Posted by 666 on December 24, 2000 at 09:13:36 AM EST:
In Reply to: Kleines Lied - Piccola canzone posted by Over Ockham on December 23, 2000 at 08:57:06 AM EST:
: 1.
: Es wae einmal ein Mann
: Der fing das Trinken an
: Mit achtzehn Jahren, und -
: Daran ging er zugrund.
: Er starb mit achtzig Jahr
: Woran, ist sonnenklar.
: 2.
: Es war einmal ein Kind
: Das starb viel zu geschwind
: Mit einem Jahre, und -
: Daran ging es zugrund.
: Nie trank es: das ist klar
: Und starb mit einem Jahr.
: 3.
: Daraus erkennt ihr wohl
: Wie harmlos Alkohol...
: (B. Brecht)
:
: Ora, la traduzione che segue è mia, dunque potrebbe presentare tutti i difetti di una traduzione compiuta da chi non conosce il tedesco.
: 1.
: C'era una volta un uomo
: che cominciò a bere
: a diciott'anni e -
: così finì in fondo:
: Crepò a ottant'anni
: è chiaro come il sole, perché.
: 2.
: C'era una volta un bambino
: crepò molto in fretta
: a un anno, e -
: così finì in fondo.
: Non beveva: è chiaro
: e morì a un anno.
: 3.
: Da ciò potete comprendere
: che l'alcol non fa male.
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... L’ élément immédiatement antérieur de la représentation est donc posé ici comme élément aboli, ou encore, il est rentré dans le Soi-même, dans son concept; ce qui ne faisait qu’y être, est devenu sujet.- C’est ce qui se fait aussi que le premier élément, le pur penser et l’esprit éternel en lui, n’est plus au-délà de la conscience représentative ni du Soi-même, mais que le retour du Tout en soi-même est précisément de contenir en lui tous les moments.-La mort du médiateur saisie par le Soi-même est l’abolition de son objectalité ou de son être pour soi particulier ; cet être pour soi particulier est devenu conscience de soi universelle.- D’un autre côté l’ universel est devenu précisément par là conscience de soi, et l’esprit pur ou ineffectif du simple penser est devenu effectif . La mort du médiateur n’est pas une mort seulement du côté naturel de celui-ci ou de son être pour soi particulier, il ne meurt pas que l’enveloppe déjà morte retirée de l’essence, mais aussi l’ abstraction de l’essence divine. Car dans la mesure où sa mort n’a pas encore achevé la reconciliation, il est l’instance unilatérale qui sait le simple de la pensée comme l’ essence, par opposition à l’effectivité; cet extrême du Soi-même n’a pas encore même valeur que l’essence; c’est là quelque chose que le Soi-même n’aura que dans l’esprit.
La mort de cette représentation contient donc, en même temps, la mort de l’abstraction de l’essence divine qui n’est pas posée comme un Soi-même. Elle est le sentiment de douleur de la conscience malheureuse de ce que Dieu lui-même est mort. Cette formule dure est l’expression du simple savoir de soi le plus intime, le retour de la conscience dans les profondeurs de la nuit du Moi=Moi, qui ne distingue ni ne sait plus rien en dehors d’elle-même. Ce sentiment est donc en fait la perte de la substance et de son affrontement avec la conscience; mais en même temps il est la pure Subjectivité de la substance, ou encore la pure certitude de soi-même qui manquait à cette substance en tant qu’elle était l’objet, ou l’immédiat, ou encore la pure essence. Ce savoir est donc la spiritualisation* par laquelle la substance est devenue sujet, par laquelle ont péri son abstraction et son absence de vie, et par laquelle donc, elle est devenue effective et conscience de soi simple et universelle.
Hegel
Phénoménologie de l’Esprit
Chap.VII .La Réligion
* Begeistung