Posted by Spinoza on May 10, 2000 at 02:32:37 PM EDT:
In Reply to: Spinoza mérite une petite correction posted by on May 08, 2000 at 04:24:05 PM EDT:
Admettons le deuxième sens du verbe "corriger" que vous attribuez à Voyer. Selon vous, "il tente de montrer qu'il y a des contradictions ou des fautes de logique dans la pensée de Debord." Mais il ferait mieux de traquer ces fautes de logique dans sa propre pensée ! Un exemple : d'un côté, Voyer affirme que l'économie n'existe pas. Et de l'autre, il reproche à Marx de ne pas avoir réfuté l'économie, c'est-à-dire quelque chose qui pour lui n'existe pas. Vous avez vous-mêmes pointé la contradiction (avec un exemple légèrement différent) dans le bulletin n°4 de la B.E.
Voilà par cet exemple en quoi pour moi Voyer est mal placé pour prétendre corriger Debord. Voilà pourquoi il se ridiculise, en jouant le petit maître d'école, quand il ne fait que régler ses comptes de manière obsessionnelle avec Debord.
Par ailleurs, vous dites que Voyer ne s'est jamais réellement corrigé et vous insinuez qu'il ne s'est jamais mis en contradiction avec lui-même en prenant l'exemple bien connu de Debord avec Gallimard. Mais un contre-exemple est tout trouvé : Voyer s'est bel et bien mis en contradiction avec lui-même quand il reproche à Debord et Lebovici d'être des falsificateurs et quand par ailleurs il couvre la falsification de son éditeur M. von Nichts à l'encontre d'Adreba Solneman. Et ce n'est pas vous qui allez me dire le contraire !
Voyer s'est bel et bien corrigé, pas "toujours" comme vous le soulignez (mais mon "toujours" répondait à celui de Voyer) mais plusieurs fois. J'en veux pour preuve les deux volte-face qu'il effectue dans ses lettres à Lebovici, ainsi que le virage à 180° qu'il prend quand il dit changer d'avis sur le spectacle. Certes, chacun a droit de changer d'avis (et penser, ce doit être se remettre en question) mais avouez que le crédit de Voyer est déjà bien entamé !
Mis à part la question du "toujours", je ne vois pas ce qui vous autorise à me traiter de malhonnête et d'idiot. Je ne vois pas ce qui vous autorise à dire : "vous commencez à salir le nom de Spinoza, comme le roquet le plus impuissant déshonore depuis près d'un an celui d'Aristote".
Dans votre texte "Nos buts et nos méthodes sur l'Internet II", vous dites n'avoir "jamais insulté bille en tête ; ce sont toujours ceux qui nous ont eux-mêmes insultés, par le verbe ou l'attitude, qui ont eu à subir nos injures, que nous avons trouvées prudentes et méritées." Il serait dommage de commencer par moi.