Posted by OT on March 02, 2000 at 02:58:28 PM EST:
In Reply to: Re: Un délire pas très cohérent posted by C/O OT on March 02, 2000 at 08:48:49 AM EST:
Il croit être quitte de la falsification en ajoutant son C/O fétiche devant notre signature, plutôt que de l'usurper comme à son habitude.
Il croit tromper notre vigilance en se contentant d'abord de saucissonner 'Nos buts et nos méthodes sur l'Internet (II)', de trafiquer l'enchaînement des idées, d'escamoter les passages où il était dénoncé pour ce qu'il est, un tricheur en dessous de tout, pour enfin tenter de passer en contrebande sa propre sauce, que nous signalons ici en italique :
« Mais elle paraît trop simple et en fait elle est trop compliquée. Il s'avère qu'elle était trop compliquée, et peut être pas assez reliée à nos vies courantes immédiates. »
« ou s'il était réellement prématuré de lancer une question aussi grave à un public aussi peu et mal préparé par nous. »
« Si cette dernière hypothèse se vérifiait, il conviendrait de construire des préalables à cette question préalable. Nous savons maintenant qu'il faut que nous fassions cette construction nous-mêmes. ».
« Par exemple :
tout a une fin, et nous pouvons la choisir ensemble pour le monde, l'humanité et l'esprit?
tout a une fin et nous pouvons la préparer et l'accélerer ensemble plutôt que de la laisser venir, à son heure, qui semble beaucoup trop lointaine, à tout le monde.»
Et nous passons les extraits où ce maniaque de la reformulation scolaire n'a fait que toucher à des détails de forme.
Mais la perle de cette nouvelle falsification tranquille consiste tout de même à accoler à la suite de « C'est ce que l'observatoire de téléologie propose de continuer d'explorer sur l'Internet. » un lien vers le site des métatransitionnalistes dont ce Prout-Prout tire les quelques mots-clés qui lui font office de discours.
Il convient donc de rappeler ce que nous disions dans le texte original de la brouette à merde Jean Terrien :
« La deuxième catégorie de personnes en dessous du débat est quantitativement plus fournie. L'animateur de l'Agora Philo, Laurent le raté comme diraient les descendants des Ciompi, ou Prout-Prout pour décrire le contenu de son discours, en est l'archétype. Son but est le débat, mais n'importe quel débat, le débat pour le débat. Il est indifférent aux contenus. Il répond à tout et à n'importe quoi. En ce moment il n'y a que son interlocuteur Chasqui qui croit que ce qu'il dit sur le bien et le mal a le moindre intérêt pour ce manipulateur. Lorsqu'il ne peut plus répondre, il bidonne un peu : trichant sur une citation ou une signature, un peu comme von Nichts, le ouistiti de Voyer. Comme il n'y a pas de règles, il voudrait que ce qu'il fait devienne règle, quoi qu'il fasse. Les ruines de son site sont un exemple éloquent de ce qu'un site a la qualité de son animateur, s'il a le malheur d'en avoir un. Sur Agora Philo, la parole n'a plus de sens, les contrefaçons y pullulent sans raison et, des débats d'adolescents, comme celui sur le bien et le mal, on a régressé vers des déjections plus enfantines qui, en ne visant d'ailleurs que les téléologues, nous font sourire, parce qu'elles achèvent, sans que nous y soyons mêlés, notre début de sabotage dans la pourriture. Ce site où plus personne ne vient est maintenant polarisé sur les téléologues, négativement ; mais pas sur la téléologie, bien sûr. Le peu qui s'y dit encore, dans une puérile impuissance, y compris par son manipulateur, ne vise qu'à nous provoquer ; et y parvient en partie.
Ce personnage qui a donc triché parce qu'il n'a pas d'autre horizon que les jeux formels de son site poubelle, et qui ne pensait pas tricher puisqu'il croyait, en animateur dominant tout, donner la loi, nous a cependant appris une chose : le débat que nous préparons ne devra pas avoir d'animateur, improvisé ou non, il faudra même prendre les mesures les plus rigoureuses contre ceux qui ambitionnent ce rôle. Nous avons bien compris avec l'exemple miniature de l'Agora Philo comment un animateur cherche inévitablement à influer, puis à mener le débat, à vouloir être juge et partie, à se vouloir à la fois arbitre et joueur ; et comment il refuse toute mise en cause, comment il se dérobe à toute responsabilité en allant se réfugier derrière une pseudo-neutralité. Si nous refusons la justice, c'est parce que nous pensons qu'elle ne peut être neutre, si nous refusons des arbitres quand nous jouons, c'est parce que nous pensons qu'ils s'emparent du jeu au détriment des joueurs. Qu'il y ait quelqu'un de neutre dans une dispute ne sert pas la dispute, mais uniquement sa décompression comme aurait dit Vaneigem, qui utilisait ce concept comme antithèse du dépassement. L'animateur cherche à pérenniser la dispute, parce qu'il en vit, et non à la résoudre. Il a le même rôle que l'information dans une émeute : il s'interpose, comme s'il était neutre, et ensuite il transpose la dispute dont il n'a pas endossé la passion dans son langage ; et pour la police, derrière laquelle l'informateur finit quand même par se mettre à l'abri, et davantage donc pour les émeutiers, mais pas pour les mêmes raisons, l'informateur passe, à juste titre, du fait de son point d'observation, pour un falsificateur. »