Multirécidive


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Posted by on March 31, 2000 at 11:38:25 AM EST:

In Reply to: le perroquet ben aziz récidive, on le reconnaît à ses fautes d'orthographe. posted by perroquet on March 31, 2000 at 08:33:51 AM EST:

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: : " Si même l'on conçoit Dieu comme une puissance agissant d'aprés ses fins, on n'atteint pas non plus ce que l'on veut quand on parle de Dieu.Une puissance agissant d'aprés ses fins est aussi bien la vitalité de la nature, ce n'est pas encore ce que l'on appelle personnalité de Dieu et esprit.La notion de la vitalité est un fin pour soi, une fin qui existe et l'activité qui s'y rapporte .Dans ce contenu on n'a donc rien d'autre que ce qui se trouve dans la notion de la nature vivante.-La forme en ce passage est celle du syllogisme-de l'entendement; ce sont des existences déterminées téléologiquement c'est à dire des rapports conformes à la fin; en outre l'être-là de ces objets, déterminés comme moyens, est contingent quand à ses fins; or, en même temps ils ne sont pas contingents dans ce rapport, mais il se trouve dans la notion de la fin, dans celle de la vitalité que non seulement les fins sont posées, mais aussi les objets qui constituent les moyens.Ceci est trés juste, mais voici ce qui se présente ensuite :l'organisation finale a comme intérieur, comme en soi en puissance qui est le rapport, la position, la création des deux côtés afin qu'ils conviennet l'un à l'autre .On dit alors qu'il y a des choses de ce genre; on prend encore ici comme point de départ, l'existence des choses en tant que leur affirmation.Mais le passage contient bien plutôt le moment du non-être :les choses employées comme moyens, ne sont pas; elles ne sont que si on les pose comme négation;telles qu'elles existent elles sont seulement contigentes pour la fin.Ce que l'on demande cependant c'est qu'elles ne soient pas des existences indifférentes pour la fin.Lorsqu'on dit: il y a des choses de ce genre, il faut ajouter que leur être n'est pas leur être propre,mais réduit au rang de moyen.De l'autre côté il en est de même;lorsqu'on dit:il y a des objets tels qu'ils ont essentiellement une fin en eux-mêmes; ils existent assurément, mais comme une puissance qui les ordonne ainsi, les existences qui ont une fin en soi sont posées avec ce qui est moyen. Ce n'est pas leur être Sein qui comme être positif, peut faire la médiation, le passage, mais c'est au contraire dans ce passage que leur être se change en un être posé. Le passage fait immédiatement de l'être un être médiatisé .
: : Voici le contenu général de cette forme:Dans le monde règne la finalité ; nous ne tenons pas compte des fins prochaines.La notion est finale Zweckmässig et non seulement la notion existant dans les choses finies, mais dans la détermination de Dieu.Dieu est la puissance,détermination spontanée c'est-à-dire détermination par ses fins.Le vice principal, c'est que l'on part de perceptions,d'observations, desquelles ne résulte qu'une finalité fini et non la notion libre en général.La fin est la fin universelle, absolue.
: : Ce passage de la pensée qui va d'une organisation de la nature suivant ses fins à une cause agissant d'aprés ses fins sous une forme déterminée en distinguant les moments qu'y sont contenus est la preuve téléologique de l'existence de Dieu.

: : Hegel
: : Leçons sur la Philosophie de la Réligion
: : II partie
: : 2- les réligions de l'individualité spirituelle
: : pp.37-38

: : Librairie Philosophique J.Vrin
: : Paris,1959
: : Paris

Des grandes choses sont accomplies pour les juifs, mais eux-mêmes n'entreprennent pas d'action héroïque; pour eux l'Egypte
subit toutes sortes de calamités et de misères, c'est au milieu de lamentations universelles qu'ils se retirent, chassés par les malheureux Egyptiens(Exode, XII, 33-34), mais ils n'éprouvent que la joie maligne du lâche dont l'ennemi se trouve terrassé sans que lui-même intervienne; ils ont seulement conscience du mal qu'on fait pour eux, mais ne connaissent pas la bravoure qui peut toujours verser une larme sur la misère qu'elle doit produire; eux sont effectivement sans reproche, mais leur esprit ne peut se réjouir d'une désolation si profitable .Les Juifs sont vainqueurs, mais sans avoir combattu; les Egyptiens succombent, mais non du fait de leur ennemis; ils succombent empoisonnés ou assassinés pendant leur sommeil, attaqués par des ennemis invisibles, et les Israélites, avec le signe sur leurs maisons et le profit que toute cette misère leur rapporte, ressemblent alors aux voleurs tristement célèbres de la peste de Marseille.- La seule action que Moïse réserva aux Israélites, le soir qu'ils savaient être le dernier où ils parleraient à leurs voisins et amis, ce fut de conclure frauduleusement un emprunt et de répondre à la confiance par un vol.
Il n'est pas étonnant de voir un peuple qui s'était conduit de la façon la plus servile au cours de sa libération, ait dans la suite regretté d'avoir quitté l'Egypte et souhaité d'y retourner chaque fois qu'il rencontrait des difficultés, manifestant par là qu'il n'avait eu lors de sa libération ni âme, ni réel besoin de liberté "

Hegel
L'esprit du christianisme et son destin
p.10

Librairie Philosophique J.VRIN -Paris 1971




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