Posted by Tomás Bueno on March 10, 2001 at 04:07:27 PM EST:
In Reply to: Patriotisme et bêtise posted by Tomás Bueno on March 10, 2001 at 02:54:45 PM EST:
Voici quelques extraits de ma correspondance avec Pallais à propos de Voyer, dont une partie a été (mal) traduite et postée au debordoff par l'Oberdada lui-même, ppc:
[...]volviendo al viejo tema, sí creo que hay atisbos de una crítica a la teoría del espectáculo en varios de los escritos de Obervoyer postados en el anarchatroom, y sobretodo en el Rapport sur l’état des illusions. Creo que, como dicen por aquí y no sé si por ahí, él está cubierto de razón al decir que la crítica de Marx y Debord está por hacer — y lo que ha hecho él es eso mismo: atisbos, intentos, algunos de ellos apuntando hacia direcciones que no estoy seguro que me gusten.[...]
[...]Voyer a parfaitement raison sur la nécessité de critiquer la pensée de Marx et Debord, il a parfaitement raison quand il affirme que ces pensées ne peuvent pas être justes puisqu'elles ont été battues, il a parfaitement raison quand il dit qu'une pensée vraie ne peut pas être vaincue.
Si ce monde, qui n'allait pas survivre à Voyer, est toujours lá, vivito y coleando, et les pensées de Marx, Debord et Voyer y survivent seulement comme des pensées, et survivent dans la pensée de Voyer lui-même comme pensées non critiquées, c'est parce qu'elles n'étaient pas des pensées dignes de ce nom, et Voyer a eu raison encore une fois. Et ce qu'il a pensé est déjà un monument à sa mémoire.
Et voilà qu'il nous presente toute la longue série de lettres et commentaires où il esquisse, mais ne fait qu'esquisser, cette critique si nécessaire, comme si elle s'y trouvait achevée, et veut être reconnu comme son auteur indisputable, comme le Schrödinger de la pensée négative dans les Nagasaki branchées. Jusqu'ici, il n'a fait que signaler la nécessité de critiquer la notion de spectacle pour ensuite la redire dans d'autres mots, mais il veut être réconnu comme le fossoyeur définitif du situationnisme, si paisible soit-il.
Et où veut-il afficher son mépris des enculés, des pro-situs et des idiots de tous poils? Dans un site anarchiste dedié à la vénération du cadavre de Debord! Il ne faut pas se faire mener du bout du nez par les apparences (manifestations?) de mépris: il est tout aussi satisfait de son succès dans le site deborchiste que Debord lui-même du sien à TF1. A chacun son cirque...
[...]La impresión que tengo — y es de eso que se trata, de una impresión, pero a ellas estamos muchas veces reducidos — es que Voyer, después de haber comenzado tan bien en sus primeros libros, se enamoró de su propia argumentación y la desarrolló basada en si misma, tomando cada concepto anterior como premisa del siguiente y olvidándose de fundamentarlos ad hominem.
La teoría del espectáculo todavía no ha sido criticada, y la urgencia de la necesidad de esa crítica, esbozada(?) pero no terminada por Voyer, puede ser vista en la facilidad cada vez más grande con que los recuperadores de todos los colores se apropían de ella. El mismo Debord, en los Comentarios a la Sociedad del Espectáculo, con la jalea de alcool que tenía por cerebro veinte años después, la reduce a poco más que una enorme (y ¡oculta!) conspiración de los mass media y de sus mandantes (también "ocultos").[...]
La correspondance complète est disponible dans mon site (http://multimania.com/absoluto/dox/corresp.html) depuis plus de trois ans, et la partie (mal) traduite par le neveu de Voyer et postée au debordoff par Von Nichts a été là pour tout le monde dès 1997. Donc, on peut juger facilement l'honnêteté de l'imputation de "debordisme", et surtout de celui qui la fait.
L'épithète "debordiste" connait une très grande vogue entre tous ceux qui n'ont jamais été capables d'avancer d'un iota sur ce qui a écrit Debord, mais qui se gargarisent de l'avoir critiqué de fond en comble. Reconnaître la nécessité de critiquer Debord n'est pas la même chose que prendre comme alliés tous les roquets qui aboient au "debordisme".
C'est toujours ceux qui se vantent d'une critique inexistante qui sont les pires enemmis de toute critique.