Voyérisation sans FIN

 

 

 

1. Rappel des faits

La voyérisation est la pratique de la falsification massive par impuissance et arrivisme théoriciens. La voyérisation tire son nom du falsificateur Jean-Pierre Voyer, et elle est apparue au cours de l'année 2000, lors des tentatives de justification des falsifications de ce faussaire sur le forum Internet appelé debord of directors. On appelle voyérisateurs tous ceux qui mentent, trichent, inventent et falsifient dans le but de soustraire une théorie à la critique, en l'occurrence celle du falsificateur Voyer qu'on peut aussi appeler l'enculé Voyer, puisque l'appellation enculé, étant applicable à tout falsificateur, convient aussi bien à Voyer qu'à la grande majorité des voyérisateurs.

L'enculé Voyer et son éditeur, von Nichts, avaient commencé leur carrière de falsificateurs en 1992 par la publication d'une correspondance entre Adreba Solneman et Voyer, tronquée et amputée de toute la partie où Adreba Solneman critique Voyer (dans le catalogue de ce scrupuleux éditeur, cité dans sa dernière publication, la date de la première édition de l'ouvrage falsificateur, qui était 1992, est, sans explication, reculée à 1995, et la seconde édition, qui datait de 1996, est éradiquée). Cette falsification indiscutable, d'abord, puis surtout la critique qui en avait été l'objet, avaient été ce que les voyérisateurs ont tenté de dissimuler, de nier, de diffamer, et de recouvrir d'insultes, puisque leurs arguments n'ont très rapidement plus suffi. Ensuite ils en sont venus à falsifier notre accusation publique et notre discours, essentiellement en postant sur le même forum Internet des messages avec notre signature, d'abord artisanalement, puis massivement.

Le cas de Voyer nous paraît tout à fait significatif de la déchéance du courant de pensée dont nous, téléologues, descendons aussi. C'est la pensée dialectique, qui avait trouvé son apogée heureux avec Hegel, et c'est la critique sociale, qui avait trouvé son apogée heureux avec Marx. Toute cette pensée consciente a trouvé, à travers Lukács, le mouvement communiste non léniniste, le dadaïsme et l'Internationale situationniste, une sorte d'aboutissement piteux dans ce petit personnage véreux qui pérorait dans son coin, trop détaché de la pensée de son temps pour être encore en mesure d'y confronter la sienne, pour vérifier l'adéquation des faits et du discours. Pour nous, ce dont nous nous sommes réclamés avant toute chose, ce sont des événements négatifs de notre temps, et la filiation théorique qui remontait à Marx et Hegel ne nous paraissait que ce qui les soutenait et décrivait le moins imparfaitement. Les faits, eux, ont mis ce courant de la théorie en contradiction, et nous, téléologues, sommes seulement là parce que cette contradiction est notre insatisfaction, et parce que nous voulons finir cette insatisfaction. Ce sont ces priorités-là qui nous ont permis de détruire en passant tout l'édifice théorique dont Voyer était un terminus ; et de montrer, en même temps que la relativité de la dialectique, l'hypostasie de la matière et l'oubli de l'histoire, combien les résidus sectaires de ce petit milieu et de cette pensée étaient en même temps corrompus, arrivistes, ratés, tarés, tordus. Cette critique, de Voyer puis des voyéristes, n'a jamais été un but en soi, et c'est parce que nous avons toujours été conscients de la place très relative de cette démarche dans notre discours que nous avons pu la mener à bien. Si nous avons montré la limite, la fin, de cette pensée qui va de Hegel à Voyer en passant par Marx, Lukács, Debord, ce n'est pas à cause de nos lectures, c'est parce que nous-mêmes, enfants prodigues de l'aliénation, sommes ces limites, cette fin. Notre temps n'est plus solidaire de ces lignées de théoriciens qu'à travers ce qui les nie, dans l'aliénation, dont nous avons tenté de formuler l'expression publique, qui n'est toujours présente que dans la révolte, et probablement aussi dans quelques autres phénomènes moins soumis à l'observation. Toute la théorie de Voyer, ainsi, s'est avérée n'être qu'un lent éloge de la résignation, où les images emphatiques et les formules creuses et ampoulées tentent de pallier le vide, l'ennui et une apologie inconsciente de la vieillesse, et où l'objet de la théorie elle-même s'efface devant le véritable but de cette démarche : la reconnaissance. Et, dans cette décadence qui s'est crue elle-même point culminant, de multiples bassesses et mesquines manœuvres, jusqu'à la falsification, se sont peu à peu manifestées, parfois honteusement, parfois avec la morgue des escrocs.

 

2. Rappel des défaits

Voyer, du reste, face à nos critiques et accusations, s'est toujours sagement contenté de raser les murs et de s'écraser, comme quelqu'un qui n'a pas d'argument, comme quelqu'un qui ne pourra pas répondre. Aussi sûrement que Debord ne pouvait pas lui répondre, aussi sûrement il ne peut pas répondre aux téléologues, et pour les mêmes raisons : épuisement général, insuffisances théoriques, ignorance, incompréhension aggravée par la nécessité de prêter attention à son personnage, dont il continue de vouloir soigner une réputation destinée à la postérité ; sauf que Debord, contrairement à son disciple aigri, n'avait jamais eu la prétention d'affirmer : « Comme vous pouvez le constater, je ne laisse jamais un message sans réponse. Pour une âme bien née, la réponse ne craint pas le nombre des années. » L'enculé Voyer, qui avait été si grand insulteur de gens qui ne répondent pas, se comporte désormais comme eux, les Debord et les Lévy : quand on l'insulte, il tourne la tête, comme s'il n'avait pas entendu, quand on lui crache à la gueule, il laisse dégouliner le glaviot du front au menton pour faire croire qu'il ne s'en est pas aperçu.

La petite secte des voyéristes a toujours voulu faire passer ce silence contrit et impuissant de leur petit maître à penser pour une sorte de mépris. Mais Voyer lui-même a ruiné cette thèse à plusieurs reprises, et notamment en publiant signé de son nom, sur le debord of directors, une longue série de textes calomnieux écrits contre nous par un voyériste zélé. On sait par ailleurs que Voyer suivait l'évolution du debord of directors (où il n'y avait rien d'autre que l'accusation de falsification contre lui et sa secte, et la publication de la théorie qui s'appelle la téléologie moderne) à la trace, langue pendante comme un chien suit son maître ; on se rappelle notamment, lors d'une brève avarie de ce site, comment il s'en était précipitamment réjoui sur le sien, puis s'était vu contraint de retirer cette annonce en catastrophe, dès que ce média fut rétabli, une semaine plus tard.

Si cette affaire a duré beaucoup plus longtemps qu'elle ne le méritait compte tenu du peu de chose que sont l'enculé et les voyéristes, en définitive, c'était en grande partie à cause d'un des plus ubuesques d'entre eux, un anonyme qui signe sous le pseudonyme le plus grotesque et le plus grossier de toute la bande, Dr Weltfaust (prononcez Weltfaux, comme nous l'écrirons ici pour tous ceux qui lisent mal l'allemand, ou Weltfausseté, ou Weltfaute, selon que vous pensez qu'il s'agit davantage d'un croisement en plastique mou du chevalier blanc arriviste et de l'avocat marron putassier ou d'une soubrette dont la perversion consiste à sniffer à pleins poumons et à plein-temps les petites croquettes de merde qui s'échappent du cul surchargé de son maître ; le « docteur » qui précède cette trouvaille de nom kitsch de chez cheap ne se prononce pas, ou alors, par une de ces bizarreries qui font le charme de la langue pendue, docteur ici se dit aussi... enculé ! Qui l'eût cru !). L'enculé Weltfaux, donc, était venu en 1999 mener une Blitzkrieg contre les téléologues, pour nier la falsification qu'avait commise son maître Voyer ; en un seul message, il pensait anéantir les téléologues et ébahir le monde. Deux ans après, après plusieurs sorties contraintes par un de nos pieds dans le cul, dont l'apprenti histrion tentait de faire des sorties de théâtre, ce héros-devant-son-miroir, plus assidu à l'infirmerie qu'au front, ne s'était toujours pas aperçu que l'invincibilité dont il s'auréolait sous la douche n'était justement qu'une petite crotte dans son miroir.

L'acharnement grossier de ce Weltfaux niait directement la thèse du mépris de son maître. Car de deux choses l'une : soit les accusations du serviteur sont aussi graves qu'il le dit, et alors même le maître serait devenu idiot s'il continuait de mépriser ; soit elles sont des effets de rhétorique, des exagérations sans fondement, et comme elles sont faites au nom du maître, le maître doit prendre position contre des procédés aussi misérables sous peine d'être devenu le complice de son serviteur. Voyer a fort bien répondu : le voyériste zélé dont il a publié les litanies mensongères en y apposant sa signature n'était autre que Weltfaux.

Pendant deux ans, ce vaincu, grand spécialiste des effets d'annonces non tenues – il claironnait en particulier de grandes prouesses théoriques à venir –, n'a jamais parlé publiquement que des téléologues. Ce Weltfaux est typiquement quelqu'un que la théorie intéresse pour le succès qu'il croit qu'elle confère, et qu'il lui reconnaît, mais non pour ce qu'elle permet, et pour ce qu'elle oblige. Pour lui comme pour tant d'autres ratés qui prétendent « écrire », et qui parfois publient, c'est l'auréole qu'ils mettent autour de l'écrire qui les séduit, mais non le contenu de l'écrire. Ils sont comme ces politiciens qui veulent être présidents de leur pays, non parce qu'ils ont un projet qui nécessiterait, au passage, qu'ils soient présidents, mais parce que la reconnaissance que mérite la présidence est la finalité de leur carrière, la preuve de sa réussite, peu importe comment ils la rempliront. Pour ces aspirants arrivistes le contenu d'un roman, d'une charge publique, d'une théorie – la bouillie de ses visions « théoriques » a suffisamment montré cette infirmité chez Weltfaux – n'est que le moyen inessentiel de leur consécration et c'est pourquoi, lorsqu'ils sont devant la page blanche, ils calent. Car le profond rêve mouillé d'un Weltfaux, et même d'un Voyer qui n'a pas toujours été sec, c'est le trône de Grand Théoricien (le debord of directors avait révélé un nombre incroyable de postulants à cette place de Grand Théoricien et les fantasmes sans limites qui bordaient la cuvette de ce trône percé). C'est une des raisons pour lesquelles un Weltfaux a parlé si longtemps des téléologues : incapable de tenir ses promesses théoriciennes, il se réfugie dans cette polémique comme préalable obligatoire, qu'il transforme en une sorte de croisade d'impuissant, où ses fantasmes se raniment presque suffisamment pour lui faire croire qu'il pourrait être prétendant à la postérité théoricienne. Mais, l'une des nombreuses choses qu'ignore ce genre de carriériste malheureux, c'est que la théorie est toujours petite, profondément insatisfaisante, pour son auteur ; elle n'est grande qu'admirée de loin, elle n'est grande que lorsqu'elle est séparée de l'insatisfaction qui est son tourment inlassable et son aiguillon indispensable. Il n'y a de satisfaction dans la théorie que pour les résignés, les spectateurs et les menteurs.

Nous avons presque toujours répondu à cet idolâtre de l'enculé Voyer, d'abord parce que la colère avait dominé le mépris devant son déluge de faussetés ; ensuite, quand nous l'avons vu se vider, se fissurer, forcer, se contredire, mentir, tricher, nous sommes aller puiser dans une colère diminuée pour vaincre un mépris aggravé. Car les calomnies continuaient, sans cesse, et dans la partie engagée, où nous tenions le pavé, il était hors de question d'y laisser ces calomnies, accompagnées d'apparence d'argumentations, sans les châtier, comme nous avons donc continué à le faire.

L'invincible Weltfaux, cependant, n'a jamais pu encore avouer à son miroir la moindre défaite. Même-pas-mal, comme l'avait surnommé en riant un tiers anonyme. L'invincible Weltfaux, par conséquent, vient, plus d'un an après, publier son premier livre. Et ce premier livre ne parle encore que de nous. Ce champion des promesses de Grande Théorie, dont on n'a jamais vu que quelques ridicules débuts de tentatives vite retirées devant l'hilarité, qui devait balayer les télétubbies que nous sommes selon lui du revers de sa prose de garçon de courses, vient donc de prolonger sa fixette d'arrière-garde d'une pleine année supplémentaire. Lui qui, après les trois premières claques, avait été si prompt à promettre qu'on ne l'y reprendrait plus, vient donc de passer trois années de sa vie à s'occuper des téléologues, qu'il promettait détruits en un seul texte.

Nous allons ici et maintenant répondre à cette nouvelle tentative, si tardive, de corriger encore une fois l'issue d'une bataille si clairement perdue. Nous le faisons parce qu'il y a, dans ce livre, de nouvelles calomnies, autour de deux détails nouveaux (une prétendue correspondance « OT »-von Nichts qui ne serait pas complète, et une phrase en privé de l'enculé Voyer), dans le roman fantasmagorique qui tente de prouver que la falsification indiscutable de Voyer est une falsification indiscutable des téléologues. Il nous en coûte, parce que nous sommes obligés de nous retourner vers un passé dépassé ; mais nous savons que si nous laissons impunie une seule de ces tentatives de « corriger » les faits, toutes les autres seront permises. Remarquons cependant que cette nouvelle tentative de rallonge, sur de maigres détails encore plus fallacieux que tous les insincères bredouillis qui avaient précédé, sentent le tiré par les cheveux, le forcé et, bien plus sûrement, la débâcle toujours pas reconnue. Car ce réchauffement de la dispute indique assez combien peu les voyéristes sont capables de s'en détacher ; on ne les a d'ailleurs plus vus parler de rien d'autre, si on excepte les commentaires de bistrot sur le 11 septembre que leur maître a rendus publics pour bien prouver qu'il n'a plus rien à dire. Et, comme cette dispute, dont ils tentent d'invalider à nouveau le résultat, si désastreux pour eux, est le contenu de leurs vies, ils nous reprochent même d'en parler si peu dans nos ouvrages, où, en effet, seules quelques mentions en passant font état de cette défaite qui a détruit leur carrière qui était leur plan de vie.

 

3. 'Autopsie d'une « falsification indiscutable »'

'Autopsie d'une « falsification indiscutable »' est le texte inédit qui termine l'ouvrage intitulé 'Entretiens avec le Docteur Weltfaust'. Nous ne parlerons donc pas du gros des 172 pages parues aux éditions du falsificateur anonyme von Nichts, que nous enculons bien platoniquement au passage, faute de mieux. Nous avons en effet répondu à tous les textes de Weltfaux qui y figurent sauf cette prétendue autopsie de la falsification effectivement indiscutable ; on pourra toujours consulter ces échanges sur notre site, parce qu'il est bien impossible de les reconstituer sur le site des falsifications anonymes, où ils figurent cependant depuis peu, noyés dans l'arborescence du debord of directors repioché. De même, on cherchera en vain nos réactions en face des textes intitulés 'Panzerfaust' et 'Entretiens' dans la version papier : le courageux Weltfaux n'a pas jugé prudent de faire figurer dès son premier ouvrage nos réponses à ses calomnies et délires ; il pense sans doute qu'il vaut mieux pour lui ne pas s'encombrer de la contradiction et, effectivement, nous pensons aussi qu'il n'a pas intérêt. Nous allons donc nous occuper maintenant du résidu auquel nous n'avons pas encore répondu parce qu'il n'était pas encore publié. Dès que nous aurons accès à une version numérisée de ce texte, il apparaîtra également sur notre site, à sa place, auprès de cette réponse, de sorte qu'un lecteur impartial puisse lire l'échange ensemble.

Ce dernier texte est certainement le plus mal écrit et le plus illisible de la série. La servilité accablante qui y est manifestée au gourou Voyer, jusqu'à reprendre ses dernières marottes verbales, et la haine maladive à l'encontre des téléologues y desservent le premier et ne peuvent qu'attirer des sympathies aux seconds ; et ces impressions sur les personnes sont les seules choses qui surnagent dans ce texte, incompréhensible pour tous ceux qui ne connaissent pas le détail de ce qui s'était dit sur le debord of directors (c'est pourquoi, si les textes des deux partis de la controverse ne sont pas côte à côte, on est vite gavé par la surenchère des injures, dont le fondement, chez l'adversaire, reste non vérifiable pour un lecteur moyennement patient) ; et il n'y a rigoureusement aucune idée. Il y a seulement, pour donner une apparence de dernier mot, des détails nouveaux qui sont des prétextes, pour ce propagandiste incapable de dire la vérité, à relancer sa délirante thèse dont le fond peut se résumer en une phrase : puisque, par définition, Voyer ne peut pas avoir falsifié, c'est donc ceux qui l'accusent qui sont des falsificateurs. Cette approche religieuse, bien que se prévalant d'un prétendu examen « minutieux » des faits dont on verra plus loin ce qu'il recouvre, est en tout point dans la lignée de Staline et de l'Inquisition, les deux grands lieux communs du triomphe du mensonge et de la procédure : puisque Staline et l'Eglise sont, par définition, de bonne foi ce sont donc ceux qui les attaquent qui sont de mauvaise foi.

Nous employons ici à l'égard des voyéristes le sobriquet de « secte » qu'ils ont si abondamment utilisé pour tenter de discréditer les téléologues. En fait, ce terme peut s'appliquer à tout groupe de personnes dont on ne connaît pas tout, donc à tout groupe de personnes en tant que tel. Mais nous pensons que les signes qui permettent d'amalgamer les voyéristes à une secte sont, à tout prendre, plus nombreux et plus évidents que chez les téléologues. Il y a, déjà, chez les voyéristes une différence hiérarchique entre un maître et des disciples : l'enculé Voyer est traité avec des égards qui sont tous censés indiquer qu'il est davantage que les autres êtres humains. Les faux « entretiens » de Weltfaux sont le meilleur exemple de ce rêve de secte : Weltfaux y dialogue avec un inférieur, qui est la part de lui-même censée représenter l'adversaire, pour montrer avec quelle précision il a réussi à se mettre à la place de l'autre, l'OT. C'est en fait une caricature de l'autre, travesti en dédoublement dévalué de soi-même, une banale traduction d'un préjugé à des années-lumière de ce qu'il est censé représenter, l'OT ; il y a bien là une hiérarchie entre le Weltfaux et son dédoublement qui représente le disciple convaincu par la raison et l'argument insuffisant face à la maîtrise du maître dans lequel se rêve cette grenouille qui voudrait. C'est un fantasme mis en scène avec un grotesque qui s'ignore ; c'en est presque touchant de naïveté arriviste, d'autosuggestion inconsciente et satisfaite, d'insincérité retournée en apologie ; on dirait de l'art stalinien. Il y a aussi, entre les membres de la secte, qui traitent les profanes de mal-comprenants, une affectation de formes de politesse surannées et précieuses, qui sont en contraste avec le ton naturel de l'injure et la grossièreté avec lesquels est traité le monde extérieur « mal comprenant » : on utilise l'archaïque « monsieur », fausse déférence particulièrement hypocrite, et on affecte la courbette conventionnelle. Il y a parfois de la critique chez les voyéristes, mais elle reste purement au niveau de l'apparence : on a vu le falsificateur Weber couiner une défense de Kant, qu'il a présentée en rampant sous le tuyau d'échappement du maître, avec un sourcil levé, quoique dans une obéissance absolue et laissant libre l'enculé de répondre ou non pour bien marquer sa différence avec Adreba Solneman, qui effectivement ne laisse pas libre l'enculé Voyer de son silence intéressé et chafouin ; on a vu également le Weltfaux hasarder une critique du principe du monde énoncé par le maître, qui évidemment n'a pas daigné y répondre ; ces critiques sont par conséquent ensablées : ni le maître ni les hardis disciples n'ont voulu en avoir le cœur net, l'apparence critique une fois étalée ; le débat sur ces très humbles remontrances n'a jamais eu lieu et n'est d'ailleurs pas au programme de la secte. S'il n'y a pas de débat dans la secte voyériste, il y a par contre une véritable unité dans la façon de falsifier, unité appelée la voyérisation. Les règles sont simples : tous les procédés sont permis de la part des voyéristes, mais les mêmes procédés sont impitoyablement dénoncés comme il se doit chez les mal-comprenants. Enfin, on pourrait sourire des noms presque aussi grotesques que ceux que se donne Weltfaux ou que le gourou s'attribue – Oberdada Hegelsturmführer étant le parfait concentré de ces autoglorifications reprises sans critique par le petit troupeau.

 

4. L'affaire des lettres manquantes

Le bonimenteur Weltfaux commence bien entendu son dernier exposé en date le front dans la poussière et le cul dans les étoiles. Et c'est un nouveau roman qu'il élabore ainsi prostré devant le maître : il y a au début la tentative propagandiste classique, qui consiste à compenser la pauvreté de son dossier d'accusation par une accusation spectaculaire, ici la révélation d'une falsification inouïe, la plus importante jamais constatée. On est donc convié à une « histoire » récente de la falsification, forcément ternaire, pour faire dialectique, et dans ce schéma à bâiller, la falsification qui est imputée aux téléologues est forcément la synthèse de celles du passé. A ce point démuni, cet exécutant des basses œuvres est obligé de pousser l'impudence jusqu'à rappeler que ce que nous appelons la falsification de l'enculé Voyer a consisté en une publication d'une partie d'une correspondance, c'est-à-dire qu'il y a bien une partie amputée ; et à nier que la partie amputée est justement la partie où la théorie de Voyer est critiquée de fond en comble. De même que Lebovici n'avait jamais reconnu la critique contenue dans la partie censurée, de même Voyer et les voyéristes n'ont jamais reconnu la critique contenue dans la partie censurée.

On peut donc lire que « la solnemanisation, procédé falsificateur et calomniateur "révolutionnaire", consiste à se poser en victime d'une "falsification" inventée de toute pièce dont on va ensuite accuser publiquement l'individu que l'on veut souiller et discréditer ». Dans cette seule phrase se déploie toute la petitesse calomniatrice et débile de ce petit plouc menteur. La falsification n'est nullement inventée, nous venons de la formuler et nous allons ici la reformuler : l'enculé Voyer a publié une correspondance volontairement tronquée pour effacer qu'il avait été critiqué de fond en comble. Soit il ne fallait publier aucune lettre de son correspondant, Adreba Solneman, soit il fallait publier la critique. Voilà donc une falsification indiscutable. Par ailleurs la prouteuse assertion de « révolutionnaire » repose seulement sur la haine propagandiste du nain de jardin manifestement « antirévolutionnaire » : jamais Adreba Solneman ni aucun membre de l'OT n'a été « révolutionnaire » ou ne s'est prétendu tel ; et jamais aucune falsification ne sera « révolutionnaire », sauf bien entendu formulée par les dentiers de staliniens et de voyérisateurs. Nous ne nous sommes jamais « posés en victimes », mais toujours en insulteurs furieux du falsificateur et de sa petite secte. Quant à accuser publiquement l'individu qu'on veut souiller et discréditer, Weltfaux n'a jamais rien fait d'autre : en effet, neuf fois sur dix dans ses diatribes qui tournent à vide, cette grossière et ennuyeuse nullité parle de lui-même sans même s'en rendre compte.

Ce type de transfert, où nous sommes accusés de ce qui le dénonce lui, et notamment de l'arrivisme putassier qu'il nourrit, l'Iznogoud qui voudrait être calife à la place de son maître, se trouve sous une variante amusante dans le paragraphe immédiatement suivant cette citation. La seule chose en gras et en italique, en effet, de tout l'ouvrage, fait état des « quatre premières lettres manquantes de la correspondance privée "O.T."/von Nichts ». Or ce n'est pas quatre mais cinq lettres que cette petite ordure dans sa croisade anti-OT avait échangées avec la menteuse Obertopp, dont celui qui se prétend aujourd'hui le père, débilité aggravée dans toutes les générations, le menteur Bueno, avait publié l'une d'entre elles. Comme Weltfaux, après en avoir publié deux autres, avait promis les deux dernières, en parlant à son habitude plus haut qu'il ne peut, à tous ceux qui en feraient la demande motivée, l'OT en avait fait la demande la plus motivée qui soit, connaître la vérité du personnage putassier et manœuvrier qui l'insultait ; le même Weltfaux s'était évidemment dédit en merdeux, montrant une fois de plus comment ce genre de comédien tient sa parole. C'est donc encore de lui-même que parle le crétin, avec ses lettres manquantes, mais renversées ici en accusation. La fuite en avant est la meilleure défense, quand on est aussi incapable de faire front.

L'OT n'a jamais parlé à la carpette falsificatrice von Nichts autrement qu'en l'insultant gravement, c'est-à-dire comme il le mérite. L'OT n'a jamais entretenu de correspondance privée ou publique avec un cafard aussi ignoble, puisque, à la création de l'OT, en novembre 1998, l'ignominie de ce cafard était connue publiquement, conspuée et moquée. Depuis, ce cafard a d'ailleurs tenté de se surpasser en bassesse, ignominie, et rage d'impuissant. Pour décrire simplement ce personnage et les rapports qu'il a entretenus avec l'OT, il suffit de rappeler que son premier message sur l'Internet nous concernant tentait de donner raison à Voyer en s'appuyant sur une citation falsifiée d'Adreba Solneman, qu'il s'est ensuite vanté d'avoir postée à dessein, en piège, prétendant qu'il savait que nous allions réagir ! En prêtant à l'OT une correspondance avec quelqu'un d'aussi répugnant et minable que ce von Nichts, Weltfaux ment, ou calomnie, comme à son habitude. Il n'y a jamais rien eu de tel.

Sur le principe : Weltfaux prétend que ces lettres manquantes, qu'il attribue à l'OT tant qu'il rêve que l'OT ne répondra pas, constitue une correspondance « tronquée, amputée, trafiquée, falsifiée, adultérée, manipulée », énumération de ce que nous avons reproché au couple de truqueurs Voyer-von Nichts. De deux choses l'une ici : soit il veut effectivement que toutes les correspondances publiées soient complètes, et à ce moment-là Voyer est bien un enculé et un falsificateur, et lui-même évidemment aussi, puisqu'il a toujours refusé de publier les deux lettres de la correspondance adultérée qu'il a eue avec son Oberpote – ce d'ailleurs sur quoi son petit pamphlet est complètement muet ; soit cet argument n'en est pas un pour lui, et alors sa réclamation est une blague à la Weltfaux (gegröööööööööl !), c'est-à-dire un humour de buvette de stade, augmenté de la mauvaise foi hypocrite du cire-pompes à gages.

Nous, cependant, traitons toujours avec le plus grand sérieux toutes les demandes intègres. Nous connaissons l'auteur de ces lettres, qui signait Der K, et nous les lui avons demandées. Il les a perdues. Il est mort, d'une balle dans la nuque, avec les genoux fracassés. Mais avant de lui rappeler les règles élémentaires anti-falsification, nous l'avons un peu torturé pour qu'il nous avoue le contenu, si « gênant » et « révélateur », de ce courrier si secret : ce sont d'ignobles demandes d'information d'un lecteur à un éditeur. Cet éditeur les a forcément archivées. Nous lui enjoignons donc instamment de les publier, d'autant qu'il est justement l'éditeur de Weltfaux (« Alors, pourquoi il ne les a pas publiées ? » nous demande maintenant le fantôme de ce camarade que nous avons dû exécuter). Comme l'éditeur en question n'est autre que le falsificateur von Nichts, grand spécialiste de la manipulation et grand adepte des techniques de la « correction » de son maître l'enculé, nous prions instamment le public intéressé par ce développement scoopesque de n'accorder à toute cette partie de la correspondance, dont la publication nous tarde déjà, aucune crédibilité avant qu'elle ne soit lue et approuvée par le fantôme de son auteur, expertise que l'OT fera évidemment aussitôt connaître. D'ailleurs nous promettons d'en encombrer notre site dès que ce sera possible grâce aux Editions Ânonymes, qui ont bien repiqué chez nous, entre autres, un texte d'un certain Jean-Pierre Voyer.

Nous ne réclamons plus, par contre, les lettres manquantes que la salope Weltfaux avait envoyées à la salope Oberpote. La salope Oberpote nous les a envoyées dès la fermeture du debord of directors, le 31 mai 2001 (quelle engeance !). Il est facile d'y voir pourquoi la salope Weltfaux ne voulait pas que la salope Oberpote en fasse un usage public, et pourquoi la salope Weltfaux a préféré prendre le risque de se dédire publiquement de la promesse formelle de faire parvenir cette correspondance à qui en ferait la demande motivée. C'est une tentative de manipulation de la salope Weltfaux sur la salope Oberpote contre les téléologues, avec des ronds de jambe à moitié flagorneurs-dragueurs et à moitié maître d'école. La salope Weltfaux n'a même pas compris que l'Ober-con-pote visait le même trône de Grand Théoricien que lui ; l'on voit ici que le rêve de Grand Théoricien ne dépend pas des qualités constatées par les autres, mais uniquement de l'estime que l'on a de soi-même, c'est-à-dire de la peau de chamois qu'on utilise pour son miroir. Et le résultat de la messe basse a été véritablement comique : l'un est d'accord avec la moitié de ce que dit l'OT, l'autre avec l'autre moitié, et ils se le reprochent en termes feutrés. Ce qui les gêne ensemble et qui les allie, les deux magouilleurs battus, c'est que l'OT les empêche de revendiquer le trône de Grand Théoricien, d'une part parce que l'OT occupe le terrain où ces ambitieux perdus croient que se trouve le Graal, d'autre part parce qu'il n'y a de trônes de Grands Théoriciens que dans ces têtes postsitues enflées par la solitude et les flatteries mirobolantes du miroir.

Rappelons à ce sujet ce bel exemple d'effet d'annonce du bonimenteur Weltfaux, ce voyériste non contemplatif : « Je n'ai rien à cacher, je ne cancane pas ni ne complote dans le dos des néo-téléologues ni de personne, je ne fricote en aucune façon avec le milieu misérable des post-situ, post-debordistes ( Spectacle! Spectacle ! ) ni encore moins avec celui – ridicule, nul et non avenu – des voyéristes contemplatifs ( Communication ! Communication ! ). » Il faut donc en conclure que son éditeur actuel, le voyériste contemplatif von Nichts, ne pense pas que la communication est le principe du monde, contrairement à l'enculé Voyer, ou alors que le Weltfaux, qui fricote avec lui, ment.

En ce qui concerne la personnalité d'Adreba Solneman, d'un côté le Weltfaux qui se croit malin commence enfin à subodorer qu'il ne s'agit pas d'un individu, puisque nous l'avons suffisamment dit, mais de l'autre il continue à le fantasmer en gourou : comment peut-on être gourou si on n'est pas individu ? Le même Weltfaux et la petite secte qui traite les autres de mal-comprenants (mais où l'on ne se prive pas, par tactique, de les draguer, courtiser, léchouiller pour des alliances déshonorantes, enfin si on peut parler d'honneur pour un pareil rebut) n'ont jamais compris ce que signifiait Adreba Solneman. Nous ne les avons jamais que démentis sans précision parce que toutes leurs diatribes contre cet « individu » dépeignaient leurs propres fantasmes. Gourou est évidemment le rêve d'un Voyer, d'un Weltfaux et le vrai bouche-trou dans l'existence Ben Schlemoul des ouistitis rituellement baisés à la von Nichts.

 

5. La falsification de Voyer est une falsification indiscutable

Nous maintenons bien sûr le terme de falsification « indiscutable », contesté par Weltfaux jusque dans le titre du texte dont nous parlons ici. Un fait indiscutable est un fait qui n'est plus à faire, qui n'est plus à produire, puisqu'il a déjà été fait. « Indiscutable » n'a jamais signifié : qu'il est interdit de discuter, comme le sous-entend dans son délire le Weltfaux en mal de stalinocalomnie, mais qu'un fait est réalisé, qu'il a eu lieu, qu'il ne sert plus à rien de discuter, puisqu'il est hors de doute. On ne discute un fait qu'avant de l'avoir fait, et pour le faire. Ensuite, lorsqu'il est devenu indiscutable, on discute son sens, ses auteurs, ses conséquences, ses racines. C'est de ce que signifie son contenu qu'on discute une fois le fait constaté, mais pas du fait de faire ce contenu. Voyer a publié une partie tronquée d'une correspondance afin d'en dissimuler le contenu, voilà un fait qui est une falsification indiscutable.

Bien évidemment, on peut mettre en cause une falsification indiscutable de deux manières : soit on prétend qu'aucun fait n'est indiscutable, c'est-à-dire qu'aucun fait ne s'est produit ; et par là aucune falsification n'est indiscutable puisque alors il n'y a jamais eu de falsification. Soit on peut dire que cette falsification particulière de Voyer n'est pas une falsification. Nous avons beaucoup argumenté autour de ce thème (maladresse ou intentionnalité, responsabilités partagées des enculés Voyer et von Nichts), toutes les argumentations conduisant à cette conclusion : cette falsification est avérée par tous les côtés par lesquels elle a été abordée. Et nous ne discutons pas avec des falsificateurs, nous réfutons en public leurs argumentations pour démontrer et dénoncer ce cancer de l'époque. Le refus voyériste de reconnaître la falsification ne nous gêne plus, au contraire, les ergoti-ergota sans queue ni tête, sans logique interne, pour tromper le public et pour se défiler de la plupart des accusations, soulignent impitoyablement le caractère indiscutable de cette falsification.

« Il n'y avait aucun mobile, aucune raison, aucune intention de falsifier ni de nuire (...) », prétend maintenant le malheureux Weltfaux, qui espère toujours que ce à quoi croit son miroir sera donc cru par tous les autres. Il parle ici bien entendu de l'enculé Voyer et non d'Adreba Solneman qu'il accuse donc d'avoir un mobile pour falsifier (la solnemanisation en langage weltfaux). Pourquoi le premier n'aurait-il aucun mobile à falsifier, et le second en aurait-il un ? Parce que le premier est le maître, et le second est perçu par Weltfaux comme le concurrent à son image pour la place parfaitement fantasmagorique de Grand Théoricien. L'enculé Voyer a falsifié parce qu'il n'avait pas les couilles pour faire ce que nous sommes en train de faire : répondre ; parce qu'il était vieux et dépassé ; parce qu'il ne comprend pas Adreba Solneman, comme il l'a piteusement reconnu lui-même. Voilà une première pelletée de « mobiles » indiscutables, nous vous prions de le croire. Une seconde pelletée a trait à toutes les petites vanités que ce pitoyable vieillard a manifestées depuis, en draguant sur les sites littéraires : c'est la renommée qu'il veut maintenant goûter. Ce qu'il a pensé ? Ce qu'il a dit ? Mais il s'en fout, puisqu'il n'est plus capable de le soutenir là où c'est mis en cause. Il ne répond qu'à des faire-valoir, qui lui permettent seulement de faire l'étalage de quelques phrases qu'il croit bien tournées, mais se battre avec les idées, aller sur les terrains qu'on n'a pas choisis, douter, faire front, savoir, chercher, comprendre, admettre, contrer, contribuer, proposer, il y a des années-lumière que l'enculé n'y croit plus. Il veut maintenant palper les bénéfices, dans la monnaie de singe qu'est la gloriole. La Théorie c'est bien joli, mais il faut que ça rapporte à la fin ; en cela le résigné Voyer est resté le disciple crapuleux de Debord. Et c'est pourquoi il utilise précisément les mêmes méthodes.

Pour Iznogoud Weltfaux, les « mobiles » de « Solneman » sont plus faciles à décrire en revanche que « Solneman » lui-même. En effet, ce sont les mobiles d'Iznogoud Weltfaux. Une fois de plus, c'est la transposition la plus élémentaire : prendre le trône de Grand Théoricien. « Solneman » qui n'est pas un individu ne peut certainement pas prendre cette place, déjà parce que cette place n'existe qu'en fantasme, et ensuite parce qu'il faut être au moins gourou ; mais « Solneman » peut de toute évidence empêcher Weltfaux de prendre cette place, ne serait-ce que par le ridicule, le mépris, le dégoût, et en dénonçant ce fantasme et en montrant que c'est resté celui de l'enculé Voyer d'abord, et que c'est foutaise et vanité d'une manière générale ensuite. Voilà toute la catastrophe qui fait que le carriériste empêché, Weltfaux, s'égosille en plein ridicule depuis trois ans. La falsification de « Solneman » n'est que dans l'intention que lui prête Weltfaux, dans le mobile supposé, jamais reconnu en dehors de la petite secte des bien-comprenants (creusez le mot bien-con-prenant), en tout cas dans aucun fait indiscutable comme la publication de la correspondance tronquée par l'enculé Voyer. La différence entre nous et Weltfaux par rapport à la falsification, c'est que nous avons basé notre accusation sur un fait, et lui sur une intention. Weltfaux, ad aeternam, cherche depuis à aligner les faits sur le postulat d'une intention qui lui vient directement de son miroir, alors que nous avons essayé de deviner les intentions à partir des faits. Weltfaux sait bien qu'on ne peut pas récuser une intention que vous prête quelqu'un d'autre par des arguments. Tout ce que nous pouvons dire ici c'est que les intentions que Weltfaux nous prête ne sont visiblement que les siennes, et qu'il a mal lu et pas compris les nôtres qui ne sont pas si secrètes.

A partir des faits, nous constatons et invitons à vérifier que la plus vraisemblable intention de l'enculé Voyer est de se faire mousser en public. Pour y parvenir, il cherche des faire-valoir (on l'a vu, depuis, utiliser ainsi les médiocres notoires Bueno, FC). Il y a dix ans, il croyait déjà qu'un Adreba Solneman pourrait endosser ce rôle-là, parce qu'il s'était trompé lourdement sur le sens des questions posées, auxquelles il croyait qu'il suffirait de répéter ses vieilleries creuses, sottes, autosatisfaites à qui les connaissait aussi bien que lui. Quand il a compris qu'il ne pouvait plus se faire mousser au détriment d'un sparring-partner qui n'était pas venu pour jouer les comparses dans un aussi triste spectacle, et qui avait plus que de quoi lui rendre des coups, puisqu'il fallait des coups, il a préféré se débiner, en vieillard dépassé et apeuré. Mais sa vanité en quête de reconnaissance a vite rattrapé et dépassé sa trouille et son incapacité. Ainsi, ce vieil arriviste pressé a quand même publié, en douce, la partie de la correspondance où il pensait pouvoir se faire mousser sur le dos de l'autre, aussitôt après avoir mendié la liberté de ne pas répondre, et en évitant soigneusement d'en informer le faire-valoir par amputation. Et, dans cette falsification avérée, caractérisée, indiscutable, il a tout aussi soigneusement effacé toutes les traces de ce qui pouvait lui faire ravaler sa mousse, depuis la critique de fond en comble de toute sa théorie, jusqu'aux protestations de son contradicteur sur les petites manipulations dont sa première lettre avait été et continue d'être l'objet, en passant par une ultime tentative, privée, lamentable, honteuse, de sortir d'une correspondance où il avait si complètement le dessous.

Si, d'ailleurs, on examine ces vrais buts de Voyer, tels qu'ils sont révélés par la falsification sur Adreba Solneman et la façon dont il l'a soutenue, se faire mousser en public, se faire reconnaître dans cent ans, on ne voit pas en quoi, fondamentalement, il diffère de toute la racaille bien-pensante qu'il prétendait encore en partie insulter il y a peu. Il est devenu un banal concurrent d'un Lévy, à l'un la Bosnie, à l'autre le 11 septembre comme argument d'autopromotion paisible, avec moralisme populiste à la clé. Mais Lévy, au moins, ne fait pas semblant : il va à Sarajevo, il pose là où ça mousse – si démolir des gratte-ciel à coups d'avion c'est si bien qu'est-ce qui empêche Voyer d'en faire autant ? la même petite misère d'intellectuel qui se suffit de paraître négatif, sans doute, qui empêche déjà Annie Le Brun de devenir un nouvel Unabomber –, il n'est pas contre les médias, Lévy, il n'affecte pas d'être contre la réussite sociale, il veut du succès et ne s'en cache pas, et essaie de le prendre là où il est. Au lieu que notre cardinal Voyer, flanqué de ses enfants de chœur von Faux et Weltnichts, fait l'hypocrite contradictoire, le négatif tranquille. Mais cet ex-debordiste ne ferait même plus croire à ses deux chérubins que sa vie constitue un but (la vie, et non la réussite, était au moins le but avoué de Debord, que Voyer tente de désavouer en tout après l'avoir tant léché), ou alors c'est un échec tout aussi flagrant que sa pitoyable « inexistence de l'économie » ou autres communications infinie ou directe. Entre Voyer et Lévy la contradiction n'est que formelle, le but est le même. Voyer, en se retenant des médias les plus compromettants (il est quand même l'auteur d'un article sur 'Fort Boyard' dans 'l'Imbécile de Paris'), en faisant l'anti-degauche, l'anti-intello, l'anti-tout ce qui plaira, espère seulement qu'on le lui reconnaîtra un jour, et que la durée de conservation de sa théorie minute, pourtant consommée, jetée et déjà périmée par la critique, en sera allongée. Mais, alors, frères esclaves salariés, que ça trompe au moins quelques admirateurs tardifs, pas encore désillusionnés de cet imposteur ridicule ! Denn es mousse sein !

Les faits sont exposés sur notre site à deux endroits, dans la section correspondances, pour les échanges qui ont eu lieu avant que l'OT n'existe (chapitre 'Fin du voyérisme paisible'), et dans la section interventions pour les échanges qui ont eu lieu depuis, sur le debord of directors (chapitre 'Contre Voyer-von Nichts'). 'Fin du voyérisme paisible' se décompose en deux parties : la première reproduit intégralement la correspondance entre Adreba Solneman et Voyer, qui eut lieu fin 1991-début 1992 ; la deuxième reproduit partiellement l'échange entre Der K et von Nichts, à partir du moment où ce tiers découvre à retardement la falsification des Editions von Nichtsiennes de 1992, falsification que von Nichts endosse précipitamment. Ces deux correspondances, à six années d'intervalle, montrent une progression : d'une critique de fond à une critique de forme, d'un Voyer débiné à un Voyer enculé. La section consacrée au forum debord of directors, et en particulier le chapitre 'Contre Voyer-von Nichts', montre une nouvelle progression par rapport à 1992 : l'enculé Voyer a des suivistes, et ces suivistes falsifient massivement, ce que l'enculé tolère et encourage de son silence bienveillant. Nous n'avons pas encore la preuve formelle qu'il n'ait pas participé directement à ces falsifications.

Notre avocat marron, en manque de preuve pour étayer son roman fantasmagorique – puisque, par définition, Voyer ne peut pas avoir falsifié, c'est donc ceux qui l'accusent qui sont des falsificateurs –, a bien essayé cette fois de ramener un fait indiscutable pour étayer sa thèse de la falsification indiscutable des téléologues : la correspondance entre Der K et von Nichts n'est pas complète. Le fait est trop maigre pour qu'il y croie vraiment, il est donc obligé de l'attribuer à l'OT, qui a seulement publié ce qu'il avait à sa disposition, mais il tient là un vrai vice de forme chez ces salauds de téléologues qui ont dénoncé justement un vrai vice de forme chez les enculés Voyer-von Nichts. Alors, je vous le demande, quelle différence entre les deux ? Si Voyer est un falsificateur, ce sont bien d'ignobles falsificateurs, non ? Le ridicule de ce sous-argument est qu'il charge ce faisant l'enculé Voyer et entre en contradiction avec son credo de départ : Voyer ne peut pas avoir falsifié. Son argument est si faible que son propre éditeur, qui possède certainement l'intégrale de cette correspondance tronquée, n'a pas osé la publier. Il n'y a visiblement aucun intérêt. C'est donc un pseudo-argument, de pure forme, et c'est là que se situe la différence entre un Weltfaux et nous : nous avons dénoncé ce vice de forme chez les enculés Voyer et von Nichts, non pour la forme, mais pour le fond. C'est pour la même raison, et avec autant de raison, que Voyer avait dénoncé, en son temps, la falsification de Lebovici.

Toutefois, nous prenons toujours au sérieux les remarques de forme, car nous pensons qu'elles peuvent trahir le fond, et l'intérêt que l'on porte au fond. Et nous avons constaté avec stupéfaction plusieurs vices de forme et inexactitudes dans la reproduction des correspondances de 'Fin du voyérisme paisible'. Ils sont désormais corrigés. Quant aux lettres manquantes, qui nous manquent à nous aussi, elles seront reproduites dès que l'enculé von Nichts les aura rendues publiques – mais la vérité peut-elle venir d'un tel enculé ? C'est tout simple quand on fait des erreurs : il suffit de les reconnaître et de les corriger. C'est par là qu'on voit que le couple d'enculés von Nichts et Voyer cherche à falsifier et que ce n'est pas une erreur : il y a bien longtemps que leurs multiples erreurs, manipulations, falsifications, vices de forme, leurs ont été indiqués ; ils n'en ont pas corrigé un seul. Là, le complice Weltfaux est carrément comique : il fait mine d'être sérieusement ému par des correspondances qui seraient reproduites de manière inexacte ! Mais uniquement, Voyez-vous, quand c'est les autres ! Car quand c'est son maître, qui prétendait encore il y a peu qu'il se corrigeait toujours, il trouve tout à fait normal qu'il ne corrige jamais ses falsifications indiscutables.

 

6. La téléologie moderne est une théorie facile à diffamer et difficile à comprendre

Nous avions déjà montré combien peu la secte de ces petits tarés, avec des airs d'évidence entendue et de supériorité d'enseignement secondaire, était capable de comprendre les bases élémentaires de la téléologie moderne, et notamment les termes de réalité et d'existence. Le petit Weltfaux, du haut de sa gouaille bilieuse nous livre dans son dernier tissu de calomnies une preuve éclatante de son incompréhension chronique de la seule théorie de son temps, qu'il prolonge de ses élucubrations diffamatoires pleine de la haine du parvenu empêché. Voici comment ce cancre traite la réalité : « La définition de ce qu'est la "réalité" fut et reste le terrain de bataille où excellèrent les inquisiteurs, les jésuites, les staliniens, les abrutis gauchistes et prositus, les journalistes, les manipulateurs et emberlificoteurs de tout genre. » En passant : notre fan voyériste feint de n'avoir pas remarqué que la « réalité » n'est nulle part moins discutée que dans toutes les petites chapelles (à laquelle il faut ajouter la sienne, la voyérisatrice) qu'il vient de citer : et que c'est justement dès qu'on parle de « réalité » d'une manière différente du canon dominant que ces différentes institutions montent sur leurs ergots weltfaux, avec les armes qu'elles ont : les camps pour les uns, les falsifications pour les autres, les calomnies pour tous. « Pas de "ligne du Parti" crédible sans la "réalité objective" d'une balle dans la nuque. » On voit avec cette très jolie phrase de quels insinuations ce sous-propagandiste a besoin pour tenter de salir les téléologues. Et comme le gros de ses calomnies, il nous serait tout à fait loisible de retourner celles-ci en observant que les voyéristes ressemblent plus à un parti qui a une ligne que les téléologues, sauf quand nous sommes à la pêche, et que la « réalité objective » a servi de base critique de la conception de la réalité que partagent les jésuites, les gauchistes, les journalistes et l'adjudant-chef Weltfaux, qui voudrait bien ici que la critique de la conception dominante de la réalité s'arrête platement à la critique très insuffisante de la « réalité objective » entamée il y a si longtemps par son maître avant qu'il ne commence sa retraite honteuse, en attendant que la réalité objective de la reconnaissance le rappelle, comme Casanova attendait le rappel de la Sérénissime.

En ce qui concerne l'existence, Weltfaux répète purement et simplement le vieux credo matérialiste qu'il avait déjà défendu si brillamment dans sa burlesque invention théorique que nous avions rebaptisée plus justement substansu, et sa seule défense consiste à prétendre évidemment qu'au contraire il ne reprend pas le credo matérialiste. Il sent bien, en chien qui a pris trop de coups, qu'à chaque assertion ou amalgame ou diffamation pour lesquels il pourrait s'en prendre une de plus, il faut atténuer en laissant une marque d'ambiguïté qui laisse la porte ouverte au contraire, procédé qu'il a multiplié, en manipulateur apprenti. Comme il ne dit pas en quoi il rejette désormais le credo matérialiste, c'est bien au nom de ce qui est hors de la pensée qu'il reconstruit existence et réalité ; mais qu'est-ce qui serait hors de la pensée, si ce n'est la matière ? Il ne sait donc toujours pas ce qu'est l'existence, la réalité, la non-existence et la non-réalité. Et son maître, schlurp-schlurp, non plus. Que l'on discute notre conception de la réalité nous paraît tout à fait logique ; d'ailleurs, nous la discutons aussi. Mais pour la discuter il faut au moins la comprendre, et nous savons bien que nos ennemis déclarés ont peur de comprendre, parce qu'ils seraient alors obligés de reconnaître, et de discuter, ce que par postulat ils ont rejeté d'emblée (tout au moins en public). Donc, au ridicule de venir à reculons sur notre terrain, ils préfèrent le ridicule de comprendre de travers, parce que ce ridicule-là peut, un temps, se dissimuler derrière une assurance goguenarde, puis se nier en ergotant ou en minimisant. Weltfaux est un cas d'espèce en la matière : de même qu'il parle de nous, qu'il traitait de « télétubbies », depuis trois ans (comment peut-on parler de télétubbies pendant trois ans quand on en a plus de cinq ?), de même il parle de nos idées par ailleurs complètement décriées sans en avoir encore compris le premier mot ; et nous-mêmes avons pris beaucoup de temps pour nous rendre compte de cette infirmité, parce que nous ne savions pas qu'on peut ne pas comprendre ce qu'on ose contredire avec autant de véhémence, et d'assurance seulement en apparence. Mais c'est à la fin du debord of directors que nous avions commencé à comprendre que tout cela n'était que de la pose d'ignare, de prétentieux, et donc d'imbécile : le Weltfaux, qui se vante à tue-tête d'avoir tout lu de nous, n'en a pas encore compris ce que d'autres, plus modestes, ont saisi d'emblée, sur la réalité, l'existence et la téléologie : la téléologie, par exemple, est une proposition sur le monde et il faut déjà savoir que c'est une proposition, avec tout ce que le terme proposition a de faible, et de fort.

C'est que, par des habitudes de pensée profondément ancrées dans la philosophie allemande, depuis Hegel puis Marx, une vraie théorie est perçue comme un diktat, ou au moins comme une vérité absolument cohérente en elle-même, et qui porte sur la totalité, un bloc de pensée où toutes les issues sont anticipées et bétonnées. La moindre attaque contre une telle pensée met en cause l'ensemble. Ce sont ces types de pensée que défendent les Voyer et les Weltfaux, assez pitoyablement parce qu'ils sont bien en dessous de ce niveau d'exigence, et ce sont ces types de pensée qu'ils prêtent aux téléologues, qui seraient également en dessous de ce niveau d'exigence s'ils croyaient qu'une telle théorie avait quelque intérêt autre que religieux, fondamentalement celui de conserver, se conserver soi-même et conserver le monde sous ce type de pensée. Là encore, nos falsificateurs vivent dans leurs fantasmes. Les blocs théoriques qui proclamaient que le monde était dialectique n'ont pas résisté à l'aliénation, et la meilleure théorie sera désormais au mieux une proposition sur le monde, comme une émeute en Algérie, où la discussion reste grande ouverte, comme dans une assemblée argentine. La téléologie moderne est évidemment un forum (pas tout à fait au sens Internet), et les téléologues eux-mêmes sont nettement moins sûrs de la validité définitive de ce qu'ils ont commencé à dire sur la réalité que de la validité définitive du fait que Voyer est un falsificateur et un enculé, ce qui est une réalité.

Ensuite, le sophiste Weltfaux prétend que si Voyer ne devenait pas un imbécile et un falsificateur, c'est « Solneman » qui le serait devenu. C'est bien le modèle du pseudo-argument hâtif, à l'esbroufe, qui est tout le fil des weltfaussetés. Pendant six ans durant lesquels nous avions ignoré la falsification des Editions von Nichts, nous n'avons pas traité Voyer de falsificateur ni d'imbécile. Et « Solneman » n'avait pas non plus été traité d'imbécile ou de falsificateur. Il n'y a que parce qu'il a falsifié que l'enculé Voyer a été traité de falsificateur, et parce qu'il dit depuis des imbécillités qu'il est désormais traité d'imbécile. Et c'est uniquement parce qu'ils sont sans arguments que les voyérisateurs renvoient ces accusations et couvrent donc « Solneman » des mêmes accusations. L'un des traits caractéristiques du malade Weltfaux, comme nous l'avions souligné, c'est d'accuser précisément les autres de ses propres faiblesses. C'est ainsi qu'il avait par exemple prétendu que nous ne croirions même pas à ce que nous disons (maintenant il affirme que ce que nous disons n'est qu'une question de croyance, mais passons) ; mais devant cette étonnante calomnie, c'est bien entendu encore une fois de lui qu'il parlait. C'est lui qui ne croyait pas alors à ses arguments, qu'il change comme ses chemises, qui s'est mis à douter, à l'infirmerie, où il gémissait comme il l'avouait en essayant de manipuler son Oberpote. Il sait parfaitement que Voyer a falsifié, mais il s'en remet à la nécessité pour lui que Voyer n'ait pas falsifié ; et le reste en découle, dans une incontinence dont il ne se remettra plus.

Sur la fin de tous les petits êtres humains, le propagandiste Weltfaux dit maintenant :

« Tout le monde – à part quelques lecteurs superficiels – avait parfaitement compris qu'il n'était pas question dans le discours otiste de "fantasme morbide", de "caricature de secte projetant quelque holocauste ou grand massacre rituel" mais, bien au contraire, de la nécessaire mort collective non accidentelle et non imposée de tous les êtres humains. Tous ceux qui savent lire sans pour autant être des "bas fétichistes de la mort", avaient parfaitement compris depuis le début qu'il s'agit des "notions" de réalisation, de vérification, d'achèvement, d'accomplissement, de fin posées et délimitées comme devant être appliquées pratiquement à la collectivité humaine elle-même par elle-même. »

Alors que le menteur Weltfaux explique un peu pourquoi il avait écrit :

« – C'est seulement si l'on est inconsciemment imprégné d'une religiosité prétendument antireligieuse ou que l'on a de la merde néo-messianique dans la cervelle que l'on peut vouloir faire coïncider le commencement de l'humanité avec une fin finale, un jugement dernier new look ou encore avec une fin des temps néo-zoroastrienne où les petits humains iraient à la queue leu leu se finir chacun dans leur coin ou tous ensemble. Et en effet, si cette mort de tous les petits humains n'est pas un panzermassacre mais est quelque chose de positif, explique-nous – O Grand Messie! – en quoi consiste la positivité de cette mort collective finale, logiquement nécessitée par la construction spéculative boiteuse et foireuse des génies de la néo-téléologie.

– C'est cette absurdité que les néo-téléologues ont décidés de maintenir, contre vent et marée, depuis le début de leur carrière sur le Webboard et ailleurs. C'est au nom de cette absurdité que les néo-téléologues ont calomnié Voyer et Von Nichts, ont insulté, couverts de crachats et tenté de détruire quiconque mettraient en doute la validité de ce credo néo-religieux : nous voulons finfinir "tout", nous prétendons modestement que le projet de s'autofinfinir est le projet – que nous avons commencé à modestement formuler – de tous les petits êtres humains qui ne peuvent que vouloir s'autofinfinir. Amen. Je vous tiens par les couilles et je ne vous lâcherez pas, connards !!! »

De trois choses l'une : soit il n'a toujours pas compris, et ce manœuvrier reformule en « nécessaire mort collective non accidentelle et non imposée de tous les êtres humains » pour continuer d'insinuer ce qu'il appelle, ailleurs, « panzermassacre », mais qu'il ne peut plus soutenir frontalement ; soit il n'a compris qu'en lisant le tome II de 'la Naissance d'une idée', 'Téléologie moderne', de quoi il s'agit véritablement, et il essaie ici de faire oublier en douce son jugement de gros beauf vulgaire qui ne savait pas de quoi il parle ; soit ce voyériste avait parfaitement compris et c'est par pure malveillance et tentative de salissure qu'il laisse entendre une incompréhension et un salmigondis basiques (aussi bien sur le commencement que sur la fin, il nous prête n'importe quoi). Quant au fait de tenir par les couilles, et de ne pas nous lâcher, c'est bien l'aveu d'un autre transfert : celui du fait que nous sommes désormais un point de fixation plus important pour lui que son maître Voyer, bien jolie poupée Barbie, mais qui ne parle pas (couiner n'est pas parler). Nous ne doutons pas que ce suiviste négatif ne nous lâche pas, et nous nous en félicitons. C'est une excellente manière de montrer toujours l'insuffisance de l'époque toute proche, et pourtant radicalement opposée à nous ; même s'il est vrai que l'aigreur et la haine de ce genre de personnages ne sauraient restituer que peu de la profondeur des enjeux que nous avons commencé à présenter.

Et qu'elle cesse un peu de parler au nom des autres cette casserole éraillée. Tout le monde avait parfaitement compris par-ci, tous ceux qui savent lire par-là, ce sont là des figures de style qu'utilisent toujours les manipulateurs qui espèrent se gagner ainsi à bon compte, par une écœurante complicité présupposée, clin d'œil-clin d'œil, des alliés autrement improbables. Mais Weltfaux, qui vient de péter un ultime plomb devant son miroir, s'affirme désormais, en page 141, « procureur mandaté par la raison – par le Weltgeist ». Cette seule flatulence émise sérieusement suffit déjà à montrer la qualité spirituelle des avocats dont s'entoure l'enculé Voyer, incapable de se défendre lui-même. On est chez les tarés, mais des tarés graves. On est chez des prétentieux, mais pas même des prétentieux conscients. On est chez des illuminés, mais qui ont perdu le contact avec l'interrupteur.

Ce personnage si important dans l'histoire de l'humanité pavillonnaire prétend maintenant que sur la falsification indiscutable de Voyer, il a commis un examen « minutieux » des faits, avant de choisir son camp ; mais il avait déjà écrit « Il ne m'a pas fallu trois minutes – c'était en septembre 1999 – pour comprendre que l'accusation néo-téléologique de falsification portée contre Voyer était une ignoble tentative de discréditer à nouveau Voyer et de se mettre en avant à peu de frais ». Un examen minutieux en trois minutes, pourquoi pas quand on est « mandaté par la raison », quand le Weltgeist est venu vous visiter à Montreuil, et qu'il vous a affirmé, pucelle ébaubie, qu'il fallait couronner le bon roi JPV pour délivrer le royaume des Justes Pas Vantards avec une bonne néo-panoplie semi-militaire pour sciencefictionneux boutonneux. La litanie de puérilités grossières, sans goût, répétitive, les fantasmes étalés comme des vérités, cet allemand gadget si mal maîtrisé (Stürmer, pas sturmer, du Stümper), tout cela sent à la fois le toc et le tic, l'obsessionnel qui s'ignore et le bâclé qui se justifie. On voit avec l'examen minutieux en trois minutes comment ce type de dérangé fonctionne : soit il ment sciemment, pour les besoins de la démonstration ; soit, et plus probablement, quand il raconte la fable de sa belle impartialité à son miroir ébahi, il croit maintenant qu'il a longuement pesé le pour et le contre avant de prendre parti ; alors que, évidemment, il a d'abord pris son parti (Heil Hegelsturmführer !), puis arrangé les faits selon sa prise de parti. D'ailleurs, on voit que l'« examen minutieux » continue trois ans après, puisqu'il s'appuie maintenant sur de nouvelles pièces à charge, les anciennes étant si manifestement insuffisantes.

 

7. Du public et du privé

La liste des arguments du parti de la falsification est devenue tellement famélique que, pour continuer à tenter de soutenir le terrible complot (si cher aux debordiens), l'inépuisable Weltfaux est obligé de continuer de construire du pseudo-argument et de la pseudo-intention. Ainsi, Adreba Solneman ne s'est pas présenté avec l'en-tête de la Bibliothèque des Emeutes quand il a interpellé la néo-journapute Voyer après la publication de son article dans 'l'Imbécile de Paris' ! On comprend, à la lumière de cette odieuse supercherie, que Voyer était obligé de falsifier ! C'est que pour s'adresser à l'enculé Voyer, qui ne se présente pas non plus comme néo-journapute ayant droit de manipuler dans un journal les réponses qu'on lui envoie, il faut décliner son curriculum vitae. Et c'est le gnome Weltfaux qui s'en indigne, lui dont la seule chose qu'on sait, c'est qu'il refuse de faire connaître deux lettres, destinées à manipuler une certaine Obertopp contre les téléologues !

Il n'y a aucun membre de la Bibliothèque des Emeutes qui s'est appelé Adreba Solneman : les membres de la Bibliothèque des Emeutes étaient des individus. Le livre qu'Adreba Solneman a envoyé à l'enculé Voyer en 1991 n'implique en rien la Bibliothèque des Emeutes : et il n'y a aucune référence à la Bibliothèque des Emeutes dans la deuxième lettre d'Adreba Solneman, au contraire de ce qu'affirme le menteur Weltfaux. 'Du 9 janvier 1978 au 4 novembre 1979', l'ouvrage d'Adreba Solneman, avait été conçu en dehors de la Bibliothèque des Emeutes : la première mention d'Adreba Solneman dans la Bibliothèque des Emeutes est une publicité pour cet ouvrage dans le bulletin n° 3. Mais l'ouvrage et le bulletin en question sont parus tous deux après la première lettre d'Adreba Solneman à Voyer. On voit donc que ce qui aurait été faux est qu'Adreba Solneman se réclame de la BE. Et on voit ici comment l'avocat bidon est obligé d'inventer des manigances et des dissimulations frauduleuses pour que « sua Eminenza », comme il l'appelle en suiveur dévot, sorte blanchie de ses saloperies de vieille loque résignée et impuissante.

Adreba Solneman a écrit à Voyer, pas à 'l'Imbécile de Paris'. Jamais Adreba Solneman n'avait pensé que Voyer publierait cette lettre et ses réponses sur ce média. 'L'Imbécile de Paris' était un torchon dans lequel se pavanaient quelques semi-vedettes de ce qu'on n'appelait pas encore la bonne pensée officieuse : Gébé, Pajak, Nabe, par exemple. Il était tout à fait honteux de paraître dans une cloque à fromage aussi louche, et fort surprenant, à l'époque, de découvrir qu'un allié potentiel comme Voyer y avait échoué. Il était impensable pour Adreba Solneman de voir son nom imprimé là, non seulement parce que rien ne laissait supposer la possibilité d'une telle procédure (alors qu'on pouvait penser qu'il n'y aurait pas d'édition suivante, comment supposer que Voyer y tienne une rubrique) mais aussi parce que la misère de ce journal était flagrante, ce qui, par rapport au contenu de la dispute qui s'annonçait, restait cependant un différend trop secondaire pour être même évoqué dans la première lettre. Par ailleurs, il n'était pas dans le « plan » d'Adreba Solneman que Voyer publiât ses questions dans le papier Q en question. Pour une seule raison : Adreba Solneman n'avait pas de « plan » ; ce terme même de « plan » n'est qu'une basse insinuation d'impuissant pour étayer une sorte de complot abominable et pour salir une démarche critique dont il est justement incapable.

L'enculé Voyer n'a jamais demandé à Adreba Solneman s'il était d'accord pour que sa réponse soit publiée dans le papier Q en question, l'enculé Voyer n'a même pas eu l'honnêteté d'avertir Adreba Solneman qu'il avait publié sa réponse dans ce papier Q. Ce détail, en soi, n'est pas une manipulation, mais le devient quand on connaît celles qui ont accompagné cette parution. Non seulement le manipulateur apporte des corrections à la lettre d'Adreba Solneman pour la présenter dans 'l'Imbécile de Paris', mais il publie en réponse une lettre antidatée de deux mois, qu'il n'a par contre jamais envoyée à Adreba Solneman, puisqu'à la même date il faisait seulement part à Adreba Solneman de son intention de lui répondre. A partir du moment où Voyer accepte l'échange avec Adreba Solneman, le 28 juin 1991, Voyer se comporte exactement comme le falsificateur Lebovici : c'est lui qui décide, seul, contre l'avis de son correspondant, de ce qui sera rendu public ou non, et où, et comment. Et bien entendu, c'est lui qui décide de ce qui est critique ou con dans l'échange.

La prévention première, quoique non principale, d'Adreba Solneman contre la parution de la suite de l'échange dans 'l'Imbécile de Paris' était que sa première lettre était parue avec au moins une correction fausse, entrecoupée d'intertitres inventés et de photos stupides et insignifiantes. Quant à la réponse de l'enculé Voyer parue dans le même journal – antidatée de deux mois –, elle donnait l'impression que cette réponse avait été postée du tac et tac et que c'était Adreba Solneman qui prenait son temps. Ces différentes indélicatesses et trucages intéressés allaient très bien avec un pareil journal, pensions-nous. Nous avons compris depuis que dans ce fade média, le seul responsable de ces tripatouillages de magazine d'actualité était l'enculé Voyer lui-même, qui pratiquait là son respect de la vérité. « Les terribles manipulations et trafics dont fut l'objet sa première lettre (le H majuscule à histoire et les trois intertitres) qui, c'est évident & indiscutable, en dénaturent totalement le contenu, ne sont qu'un futile prétexte, un minable alibi qui ne tient pas la route », nous affirme aujourd'hui son avocat caca. On voit comment ce digne personnage alterne entre citation et extrapolation, c'est évident & indiscutable, on voit en quel respect il tient l'intégrité des textes, et on voit comment il tente ainsi d'excuser entièrement les tripatouillages bien caractéristiques de la patte du faussaire Voyer : ce n'est pas important, puisque Voyer est de bonne foi, par postulat. L'intention prêtée permet d'inventer des falsifications quand il s'agit de l'adversaire et de les annuler quand il s'agit du maître. Mais pourtant les petites saloperies de Voyer montrent à quel monsieur on a affaire. Car la question ici est pourquoi il s'est permis de toucher à un texte qui n'était pas de lui, le vieux rebut ?

De ce détail, nous n'avons jamais dit qu'il était important en lui-même. Mais si Voyer ou son éditeur avaient rétabli selon les vœux de l'auteur ce qui avait été « corrigé » dans le journal, ils auraient été obligés d'admettre d'abord qu'il était au mieux un petit cochon, qui se permet en douce des retouches sur les textes des autres quand il en a le pouvoir, et ensuite et surtout ils auraient dévoilé qu'il y avait eu une suite à ce qui avait été rendu public en septembre 1991. Et les trente mille hoplites lecteurs du torchon, et surtout plus tard les trente lecteurs de l'édition anonyme de Karl von Zéro (qui s'est évidemment toujours gardé de faire connaître les objections d'Adreba Solneman à cette version parue dans 'l'Imbécile de Paris', mais qui ne l'a pas moins éditée et rééditée truquée), auraient demandé fort logiquement où elle était, cette seconde lettre, et pourquoi elle ne figurait nulle part, et où est-ce qu'on pouvait se la procurer.

Nous avons montré, depuis, comment l'enculé Voyer continue de prendre ce type de liberté, pour bricoler ses présentations, et se faire mousser. Les listes par ordre alphabétique du debord of directors, que son ouistiti publie sur le site à sa gloriole, mais que Voyer a signées en personne, sont bourrées de « corrections » de ce type : changement de signatures, libertés avec l'ordre alphabétique, voire suppression pure et simple ou falsification de titre de message. L'avocat caca, qui se vante sans rire d'être totalement impartial, connaît cette dénonciation de la misère intellectuelle de Voyer, dont d'ailleurs Voyer l'a fait profiter dans ces listes. Mais quand on est mandaté par la raison, on balaie toutes ses saletés-là sous la carpette du salon : ce complice malhonnête jusqu'à la garde n'a pas à s'exprimer sur les malhonnêtetés jusqu'à la garde. Il n'a point de mandat pour cela. D'après nos informations, la raison et le « Weltgeist » sont plutôt contre.

Ensuite, le fait que « Solneman » exige ou veuille que la discussion continue en privé est une pure affabulation. Adreba Solneman était simplement contre le fait que cette discussion se tienne dans 'l'Imbécile de Paris', fade média rempli de collaborateurs du monde de la culture. Mais probablement n'existe-t-il aucun endroit public en dehors de ceux où le cardinal Voyer s'exprime.

« C'est pourquoi, Voyer qui, malgré les procédés du "Solneman", n'aurait pas manqué de continuer la discussion en public (Qui pourrait douter de la chose une seule seconde ?) décide d'en rester là et de ne plus répondre, car ce serait se retrouver dans la situation d'avoir à continuer en privé ce qui avait commencé en public. » Voilà du nouvel argument, depuis trois ans que Weltfaust en cherche désespérément. D'abord, qu'est-ce qui empêchait l'enculé Voyer de dire cela à « Solneman » par lettre ? Ensuite, répétons-le, le fait que « Solneman » exige ou veuille que la discussion continue en privé est un pur délire. Adreba Solneman était simplement contre 'l'Imbécile de Paris'. Y avait-il quelque autre endroit public à la ronde ? Il y avait par exemple le bulletin de la Bibliothèque des Emeutes, dont l'escroc Voyer a très vite appris l'existence : qui pourrait douter une seule seconde que le crétin Voyer serait venu s'exprimer sur un tel média où il ne pouvait pas tripatouiller les réponses ? Mais nous, justement, qui sommes des oppresseurs (pauvre chéri) parce que nous ne le laissons pas libre de son silence (pas taper). La Bibliothèque des Emeutes a bien sûr envoyé au faussaire Voyer le bulletin où est parue cette correspondance complète et l'épilogue d'Adreba Solneman. Tandis que Voyer, en brave enculé qu'il est, s'est bien gardé d'envoyer à Adreba Solneman un exemplaire du livre 'l'Imbécile de Paris', et ce n'est que six ans plus tard que nous avons découvert pourquoi : c'était une falsification pas très fière d'elle-même. Et on notera plaisamment que l'enculé savait évidemment en publiant la correspondance falsifiée aux Editions de sa saucisse de Strasbourg préférée qu'elle était déjà publiée, non falsifiée, par la BE ; il savait parfaitement que s'il avait envoyé alors sa falsification, cela aurait été reçu comme une provocation davantage prise à la lettre que celles qu'il envoyait à des Lévy qui ne répondent pas, eux, mais qui n'ont pas, eux, la lâcheté pleurnicharde de se plaindre d'être opprimés.

Et comment douter en effet que Voyer aurait pu continuer le débat, en public, de lui-même, et ce malgré les « manigances » de son protagoniste, comme dit son aboyeur, pour désigner le fait de ne plus vouloir paraître dans un journal louche et médiocre ? Qu'est-ce qui l'empêchait de répondre dans les von Nichtsiennes Editions de la Falsification Indiscutable ? Qu'est-ce qui l'empêchait de répondre sur l'Internet, lorsqu'il fut à nouveau confronté ? Qu'est-ce qui l'empêche de répondre sur l'Internet aujourd'hui, s'il lui tient tant à cœur de répondre en public ? Il faut une sacrée dose d'impudence mensongère pour demander aujourd'hui : Qui pourrait douter de la chose une seule seconde ?

Mais ce qu'aurait confessé sua Eminenza Voyer, apparemment fort récemment, puisque c'est ici présenté comme la position de l'Eglise, celle qu'il faut désormais défendre, c'est le très élégant : « Discuter avec des cons, d'accord, mais en public. Discuter avec des cons en privé, pas question, plutôt crever. »

Avec l'argument de : on ne discute pas avec les cons en privé, ouf ! Notre bon cardinal s'est inventé une bonne petite excuse rétrospective. On est tombé sur quelqu'un qui voulait discuter pour l'idée et non pas seulement parader en public, j'ai eu très peur. Rassurez-vous, petite secte de bien-comprenants, ce qui compte, ce n'est pas l'idée, c'est le public. Et en public, ce qui compte, ce n'est pas non plus l'idée, ce n'est pas la chose même, quel con ce Hegel, c'est la signature. Et d'ailleurs, l'avantage de dire qu'on ne répond pas aux cons, c'est que si on ne répond pas à quelqu'un, si par exemple on ne peut pas répondre, si on est trop lâche et pleurnichard, on n'a qu'à déclarer qu'il est con. Eh oui, il y a Wechselwirkung : à un con, on ne répond pas, et quelqu'un auquel on ne répond pas, c'est un con.

La vérité, ici, c'est que le cardinal Voyer, qui a dit cela en privé, et à un con, veut bien faire la conversation en public. Il est prêt à tout en public, même à discuter avec d'autres cons, c'est-à-dire avec ceux qui ne la ramènent pas trop. Mais, bien sûr, il ne leur dira pas qu'ils sont des cons, elle est bien trop maligne, notre hypocrite éminence. Le contenu de la discussion ? Il s'en fiche, notre bon apôtre. Ce qui compte c'est qu'on le voit, lui, à son avantage, la calotte bien fière, le trou de balle si enflé bien à l'abri de la soutane, qu'on applaudisse à ses petites formules au rabais (glousse-glousse), qu'on fonde d'admiration devant toute cette belle théorie déjà si périmée qu'il répétera là où ça le fera mousser, nulle part ailleurs. La définition du public, pour Voyer, c'est donc bien : un média où le falsificateur peut traficoter en toute impunité et faire le paon.

La vérité, ici, si l'on admet la différence privé-public de l'enculé Voyer et de son gnome domestique Weltfaux, c'est que Voyer accepte l'échange non pas en public mais en privé, par sa lettre privée du 28 juin 1991 : « Monsieur, J'accuse réception de votre lettre et je vous en remercie. J'y répondrais dès que possible. Je vous prie d'agréer, Monsieur, mes salutations distinguées. J-P Voyer. » Tout le contraire de : « Discuter avec des cons, d'accord, mais en public. Discuter avec des cons en privé, pas question, plutôt crever. » Même dans les arguments inventés à la hâte après coup, Voyer est fondamentalement malhonnête, menteur, enculé.

La vérité, ici, c'est qu'après avoir accepté de dialoguer, en privé, avec Adreba Solneman Voyer se comporte en manipulateur dès que l'échange commence, puis en déballonné dès que l'échange se corse, puis en falsificateur dès que l'échange est terminé. Et ce n'est qu'en 1998 que nous découvrons, avec stupéfaction et incrédulité, ce tas de merde. Et ce n'est que depuis, en constatant comment il blablate en vieux pépé satisfait avec des faire-valoir, et uniquement avec des faire-valoir, que nous avons compris qu'il cherchait seulement et dès le départ à se faire mousser au dépens d'Adreba Solneman, qu'il prenait seulement pour un faire-valoir, tout comme Lebovici avait tenté de se faire mousser à ses dépens, en le prenant seulement pour un faire-valoir.

Adreba Solneman était venu poser des questions, non à 'l'Imbécile de Paris' mais à Voyer Jean-Pierre dont la seule adresse connue était 'l'Imbécile de Paris'. Et il les a posées en allié potentiel, avec une grande confiance, comme s'il s'agissait du Voyer de 1982, celui qui cherchait la critique et qui la rendait. Il lui aurait posé les mêmes questions à la Santé, rue de Charenton, dans un taxi de Zürich ou dans un bar de Philadelphie, sur une tribune, ou sur un média accepté par les deux. Parce que ce qui intéressait Adreba Solneman, c'était les réponses. Si c'est le contenu qui compte, qu'importe que ce soit en public ou en privé, pour reprendre les termes faux de Weltfaux ; la seule chose qui importe, sur la forme, c'est d'éviter, si possible, que le contenu soit dénaturé par une médiation ennemie. Mais l'enculé Voyer, frustré de reconnaissance, papillonnait hardiment dans sa petite bêtise routinière et satisfaite, et faisait le journaliste dans ce journal « interdit aux journalistes ». Oh, quel con, ce monsieur, facile ses questions, on va pas faire la fine bouche, ça va mousser. Et le voilà qui ressert ses vieilleries, en apparence seulement à celui qui pose la question, mais en vérité en pensant aux cent mille exemplaires distribués en kiosque, et à la petite renommée littéraire dont il rêve depuis. Mais ensuite, oh, quel fourbe, le poseur de questions avait lui aussi des réponses ! Oh, quel ignoble complot, ce ne sont pas celles de sua Eminenza ! Il n'était même pas con, le con ! Ah si, il était con, parce qu'il n'a pas continué sur le média où sua Eminenza comptait briller et truquer tranquillement.

Adreba Solneman, c'est sans nom, mais présent. C'est précisément contre tous les merdeux hâtifs comme Voyer qui jugent au nom pour faire l'économie de ce qui est dit, que nous utilisons des pseudonymes. Le con Voyer (creusez le mot convoyer) n'a toujours pas compris de quoi il s'agit et de quoi il s'est agi. Et il y a bien longtemps que c'est trop tard. Cet arriviste malheureux devant les ruines du trône de Grand Théoricon, ce raté de la réussite, qui a failli réussir mais qui a failli, cherche toujours des excuses de tricheur, de prélat, de jésuite. Et quand on voit qui il laisse le défendre, parce qu'il n'a pas les couilles de le faire lui-même, il n'a que ce qu'il mérite. Il est effectivement devenu un des plus méprisables déchets de notre temps, que même la misère intellectuelle et affective de ses défenseurs ne masquera plus.

 

8. Weltnichts et von Faux sont dans un bateau. Voyez qui tombe à l'eau.

Mais n'oublions pas le coadjuteur, qui voudrait devenir sua Eminenza à son tour, même si c'était seulement une de ces éminences en plastique mou, qu'on fourre quand on n'a plus rien d'autre.

Weltfaux, la poupée gonflable au ressentiment, s'est fait torcher par une téléologue en particulier, lui qui a tant de problèmes du côté de la jobardise masculine qu'il s'en est fait une prude horreur ! La téléologue avait eu le dernier mot contre sa pseudo-parole de pseudo-bandit, et il sent confusément dans son intérieur de pseudo-génie du mal, animé par le cardinal Stürmer et le mandat de la raison, qu'il n'a pas eu raison de cette téléologue, qui l'a tranquillement mouché, dès le début et jusqu'à la fin, sans avoir besoin de se vanter d'avoir fracassé un connard : « Quoiqu'il ait prétendu répondre à tout, dans une énième fanfaronnade de jobard coincé, il n'a même pas répondu à l'essentiel : si nous sommes des falsificateurs depuis 1998, alors pourquoi la Weltfausseté ne nous a-t-elle pas traités de falsificateurs dès 1999, dès son premier panzerflop ? Pourquoi a-t-elle attendu que nous ayons dénoncé la VOYERISATION, c'est-à-dire la falsification massive à l'appui de l'impuissance théoricienne, pour nous lancer cette grave et grotesque accusation d'une falsification dont il affirme pourtant qu'elle était visible dès le départ ? » Là où la bonne foi de Weltfaux a été prise en défaut, il est toujours resté sans arguments – en cela il ressemble déjà un peu à son maître décati. Il n'a jamais répondu à cette téléologue autrement que par les insultes qu'il mérite, comme le dit son miroir ventriloque. Et sur cette question comme sur tant d'autres, il court toujours en rasant les murs.

Quelques autres trouvailles émaillent la manœuvre, qui s'achève en apothéose dans ce texte ; par exemple la comique énumération des « si », car il faut bien dire que si ça n'avait pas été comme ça, on aurait vu Voyer en majesté sur le trône de Grand Théocirien (et le coadjuteur Iznogoud en bébé-monstre à bourrelets sur les genoux en train de bénir) : si Voyer avait su qu'il s'adressait à un groupuscule néo-prositu, si le « Solneman » avait exigé un droit de réponse (mais le « Solneman » a eu la réponse du débiné qui a les genoux qui s'entrechoquent : « ... laissez-moi, je vous prie, la liberté de ne pas répondre. C'est, il me semble, la moindre des libertés. Sinon, j'en conclurai, moi, que vous êtes un oppresseur »), si le « Solneman » avait informé Voyer qu'il allait publier le tout dans son prochain bulletin (comment imaginer que le probe Voyer adapte ses réponses en fonction de la publicité qui leur est faite, et non en fonction du fond ; répétons que le bulletin lui a été aussitôt envoyé ; et répétons qu'en revanche ni l'escroc ni son complice d'éditeur n'ont jamais envoyé aucune des deux éditions de la publication falsifiée de cette correspondance au « Solneman », car, comme il faut aussi le rappeler, les genoux s'entrechoquaient), et nous rajoutons, et si Voyer était honnête, et si Voyer n'était pas vieux, décati, résigné, enculé par tous les côtés à se demander où niche ce qui lui reste de cul, qu'est-ce qu'il n'aurait pas fait, notre Papy ! Mais avec des si on mettrait Papy en bouteille. Pas de chance : nous n'en sommes pas encore là. En attendant le « châtiment » dont nous menacent toujours les clebs édentés, on peut rêver.

Une autre habitude propagandiste assez comique du minable est de dire : lisez les téléologues, sous-entendu, si même quelqu'un d'aussi ennemi que moi vous le dit, c'est que c'est vraiment nul. Mais nous rappellerons que, aussi bien sur le site de l'Obergaga Voyer que dans le petit livre qui vient de paraître contre nous, il manque toujours nos réponses à côté de leurs calomnies ; alors que sur le site teleologie.org on trouve, évidemment, les deux, côté à côte. C'est la seule façon de se faire une opinion. Nous pouvons nous permettre ce que les falsificateurs et vaincus ne peuvent pas se permettre : publier ensemble nos réponses et les leurs.

Restait, dans cette burlesque et ultime correction avant la prochaine, car le Weltfaux ne pourra pas dépasser le point de la falsification indiscutable, une vraie tentative de n'importe quoi : à savoir blanchir la petite ordure qui s'appelle von Nichts, sans doute parce que cette petite ordure, petite main de la falsification et du trucage, est devenue son éditeur, ne l'oublions pas ; mais ce de Rien a accepté, publiquement, d'être ce qui se fait de mieux dans la falsification : « J'endosse la tunique de Lebovici ! » (6 juin 1998). Il nous semble que pour laver une ordure pareille, c'est par cette affirmation-là qu'il faut commencer et nous expliquer par quelle cyberhypnose ce bel aveu a été extorqué ; et de quelle falsification de téléologue il s'est agi là, lorsque cet adulte vacciné a émis cette fière assertion qu'il a si bien assumée depuis.

Au-delà des diverses malhonnêtetés déjà indiquées de cet « éditeur » à l'intégrité indiscutable (fausse citation préméditée ; non-correction dans la publication livre des manipulations dénoncées par Adreba Solneman concernant la publication journal de 'l'Imbécile de Paris' ; et plus généralement complicités dans les falsifications entreprises par l'enculé Voyer), il semble impossible à ce tâcheron, à moitié idiot et malhonnête pour l'autre moitié, de sortir une seule publication sans manipulation, inexactitude ou mensonge flagrants. Ainsi, nous avons déjà signalé le glissement de date de la première édition de 'l'Imbécile de Paris' dans le nouveau catalogue des Editions Du Mensonge Ininterrompu, où 1992 devient 1995. De même, la présentation du torchon de Weltfaux sur l'Internet cite une lettre « inédite » d'un « crétin anonyme ». L'éditeur avait les coordonnées et le nom de son correspondant qui signait Der K, qui était donc nettement moins anonyme que le crétin Encarlé von Nichts ou que le euh génie Weltfaux ; et la fameuse lettre « inédite » a été publiée sur le debord of directors en 1998 et, peu après, sur le site teleologie.org. Tout comme pour l'enculé Voyer, pour qui n'est public que ce qui est dans 'l'Imbécile de Paris', n'est inédit pour son enculé d'éditeur que ce qu'il n'a pas encore tripoté au fond de la fosse d'aisance qu'il appelle une « édition ».

C'est toujours plaisant quand un castrat se prend pour un ténor. En bonimenteur incorrigible, notre Grand Théoricien empêché nous promet un nouvel angle de ce qui restera à n'en pas douter jusqu'à la fin des temps, dans la plus belle des langues malheureusement encore trop peu appréciée des vrais connaisseurs : le germano-prout mal maîtrisé. Le Feuerstrahl nous est donc annoncé au détour d'une note, page 160, comme le teaser d'une nouvelle lessive miracle pour gogos pas fatigués : « Le seul moyen de ne pas croire, c'est de faire usage des abstractions en toute conscience. Mais c'est une autre histoire qui ne fait que commencer. » A quoi nous opposerons cet autre Grand Postillonnage du mandaté de la raison et du Weltgeist par-dessus le marché : « Il faudrait que les groupies arrêtent de faire chier les génies. On travaille, nous ! Si vous avez une critique à faire, faites-là et publiez-la et ne venez pas nous emmerder avec vos chiures de mouche inachevées ou non abouties. »

C'est par calcul arriviste que Weltfaux avait choisi son camp en trois minutes. Il est bien maintenant, au-delà des démentis, des rires et des insultes, contraint de justifier le choix qu'il a fait, avec tapage, dans sa grosse mise en scène de beauf courroucé. Mais le carriériste avait choisi ce qui paraissait de loin le plus bénéfique à sa carrière : Voyer commençait à être reconnu, et face à lui les téléologues, totalement inconnus faisaient l'unanimité contre eux ; en courageux chevalier blanc aux calculs de cadre, Weltfaux était venu rejoindre le parti le plus nombreux, se positionner en dauphin de celui qu'il voulait adouber en Grand Théoricien ; aujourd'hui il n'en reste plus qu'une sorte de secte de malades et de minables qui se réchauffent leurs rancœurs, et qui tentent de s'autopersuader en public qu'ils n'ont pas gravement falsifié par incapacité. C'est devenu l'avant-garde du parti du mensonge de notre temps, le parti de la résignation, le parti de la « théorie » séparée, de la reconnaissance comme but et du trucage comme moyen. Jamais les individus de ce parti ne se sont faits entendre que pour des buts narcissiques, que pour paraître dans le monde, que pour se faire mousser. Le sous-fifre Weltfaux, par exemple, méprise les faits au point qu'il reprochait à Adreba Solneman de se faire mousser avec le sang versé par d'autres ! Effectivement, ce genre de malabar de troisième division ne peut même pas imaginer qu'on parle des faits autrement que pour se faire mousser ! Car se faire mousser est devenu la finalité légitime et unique du parti voyériste, comme « enrichissez-vous » est devenue celle du Parti communiste chinois.

On a donc vu une fuite en avant éperdue de la part du dernier arriviste qui a choisi le dernier parti de l'arrivisme tranquille. On l'a vu tenter de réorganiser les faits, jusque dans le détail le plus minutieux, selon l'intention de se faire mousser qu'il nous prêtait dans le but unique de protéger sa propre intention de se faire mousser ; et, quand on en arrive à un tel usage partisan et frauduleux des faits, on pourra aussi bien affirmer que les 1168 pages de'la Naissance d'une idée', qui ne traitent de cette affaire qu'en quelques lignes, sont une preuve du complot anti-Voyer, parce qu'elles n'en traitent qu'en quelques lignes ; ou que le 1er Congrès de téléologie, qui n'en a pas parlé du tout, est donc une falsification caractérisée. On a vu le personnage obligé d'augmenter les calomnies et les insinuations à mesure qu'il s'enfonçait dans le vide comme l'a montré sa comique déroute face à une téléologue. On l'a vu, trois ans après sa première intervention, publier sur son propre délire un pavé qui se termine par des « arguments » en toc massif, et on l'a vu dans son déluge de gloire rêvée, renchérir en impuissant sur des promesses théoriciennes plus ridicules et plus ampoulées les unes que les autres.

 

9. Un Gröfaz peut en cacher un autre

Le Weltfaux rappelle un personnage du siècle dernier, le maréchal Göring, numéro 2 public de la dictature nazie et cible privilégiée des quolibets populaires sous le manteau, comme on pouvait l'entendre dans cette joyeuse rime octosyllabique : « links lametta, rechts lametta, und der Kerl wird immer fetter ». Ainsi était raillé le goût fétichiste pour les décorations de ce lourdaud, dont tout le monde savait qu'il n'était énorme que dans ses uniformes, où son miroir lui assurait qu'il était un énorme stratège. Là aussi la vox populi avait ramassé en une formule ridicule la propension du régime aux acronymes et le Grössenwahn de ces dignitaires si vulgaires et médiocres, dans leurs fantasmes : le Gröfaz, disait-on de Göring dans un mot aux consonances grotesques, pour Grösster Feldherr Aller Zeiten. Weltfaux, lui, avec son fétichisme crétin pour l'allemand gadget, ses prétentions qui ne résistent pas au terrain, confirmées tous les jours par le miroir, sa place de numéro 2 public de la secte des voyéristes (parfaitement impuissante dans le monde, contrairement à la dictature nazie) aux fantasmes de bande dessinée et aux mensonges et calomnies qui s'enfoncent profond dans la sottise, a bien mérité ce diminutif de Gröfaz : Grösster Feuerstrahl Aller Zeiten.

Il y aura encore des Gröfaz, plusieurs Voyer (Grösste Frechheit Aller Zeiten) et beaucoup de Weltfaux. Des ratés, aigris, qui ont laissé passer l'occasion, des arrivistes qui ont choisi le mauvais camp sur les apparences les plus courtes mais les plus prometteuses, des pauvres qui se noient dans leurs illusions, dans leurs insuffisances, et qui essaient de sortir la tête de l'eau par tous les moyens à leur disposition, quitte à justifier après coup toutes leurs crapuleries. Contrairement à eux, qui promettent toujours beaucoup, nous n'avons besoin de menacer ceux-là d'aucun châtiment. Nous sommes leur châtiment. Ils ne nous contourneront pas, ils ne nous dépasseront pas, nous qui les avons dépassés en tranchant en leur milieu. Ils se sont fracassés contre nous, et il en reste de risibles ruines, soutenues par la rancune, des chantiers abandonnés par l'amertume, des aveux de médiocrité à leur corps défendant.

La téléologie a au moins ce mérite : ses ennemis directs et désignés ne peuvent plus s'en détacher, comme les parasites qui suivent les sillages des navires. Et comme nous sommes leur limite, ils sont les reflets exacts de ce que nous ne voulons plus : les actes, les idées, les méthodes et les procédés de la conservation et de la résignation.

 

(Texte de 2002.)


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