Quelques petites divergences

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Posted by Marcel Weber on June 02, 2000 at 02:15:00 PM EDT:

In Reply to: Les téléos à la rive gauche posted by Kathrin Obertopp on June 01, 2000 at 08:55:09 PM EDT:

"Je reproche aux téléos de rester au même niveau, du point de
vue de la théorie radicale, des Dubuffet des années cinquante".

Vous êtes un peu vache (pardon!) avec ce pauvre Dubuffet dont le combat est à mon sens
d'une exemplarité précieuse dans ce domaine ô combien convenu qu'est l'art.

Il ne mérite pas en tout cas la vaseline téléo-nigo-logique de nos poseurs de bombes
conceptuelles du dimanche; même B.H.L ne la mérite pas, car c'est bien pire qu'une tarte
(ou même qu'une carotte).

De même je vous trouve sévère avec Jean Pierre Voyer: vous vous joignez aux "arguments"
"jeunistes" de nos charmantes petites frappes en le soupçonnant de sénilité. Or il
arrive tout juste à l'âge où l'on peut commencer à se permettre d'écrire des ouvrages
comme la Critique de la Raison Pure par exemple.

Je pense pour ma part que les lettres d'insultes de Voyer ne sont pas l'expression de
la décadence de ses textes théoriques mais en sont le corollaire (voire l'apothéose).

Vous me semblez choquée par la trivialité de ses propos. Je pense que ses insultes sont
effectivement trivales parce que c'est l'objet visé qui est vulgaire, trivial, violent,
et qui donc impose une réponse du même cru.

Je suis de ceux qui pense qu'un "bonjour" dans la bouche d'un Morandini est infiniment
plus vulgaire, trivial, violent qu'un "merde" dans la bouche d'un Coluche ou d'un
Desproges. De même, un B.H.L ou un téléologue restera toujours plus violent par
l'omniprésence de sa pensée totalisante et débilisante que la somme de toutes les
insultes qu'on pourrait jamais lui adresser.

Ces lettres nous montrent simplement que J.P.V. est un homme qui aime se faire plaisir
et qui de plus allie l'utile à l'agréable: baffer sans relâche toute cette connerie qui
se donne tant à voir.

C'est une oeuvre de salubrité publique qui se fait malheureusement un peu trop rare de
nos jours.

Salutations bovines,

Marcel Weber

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: "Je reproche aux téléos de rester au même niveau, du point de : vue de la théorie radicale, des Dubuffet des années cinquante". : : Vous êtes un peu vache (pardon!) avec ce pauvre Dubuffet dont le combat est à mon sens : d'une exemplarité précieuse dans ce domaine ô combien convenu qu'est l'art. : Il ne mérite pas en tout cas la vaseline téléo-nigo-logique de nos poseurs de bombes : conceptuelles du dimanche; même B.H.L ne la mérite pas, car c'est bien pire qu'une tarte : (ou même qu'une carotte). : De même je vous trouve sévère avec Jean Pierre Voyer: vous vous joignez aux "arguments" : "jeunistes" de nos charmantes petites frappes en le soupçonnant de sénilité. Or il : arrive tout juste à l'âge où l'on peut commencer à se permettre d'écrire des ouvrages : comme la Critique de la Raison Pure par exemple. : Je pense pour ma part que les lettres d'insultes de Voyer ne sont pas l'expression de : la décadence de ses textes théoriques mais en sont le corollaire (voire l'apothéose). : Vous me semblez choquée par la trivialité de ses propos. Je pense que ses insultes sont : effectivement trivales parce que c'est l'objet visé qui est vulgaire, trivial, violent, : et qui donc impose une réponse du même cru. : : Je suis de ceux qui pense qu'un "bonjour" dans la bouche d'un Morandini est infiniment : plus vulgaire, trivial, violent qu'un "merde" dans la bouche d'un Coluche ou d'un : Desproges. De même, un B.H.L ou un téléologue restera toujours plus violent par : l'omniprésence de sa pensée totalisante et débilisante que la somme de toutes les : insultes qu'on pourrait jamais lui adresser. : Ces lettres nous montrent simplement que J.P.V. est un homme qui aime se faire plaisir : et qui de plus allie l'utile à l'agréable: baffer sans relâche toute cette connerie qui : se donne tant à voir. : : C'est une oeuvre de salubrité publique qui se fait malheureusement un peu trop rare de : nos jours. : : Salutations bovines, : : : Marcel Weber

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