A fructibus eorum conoscetis eos


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Posted by Kathrin Obertopp on April 05, 2001 at 02:44:14 PM EDT:

Bref resumé de l'année précédente

Nous avons été obligés par la force des circonstances, et au gré des mouvements de la vie, à relire tout Voyer. Nous n'avions de lui que nos impressions de jeunesse, et ce qui nous avait été transmis par les lectures influencées par ces impressions. Le résultat, nous le disons dès maintenant, n'a pas été très flattant pour les prétentions de l'Oberdada.

Tout au long de son évolution, Voyer n'a fait que devenir chaque fois plus visiblement ce qu'il à été essentiellement pour très longtemps: un bavard vide. Derrière ses grands mots pseudo-hegeliens sur la division du travail d'autrui il n'y a que du smithisme embelli. Dans ses circonvolutions pseudo-dialéctiques sur l'apparence et la manifestation on ne trouve que le vide d'une vie gaspillée en quête de reconnaissance. Le resultat de sa critique du marxisme a été un sous-weberisme teinté de la pire espèce de anthropologisme. Sa théorie de la publicité n'a pas assuré la publicité de sa théorie parce-que "théorie" et "publicité" sont des idées qui sont à jamais hors de portée pour lui.

Voyer est l'exemple le plus frappant de ce qui peut arriver à quelqu'un qui n'a aucun lien avec le mouvement réel qui transforme les conditions existantes, sauf dans la condition de quelqu'un qui voit son existence transformée par ce mouvement dans la passivité et l'impuissance, mais qui essaie d'en faire la théorie dans le secrét et l'isolation de ses laboratoires. Il a cru qu'il était possible d'avoir une idée tout seul; il n'a fait que suivre la carrière de son héros, Reich. Abandonnés à leur sort, les "penseurs" isolés voient leur capacité de comprendre l’histoire diminuer en fonction directe de leur éloignement progressif des sources de toute pensée et en fonction inverse à leur foi en leurs propres capacités.

Nous ne nions pas l'honnêteté ni la sincerité de Voyer, qui a sottement essaié de faire tout seul et dans de conditions sans doute pervèrses ce qui nous jugeons impossible, tout comme nous ne nions pas la validité de beaucoup de ses concepts du temps où il avait encore une liaison avec un mouvement dont l'intelligence historique a fait faire des miracles même à un Eduardo "Dame dos francos" Rothe ou à un Tony "Biorythm" Verlaan. Et nous raffirmons par le même coup notre mépris pour tous les sous-voyeristes attardés qui ont essaié de le calomnier pour de basses raisons de vanité et d'arrivisme. L'origine et la justification de ces calomniateurs sont dans la pensée de Voyer lui-même et dans les conditions dans lesquelles cette pensée est née, et il nous faut donc arrêter de le critiquer pour de fausses raisons qui ne sont que la continuation de son erreur de base, et commencer à le faire pour ce qu'il est vraiment, un obstacle au dévéloppement de la pensée négative de ce monde.

Un quart de siècle et toute une géneration se sont perdus dans la stérilité sans débouchés du théorisme voyeriste. La critique de l'IS reste à faire, toute entière. Il est temps que la pensée reprenne sons cours.


Kathrin Obertopp, Safa Fily Kanouté, Tomás Bueno

Pirenópolis, le 26 mars 2001



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