Posted by OT on April 14, 2001 at 04:17:53 PM EDT:
Nous avons été contraints de rompre les travaux d'approche qu'Omar Wisyam faisait vers la « secte » de l'OT, comme il dit maintenant en se raccrochant au wagon des calomniateurs.
Nous lui avions en effet demandé de se déterminer sur deux points précis.
Le premier était qu'il avait affirmé vouloir contresigner en entier un message de la menteuse Obertopp, où figurait une calomnie contre l'OT. Nous avons seulement demandé à Wisyam, qui par ailleurs nous traitait de manière au moins fort anticipée d'« amis », de confirmer ou d'infirmer ce point précis de son accord avec la menteuse. Nous avons été particulièrement patients avec son refus de trancher, puisque nous l'avons répété deux fois.
Voici ce que nous lui avons écrit du second point : « Dans notre dernier message public ('La plus grande qualité de l'urgence est la patience'), nous parlions d'un niveau d'honnêteté minimum pour engager le débat. Le message 5962, signé de votre nom, est en-dessous de ce minimum. L'auteur y répond à un détournement d'une phrase de Voyer, et remplace le mot travail par le mot paresse. Mais contrairement au message auquel il répond, il réinsère le mot de la phrase détournée sous la signature Voyer. Ce qui veut dire que quelqu'un qui ne connaît pas Voyer sera vraisemblablement trompé sur ce qu'a effectivement dit Voyer. Nous vous prions de rectifier ou de démentir le plus rapidement possible cette falsification caractérisée. »
Plutôt que de prendre ses responsabilités, Wisyam a préféré insinuer que nous voulions porter atteinte à son autonomie, ce qui n'est pas seulement faible, mais ridicule.
Par ailleurs, nous pouvons assurer que Wisyam est quelqu'un d'agréable, et qu'il est tout à fait loisible de bavarder tranquillement avec lui : jusqu'à ce qu'il nous traite de secte, il n'y a pas eu d'insulte entre nous. Il a même une soif louable, quoique presque importune, de bavarder tranquillement. Les choses auxquelles il aspire cependant sont au-delà du bavardage tranquille ; il ne sait pas encore que, pour les atteindre, il faut donc renoncer à être ennuyeux rapidement, conciliateur permanent, bavard tranquille.
Guichardin, dont Wisyam disait non sans raison qu'il était plus au fait de l'Italie de son temps que son compatriote contemporain Machiavel, lui aurait peut-être rappelé ceci : « Les hommes devraient tenir compte bien davantage des faits substantiels que des compliments ; pourtant, on n'imagine pas combien la douceur et la gentillesse des paroles attachent généralement les hommes : cela vient de ce que chacun croit mériter d'être fort estimé, et pourtant s'irrite s'il lui semble qu'on ne lui accorde pas la considération qu'il est convaincu de mériter. »