants, isolés sur leurs enviables cimes, succèdent ici les étrangers si proches, en foules et en désarroi, clignotant de leurs fièvres mal ficelées et de leurs expériences tordues par la foi, marigot de fond de vallée, pullulant et infectieux, mais vivant, humain, ravagé par les inconstances du génie incertain.

Du vieux déséquilibre entre l’histoire et l’instant, cette bibliothèque se présente donc comme une sorte de récit tour à tour amusé et profondément angoissé. Car au-delà de cette partie du livre noble que constituent la philosophie et la littérature, on trouvera aussi des livres de cuisine et des romans policiers, des guides de voyage et des comptes rendus de révoltes, des brochures et des livres de référence, des livres sur l’art, relégué ici dans les contreforts des ouvrages de référence, même quand ce sont des « beaux livres » ou des analyses ou des descriptions réputées. Il n’y a d’ailleurs dans une telle démarche qui peut laisser coexister Tante Marie, le guide du routard du Brésil, Mickey Spillane et l’œuvre complète de Vasari aucune rétrogradation ni aucune promotion ; mais le choix d’associer autour d’une grande province centrale des régions plus périphériques, comme les empires chinois ou romain. Ainsi, l’intérêt pour la peinture classique de ceux qui ont constitué cette bibliothèque est survenu après que se fut éteint, presque complètement, celui pour le roman policier, sans aucune cause à effet ; et l’inverse eût été peu probable, mais concevable. De tels goûts et sensibilités, qui participent aussi de la vie et de l’incurable recherche qui la meut, ne peuvent se lire qu’avec une attention soutenue à travers les titres et les dates, les éditeurs et les absences d’ouvrages qu’une telle bibliothèque raconte sans le dire.



Organisation de la bibliothèque


Quelqu’un disait jadis qu’une bibliothèque commence avec deux mille ouvrages. Celle-ci qui, en dénombre environ deux mille cinq cents, est donc une petite bibliothèque privée. Si un rayon de brochures a été intégré dans ce décompte, il en a été exclu ce qui grossit actuellement de manière démesurée la plupart des bibliothèques privées : une cinquantaine de doublons, qui attendaient d’être donnés, détournés ou admirés, les bandes dessinées (quelque deux cents titres), la musique (quelque deux cent cinquante titres, avec une presque totalité de vinyles, ce qui désigne aussi que ce loisir a revêtu un intérêt circonscrit dans le temps) et le cinéma (deux cents films, aux deux tiers vidéo, et aux neuf dixièmes fiction). Le taux d’augmentation des ouvrages de la bibliothèque proprement dite, sur les dernières années, est environ de cent cinquante titres par an.

S’il y a des grands principes dans l’organisation de ce matériau, il y a peu de rigueur. La bibliothèque est un grand amas amical, mais pas quelque chose de déterminant ni de décisif. Il n’y a pas là le fétichisme du livre, de l’édition, du propre. Peu d’ouvrages ont une valeur marchande car c’est le contenu qui a été privilégié, et les éditions populaires ont souvent répondu à l’urgence de la lecture et à la pauvreté des acheteurs. Les livres eux-mêmes, du reste, sont souvent marqués et annotés ou détériorés. Entre un et deux dixièmes d’entre eux n’ont pas été lus.

Confronter cette bibliothèque à une culture générale serait une erreur d’interprétation sur l’intention de publication. D’abord, le terme même de culture générale mériterait d’être réévalué ; ensuite, il s’agit ici de comprendre les livres comme des aides à l’action, et comme des aides à cette préparation de l’action qu’est l’entendement. Il y a donc plusieurs sortes d’ouvrages ici : ceux qui satisfont et qui confortent, ceux qui correspondent au loisir intellectuel de la pacification des rapports sociaux, ceux qui se projettent dans l’esthétique et se perdent dans l’accumulation des constats ou dans les plaisirs de la conservation, pardon, de la conversation, comme le demande la culture générale telle qu’elle fut pensée au moment où une bourgeoisie a accédé massivement au livre ; ceux qui sont des pistes, des peut-être, des tentatives, des chocs, des exclamations ; et ceux qui sont des charges explosives, au-delà du constat, déjà dans le projet, c’est-à-dire ceux qui vont servir d’accélérateurs à la pensée, au point de mettre celle-ci en péril, pas seulement dans la tête qui lit.

A

La section A est la section classique. Les ouvrages sont organisés par ordre chronologique, souvent présumé, de leur conception, c’est-à-dire par date où l’auteur les a écrits. Un tronc commun (A) va de Gilgamesh, l’écrit le plus ancien, à 1500 après JC. Quelques anomalies se glissent ici, comme dans toutes les parties de la bibliothèque. Ainsi, certains ouvrages indexés à une période reculée, et qui ne seraient pas à leur bonne place à l’époque où ils ont été effectivement écrits, comme un ‘Dictionnaire de la Grèce antique de l’an 2000’ par exemple, auraient pu figurer dans la sous-section CR, celle des livres de référence.

A partir de 1500, la section A, toujours organisée selon le même principe chronologique par dates d’écrit (avec regroupement des œuvres d’un même auteur, cependant), se subdivise pour la partie entre 1500 et 1900 par cultures linguistiques ; on trouvera un livre d’un auteur allemand en français dans AD.

AF : chronologique français de 1500 à 1900
AD : chronologique allemand de 1500 à 1900
AE : chronologique anglais de 1500 à 1900
AR : chronologique russe de 1500 à 1900
AZ : chronologique autres langues 1500 à 1900

L’ensemble de la section A est forte de 737 ouvrages (la sous-section la plus représentée est AF avec 253 titres et la moins fournie est AR avec 29 titres).

B

Cette seconde section est la continuité de la première puisqu’elle regroupe les œuvres depuis 1900. Elle est classée indistinctement par ordre alphabétique d’auteurs (les ouvrages d’un même auteur sont toujours regroupés). Elle comporte 812 volumes.

C

La section C regroupe plusieurs sous-sections, qui sont thématiques. Cette caractéristique implique que l’écrasante majorité des ouvrages qui la composent datent du XXe siècle. Il y a là 901 titres.

Les sous-sections représentent des thèmes d’appoint, et leur situation physique dans la bibliothèque est éparpillée. Ils sont localisés surtout dans les rayons périphériques, alors que les sections A et B sont physiquement centralisées et homogènes. Ces sous-sections sont les suivantes :

CE : Evénements
CZ : Brochures
CP : Polars
CC : Cuisine
CG : Guides de voyage
CR : Référence
CA : Art, culture, grands formats
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

           

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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