Posted by on November 20, 2000 at 02:54:13 PM EST:
In Reply to: la shadockologie progresse pas mal non plus posted by YBM on November 19, 2000 at 11:08:52 AM EST:
Pourquoi voudriez-vous donc qu'on vous réponde sans cesse, car avec vous ce jeu est bel et bien infini si l'on s'y prend ? Vous répondez systématiquement à autre chose que ce que l'on vous dit, des engageurs de «débats» tels que vous n'ont besoin que d'être cités pour être réfutés.
Yoyo Bien Mou est dispensé à partir de tout de suite de nous répondre.
Nous n'attendons des réponses que de ceux qui se sont engagés sur un point, et qui l'ont insuffisamment soutenu, ou qui se sont mis en contradiction. Mais l'incapacité de répondre, qui se travestit parfois en « liberté » de ne pas répondre, est aussi une réponse, que nous avons toujours parfaitement acceptée.
Nous répondons presque systématiquement aux péteux comme Y a Bon la Merde ou comme l'enculé Voyer, mais évidemment pas essentiellement sur ce qu'ils voudraient ; eux, essaient de nous le rendre du mieux qu'ils peuvent.
Nous l'avons déjà dit, le débat dont nous parlons n'est même pas imaginable pour les bien comprenants.
Mais même quelqu'un d'aussi notoirement perspicace qu'un YBM, qui prétendait il y a un an que le debord of directors finirait par être submergé par nos confers, n'a pas besoin d'être seulement cité pour être réfuté. Sa conception de la falsification par exemple (on a le droit de falsifier ce qui est con, et c'est YBM qui décide de ce qui est con) mérite d'être exposée au moins dans ce détail.
Je ferais remarquer, puisque vous faites allusion à la torcheuse de service, qu'il était tout à fait inutile de répondre à sa dernière bavette : elle opposait à mon affirmation tout à fait explicite que vos réfutations bien précises et vos allégations bien précisées aussi se réfutaient d'elles-même de par ce qu'elles parlaient sans vergogne de tout à fait autre chose que ce à quoi elles prétendaient répondre, par la reformulation éhontée de mon propos comme quoi j'aurais en fait affirmé que toute réfutation est réfutée par ce qu'elle réfute... Si j'avais dit une chose pareille il aurait été d'ailleurs tout à fait superflu de me répondre si verbeusement : en tant que réfutation, un tel argument s'invalide lui-même. Par contre cette manière de répondre en chiant à côté se transmutte, pour qui sait lire, en confirmation directe, il était donc superflu de répondre, Miss Shaddock offrant sur un plateau une illustration parfaitement pertinente de mes thèses.
Le pauvre débile est vexé : torché par une torcheuse ! Nous engageons vivement tout le monde à relire la bouillie de marshmallows dans laquelle s'exprime en permanence ce genre de prétentieux, en conseillant d'éviter de se pisser dessus de rire : « (…) de même il n'y a pas une seule des réfutations de l'infini qui en soit une, elles sont réfutées par ce quoi elle prétendent réfuter. » Les réfutations de l'infini sont réfutées par ce quoi elle prétendent réfuter. Ce quoi elle prétendent réfuter est l'infini. Les réfutations de l'infini sont réfutées par l'infini, ou je me trompe ?
Je me trompe, d'après le nouveau caquetage de notre grosse poule indignée dont on a dû écraser un œuf. En traduisant la nouvelle bouillie de ses gloussements qui voudraient être méprisants cela voudrait dire que nous n'avons pas compris ce qu'est l'infini. Admettons, conséquemment. C'est ce que répond un déiste à quelqu'un qui lui dit que Dieu n'a pas de réalité : t'as pas compris ce qu'est Dieu, tu réponds à côté. Je vous le refais avec l'économie ? avec la licorne ? avec Y a bon Banania ?
Dans le monde d'aujourd'hui, à partir du moment où nous sommes formés, c'est-à-dire où notre conception du monde est construite sur une cohérence minimum, il y a des choses dont nous ne discutons plus, et les choses dont nous discutons sont en marge de ce corpus jamais remis en cause. L'infini fait partie des choses qui sont indiscutables pour à peu près tous les gens formés. Attaquer un concept aussi fondamental est tout de suite ressenti comme une violente agression par la plupart des gens formés, et c'en est une, en effet. Parmi ceux-ci il y a les YBM, qui rejettent toute conception nouvelle qu'ils n'entendent que sous l'angle de l'agression, parce qu'elle met en doute leur corpus de convictions, comme étant une connerie. Les plus avisés de ces conservateurs se gardent bien de dire en quoi consiste la connerie, dont ils se trémoussent en se paluchant derrière leurs préjugés. Les plus prétentieux, comme Aristoutou, Mondepoing, comprennent si mal leur douleur après s'y être essayés qu'ils ne la reconnaissent même pas (ah, la reconnaissance !). Nous savons bien qu'un YBM est trop démuni pour se risquer à une démonstration, puisque la connerie qu'il a mise entre lui et nous a déjà changé de camp, avant même qu'il ne tente d'oser démontrer la nôtre. Il suffit d'entendre parler cette boursouflure semi-littéraire de ses « thèses ».
Il est cocasse de vous voir accuser la clique tout à fait fantasmatique des voyeristes de vouloir dissimuler ou vouloir faire oublier telle ou telle de vos bafouilles alors que tous s'y réfèrent sans cesse et invitent le public à les consulter exhaustivement en tant qu'elles sont la meilleure preuve de votre crasse et prétentieuse bêtise ainsi que de votre abyssale mauvaise foi.
Il est cocasse de voir le patron de cette clique tout à fait réelle, l'enculé Voyer, n'avoir jamais fait référence aux bafouilles censurées où il est lui seul en cause. Il est cocasse de voir que les bafouilles auxquelles se réfèrent tous les autres de la clique se réduisent à la bafouille publiée par l'enculé Voyer, et à l'intérieur de cette bafouille, il n'est fait allusion qu'à deux formulations (je reformule ici ce qui n'est pas formulé, et admettons conséquemment). Il est cocasse de voir que le contenu des bafouilles supprimées par le falsificateur Voyer a été consciencieusement évité par les membres de la petite clique, à l'exception notable de l'affirmation de l'économie comme religion : nous savons maintenant qu'il s'agit d'une métaphore, merde je me suis encore pissé dessus. Il est cocasse de constater que ces complices de falsification parlent de crasse et prétentieuse bêtise et d'abyssale mauvaise foi quand eux-mêmes sont tout à fait incapables de dire ce que serait par exemple la critique de la division de la société en classes sociales ou la contradiction entre communication directe et aliénée, ou pourquoi l'enculé Voyer a truqué la date de sa réponse dans l'Imbécile de Paris, tout cela étant parfaitement contenu dans lesdites bafouilles. Il est cocasse que nous les premiers continuons à demander que ces lettres censurées soient lues, alors que la crasse et prétentieuse bêtise des voyérisateurs leur fait rejoindre leur abyssale mauvaise foi dans la même recommandation qui n'espère que l'effet d'annonce : bêtise et mauvaise foi. Il est cocasse à ce propos de constater que les chrétiens enjoignent de la même façon de lire Marx pour se rendre compte à quel point c'est con, que les staliniens enjoignent de lire Hegel pour se rendre compte à quel point c'est de l'idéalisme bourgeois, donc de la connerie. Il est cocasse de voir que ceux qui reviennent à ceux qui les ont envoyés vérifier la connerie (ils en perdent en route) confirment toujours que c'est bien de la connerie. Il est cocasse de voir que ceux qui ont besoin de la connerie comme argumentation racontent sans le savoir que leur argumentation est de la connerie.
Il est cocasse de voir notre Yoyo Bien Mou ne plus défendre la falsification de Voyer après l'avoir défendue en la niant, et ne toujours pas prendre position sur les dizaines de falsifications dont l'OT a été l'objet (il a lui-même répondu à un faux comme si c'était un vrai, mais comme un Weber il préfère encaisser ce genre d'humiliation plutôt que de se désolidariser des falsificateurs anti-OT). Mais comme je l'ai dit pour commencer, il n'a pas besoin de répondre : ce qui lui dépasse du cul est désormais suffisamment parlant.