Fin et réligion


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Posted by on March 31, 2000 at 07:30:28 AM EST:

In Reply to: Le voyérisme métaphysique continue d'enculer le ridicule Voyer posted by on March 26, 2000 at 01:12:40 PM EST:

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" Si même l'on conçoit Dieu comme une puissance agissant d'aprés ses fins, on n'atteint pas non plus ce que l'on veut quand on parle de Dieu.Une puissance agissant d'aprés ses fins est aussi bien la vitalité de la nature, ce n'est pas encore ce que l'on appelle personnalité de Dieu et esprit.La notion de la vitalité est un fin pour soi, une fin qui existe et l'activité qui s'y rapporte .Dans ce contenu on n'a donc rien d'autre que ce qui se trouve dans la notion de la nature vivante.-La forme en ce passage est celle du syllogisme-de l'entendement; ce sont des existences déterminées téléologiquement c'est à dire des rapports conformes à la fin; en outre l'être-là de ces objets, déterminés comme moyens, est contingent quand à ses fins; or, en même temps ils ne sont pas contingents dans ce rapport, mais il se trouve dans la notion de la fin, dans celle de la vitalité que non seulement les fins sont posées, mais aussi les objets qui constituent les moyens.Ceci est trés juste, mais voici ce qui se présente ensuite :l'organisation finale a comme intérieur, comme en soi en puissance qui est le rapport, la position, la création des deux côtés afin qu'ils conviennet l'un à l'autre .On dit alors qu'il y a des choses de ce genre; on prend encore ici comme point de départ, l'existence des choses en tant que leur affirmation.Mais le passage contient bien plutôt le moment du non-être :les choses employées comme moyens, ne sont pas; elles ne sont que si on les pose comme négation;telles qu'elles existent elles sont seulement contigentes pour la fin.Ce que l'on demande cependant c'est qu'elles ne soient pas des existences indifférentes pour la fin.Lorsqu'on dit: il y a des choses de ce genre, il faut ajouter que leur être n'est pas leur être propre,mais réduit au rang de moyen.De l'autre côté il en est de même;lorsqu'on dit:il y a des objets tels qu'ils ont essentiellement une fin en eux-mêmes; ils existent assurément, mais comme une puissance qui les ordonne ainsi, les existences qui ont une fin en soi sont posées avec ce qui est moyen. Ce n'est pas leur être Sein qui comme être positif, peut faire la médiation, le passage, mais c'est au contraire dans ce passage que leur être se change en un être posé. Le passage fait immédiatement de l'être un être médiatisé .
Voici le contenu général de cette forme:Dans le monde règne la finalité ; nous ne tenons pas compte des fins prochaines.La notion est finale Zweckmässig et non seulement la notion existant dans les choses finies, mais dans la détermination de Dieu.Dieu est la puissance,détermination spontanée c'est-à-dire détermination par ses fins.Le vice principal, c'est que l'on part de perceptions,d'observations, desquelles ne résulte qu'une finalité fini et non la notion libre en général.La fin est la fin universelle, absolue.
Ce passage de la pensée qui va d'une organisation de la nature suivant ses fins à une cause agissant d'aprés ses fins sous une forme déterminée en distinguant les moments qu'y sont contenus est la preuve téléologique de l'existence de Dieu.

Hegel
Leçons sur la Philosophie de la Réligion
II partie
2- les réligions de l'individualité spirituelle
pp.37-38

Librairie Philosophique J.Vrin
Paris,1959
Paris




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