Posted by on March 07, 2001 at 05:13:53 AM EST:
In Reply to: De petites bestioles bien émotives posted by Stanley Cavell on March 06, 2001 at 10:02:01 PM EST:
: : Parmi les plus médiocres signataires que nous ayons encore lus sur ce site (mais il y a bousculade), un faux Stanley Cavell, sans doute impressionné par la tenue, la mesure et la pertinence du « Jean-Cule Voyer » et des quelques développements qu'il implique, nous reproche d'avoir préparé notre message à l'avance, attendant tapis dans l'ombre d'en faire le traître usage de dire d'impitoyables vérités. Eh, monsieur faux Cavell, quand bien même cela serait ? Ne tirerions-nous pas gloire d'anticiper si justement sur des adversaires il est vrai si édentés ?
: Ce n'est évidemment pas ce que j'ai écrit. Votre message ne répondait en rien au message précis de Jean-Pierre Voyer, il était tout prêt pour répondre à toute intervention de Jean-Pierre Voyer, quelle qu'elle eût été. Entendons-nous bien : il était prêt à votre échelle - c'est dire comme il était hors-sujet, sans pertinence aucune. Quant à vos impitoyables vérités, il serait plus juste de les qualifier de pitoyables pirouettes. Vous êtes des clowns tristes, des acrobates maladroits d'un cirque acculé à la ruine - par votre faute.
: Vous n'avez donc rien anticipé, bougre de présomptueux sourdingues illettrés, vous vous êtes contentés d'aligner des mots agglomérés par votre sauce infâme, attendant que Voyer se manifestât d'une manière quelconque. C'est pathétique. Et ça vient parler d'obnubilation ou de fascination des participants de ce forum pour vos paroles grotesques... Ce fut pourtant bien vous qui vous dites récemment « hors de [v]ous » à l'occasion de Voyer ? Vous êtes de petites choses bien émotives et bien obsédées par lui. Vos réactions pathologiques dès qu'il se manifeste attestent avant tout vos névroses, vos phantasmes, vos cauchemars ou vos rêves qui tous lui font jouer un rôle central. Au sens clinique vous êtes obsédés par lui. Et c'est vous observer vous débattre comme des vermines sous cloche de verre, épuisant inexorablement votre atmosphère raréfiée, qui fascinerait à la rigueur : comme on va, enfant, au Jardin des Plantes, regarder sous microscope évoluer les acariens.
: Pour le reste, je vous félicite de votre perspicacité : je ne suis pas, en effet, le philosophe Stanley Cavell. C'est un nom d'emprunt. Encore bravo. Comment avez-vous deviné ? Encore un fabuleux numéro d'anticipation ?