Monsieur Bla bla votre sort est scellé,


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Posted by on March 15, 2001 at 02:32:38 PM EST:

In Reply to: La part rance de l'information posted by faustroll on March 15, 2001 at 01:32:24 PM EST:

:
: L'émotion due au contenu de la relation d'un massacre en Algérie par l'information, m'a amené ici le 16 Janvier 2001 pour montrer qu'à l'évidence le meurtre est une opinion rudement affirmée par ceux qui souhaitent conserver l'Etat. Après une campagne de presse dénonçant les exactions de l'armée algérienne, l'étatiste indigné Bourdieu Pierre et ses curés de l'information (Le Monde du vendredi 9 Février) ont commenté mes propos par un manifeste réclamant " l'Etat de droit et la démocratie " en Algérie, le respect " des droits humains " en accusant le gouvernement français dans sa politique algérienne d'" une véritable complicité de crimes contre l'humanité " et en menaçant le gouvernement français d'envoyer des " rapporteurs de l'ONU " en Algérie. Selon eux, l'Algérie est divisée en populations civiles, forces de sécurité (l'armée), groupes islamistes (dont l'existence est ambiguë), les deux dernières catégories n'ayant pas de frontières étanches et la première catégorie comprenant des morts (qu'on déplore) et des vivants (que l'on plaint). Toujours selon nos informateurs, la violence est le moteur de tout cela, c'est elle qui produit tous ces cadavres, et le règne de la terreur est son résultat. La solution de Bourd'infini et de ses palotins consiste à faire la morale aux Etats français et algérien, gros vilains, et à demander fermement d'appliquer les règles du droit international contre les dictatures et à militer pour la démocratie occidentale et l'Etat de droit. Merci, petite crapule, tu noies dans tes pensées d'Etat tout débat sur l'humanité (ceux-là finiront bien par abolir les divisions de ta pensée d'une manière ou d'une autre). A quoi sert l'information occidentale où tu parais crapule, avec ton hypocrite morale des droits humains et des populations civiles à protéger, sinon à te laver du sens des algériens nié par la démocratie occidentale au nom de la défense du modèle occidental. Vieux boucher, tu souhaites donc continuer tes massacres.

: Celui qui signe faustroll n'est pas Faustroll. Lors de ma deuxième venue en ce lieu, il est apparu que comme mon homonyme Faustroll, j'avais aussi un compagnon infatigable qui commentait mes propos d'un " monosyllabe tautologique ". " Bla Bla ", ce discours succinct toujours prématurément interrompu n'est pas sans rappeler le " Ha Ha " de son cousin moins cyno-qu'hydrocéphale, et moins intelligent, pour cette tare, que ces pareils qui était un singe papion répondant au nom de Bosse-de-Nage. Maintenant qu'est établi un lien de parenté entre ces deux personnages, nous saisissons mieux leur nature commune et dès aujourd'hui, je nommerai clairement celui qui s'exprime par un coutumier " Bla Bla " : Infini-de-Nage, ce qui est un juste hommage à son prédécesseur.
: On a déjà fort discouru en ce lieu sur la signification la plus évidente de ces paroles. Je voudrai rajouter ceci:
: Bla juxtaposé à Bla et y étant sensiblement égal, c'est la formule du principe d'identité: une chose est elle-même. C'en est en même temps la plus excellente réfutation, car les deux Bla diffèrent dans l'espace, quand nous les écrivons, sinon dans le temps, comme deux jumeaux ne naissent point ensemble, - émis par l'hiatus immonde de la bouche d'Infini-de-Nage.
: Mais cette division prouve aussi que la perception d'Infini-de-Nage est notoirement discontinue, voire discontinue et analytique, inapte à toute synthèse et à toute adéquation. On peut préjuger hardiment qu'il ne perçoit le monde que selon les divisions en vigueur dans l'information, et est réfractaire à l'idée de fin, qui implique une réalisation.

: A la fin du deuxième message, une question était posée qui y apparaissait comme le résultat du cheminement de ma pensée. J'aurais pu aussi bien commencer par poser cette question: " Comment finir l'information sans y apparaître ? ".
: Lorsque j'ai hurlé cette question en ce lieu pour voir si en dehors de ceux qui m'avait répondu, il y avait âme qui vive, l'écho m'a répondu " Debord ", " René Riésel " dit un journaliste perdu dans le labyrinthe du temps de l'information. Pourquoi me renvoyer des noms propres, vous ai-je insulté? Pourriez-vous me faire part de vos pensées? Ou alors, démerdez-vous pour faire parler les morts à votre place! Et pour les vivants que vous adorez, écrivez-leur des odes si cela vous amuse et si vous pensez que cela leur est agréable, mais ne parlez pas à leur place.

: Le texte s'intitulant " Dits, visions de l'apparence " du 19 Février 2001 m'a valu 45 questions de la part d'un seul contradicteur. Le but de ce texte est de poser les bases d'une théorie de l'information, de son action sur le monde et dans le monde. La théorie tout comme la stratégie est nécessaire pour en finir avec ce monde. Il faut savoir pourquoi ceux qui ont perdu ont perdu.
: Le texte " Dits, visions de l'apparence ", amalgame plusieurs points de vue. Je répondrai aux questions posées en développant mon propos et en clarifiant les concepts que j'utilise. Vu le nombre des questions et l'ampleur du débat, je répondrai aux questions en plusieurs messages, en suivant le développement du texte initial et les questions qui se rapportent à chaque paragraphe.

:
: L'apparence se trouve scindée en ce qui apparaît dans
: l'information et ce qui n'y apparaît pas, un cadavre et la bouche
: d'ombre. Ce qui n'apparaît pas dans l'information est l'apparence
: de la réalité de l'époque et cette apparence s'y présente par son
: absence. Ce qui apparaît dans l'information est la déglutition de
: l'apparence dans l'estomac de l'Etat et de la marchandise, qui
: statuent sur la nature de la réalité. Au jour le jour!

: De quelle information parlez-vous ? De l'information dominante,
: occidentale, ou de toute forme d'information ?

: D'où tenez-vous que l'Etat et la marchandise statuent sur la " nature
: de la réalité " ? Ne pensez-vous pas que, chez l'ennemi, ceux qui
: statuent sur la nature de la réalité sont plutôt les informateurs, qui
: sont justement devenus la véritable cellule de la pensée de l'Etat et
: de la marchandise ? Ne pensez-vous pas que la NSA et tous les boards
: of directors du monde n'ont pour pensée de la nature de la réalité que
: ce qu'en ont statué les informateurs ?

: Ne pensez-vous pas que, par ailleurs, c'est l'OT qui statue sur la
: nature de la réalité ?

:
: Ce que j'appelle l'information correspond en première approximation, à ce que vous appelez " l'information dominante, ou l'information occidentale ". L'expression " information dominante " montre que l'information impose son sens au monde selon des divisions de la pensée qui lui sont propres, mais la notion de domination ne fait référence à aucun contenu. D'ailleurs, que serait une information non-dominante? L'expression " information occidentale " parce qu'elle fait référence au lieu d'où parle l'information, à ce à quoi l'occident s'oppose -qui passe effectivement par un découpage géographique et une division de la pensée- me paraît juste mais les gueux ne sont pas tous en orient. La théorie de l'information est la réponse à ces questions, c'est pourquoi dans un premier temps, j'ai préféré laisser de côté les notions d' " information dominante " ou d' " information occidentale " quitte à y répondre par la suite.

:
: A votre décharge, vous avez dû en connaître des informateurs; à votre charge, ils vous ont connu eux-aussi. L'informateur, c'est l'OS de l'information; celui qui dit ce que l'on désire entendre, fait quelques rapports, des photos, moitié pour la presse, moitié pour le dossier en haut de la pile. Qu'est-ce qu'on s'amuse chez les informateurs! On les voit arriver crapule et crapule et demi, avec leur gueule fatigué, leur style nouveau jeune; c'est la presse autonome de notre monde. Bien sûr, il faut les insulter à mots choisis en leur montrant comment leur humanité est basse et vile. Mais eux-aussi, NSA ou renseignements généraux ne sont que les manœuvres de la représentation; ceux qui sont chargés de fournir les éléments de décors pour la prochaine scène. Pour eux-aussi, en cela ils se distinguent peu du pauvre moderne, tout ce qui existe est vrai même si ils distinguent de ci, de là quelques chausse-trappes, ils regardent la télévision. Ils cherchent dans le monde les manifestations des pensées de leurs maîtres, irascibles et soupe au lait. Les changements de scène donnent aux informateurs un travail infini, ils n'aiment pas tellement leur travail parce qu'il savent que leur maître n'acceptera jamais qu'ils disent tout ce qu'il savent, ils se sentent brimés. Cependant, ils tirent souvent une grande fierté de connaître ce qui est caché; ils sont dans le secret et c'est là leur plus orgueil mais ils ne peuvent pas en jouir. En plus ils sont mal payés et ils savent leur travail peu avouable, leurs revenus très précaires rendent leur situation fragile, n'importe qui peut les remplacer au pied levé. Dure vie de chien, tiens on dirait ces vieux détectives privés crevés de Whisky. D'autres, beaucoup, honnêtes citoyens font tout cela pour rien, pour militer pour le respect des autres; petites crapules qui ne manqueront pas d'aller voter. Voilà ce que je répondrai indirectement à cette première série de questions. J'en profiterai pour clarifier mon propos.

:
: L'information est la représentation de l'apparence dans la pensée des informateurs qui obéissent à leurs maîtres: l'Etat, les marchandises et l'information dans les divisions régionales du monde. C'est pour cela que l'information est la police unifiée de la pensée, une police qui délimite ce qui existe dans le monde et ce qu'il est possible d'y réaliser. Mais la métaphore policière s'arrête là parce que les limites que fixent la police sont maintenant, ici et ailleurs; maintenant, ici et ailleurs; maintenant, ici et ailleurs.... Pour l'Etat, les marchandises et l'information, tout est affaire de position, de situation dans le monde et de forme du monde, à chaque instant (nul débat sur le contenu du monde).
: Nul débat sur le contenu du monde signifie que la métaphore de l'image qui succède à l'image s'arrête là, parce que nous changeons de point de vue: si l'apparence du monde observée par quelques uns devient une représentation du monde dans l'information, l'apparence est l'apparence du monde. Son mouvement est le travail du négatif, même chez Hegel. La fin de l'apparence, c'est lorsque l'apparence paraît dans le monde par le débat pratique et revient en pensée aux hommes comme pensée d'eux-mêmes dans le monde. Quand des hommes, parmi tous les hommes qui veulent savoir de quoi est fait le monde, prennent le parti d'en avoir le cœur net...


vous êtes réfractaire à l'idée de fin, qui implique une réalisation. dixit faustroll


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