Chronologie orientée.
| 1990 | |
| 02-10 | Arrestation d'un vieil original à Osaka-Nishinari. Des « centaines d'ouvriers » font le siège du commissariat. |
| 03-10 | Arrestation d'un policier ripoux du commissariat de Nishinari. Emeute pour « exiger des excuses », jets de pierre, cocktails. |
| 04-10 | Troisième jour d'affrontements entre « 1 500 policiers et 400 ouvriers journaliers ». Premier jour d'émeute rapporté par l'information occidentale. |
| 05-10 | Plus de 1 000 émeutiers, une gare, plusieurs magasins, de nombreuses voitures détruites. 43 arrestations. |
| 06-10 | Cinquième jour d'émeute : « Mais les dokata [terme péjoratif désignant les ouvriers du bâtiment] ne sont plus seuls. Depuis jeudi soir [04-10], ils ont été rejoints par ce que la presse japonaise appelle des “casseurs”. Ceux-là ont entre 14 et 20 ans et viennent d'autres quartiers d'Osaka, voire des préfectures voisines. (...) Il y a là aussi des bosozoku – blouson de cuir, bottes et lunettes noires, l'avatar nippon des Hell's Angels, dont l'inimitié pour la police se nourrit d'accrochages fréquents. » Au total, 132 blessés, dont 107 policiers. |
| Devant les émeutes au Japon, quasi improbables depuis la disparition de la génération Zengakuren, l'information occidentale n'en fait pas moins la blasée : « Le quartier a connu une vingtaine d'émeutes au cours des 30 dernières années, dont une grave en 1974. » Première nouvelle. | |
| 1992 | |
| 01/03-10 | L'information entonne la même rengaine, parle d'« émeute quasi rituelle avant l'hiver », sans toutefois signaler ce qu'elle a de rituel. Un millier de manifestants, essentiellement des ouvriers journaliers contre 1 500 à 2 500 policiers, après l'interruption d'un système de prêts aux démunis. Casse, affrontements, sous-information, japonaise comme occidentale. |
(Texte de 1998.)
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