Posted by on March 05, 2001 at 07:24:53 PM EST:
Notre récente 'Mise à jour', qui présente dix-huit textes de périodes, de qualité, de quantité et de contenu fort différents les uns des autres, a apparemment paniqué les voyérisateurs, quoique seuls cinq de ces textes aient un rapport direct avec l'Oberenculé, le falsificateur Voyer. Récapitulons les réactions :
Voyer, perdant les pédales comme s'il venait de rencontrer un hoplite habité par autre chose que son nombre, a aussitôt publié la série de calomnies anti-OT qu'il héberge sur son site, le laborieux délire de la Weltfausseté, qui avait pour seul objet de prouver que Voyer était une vierge innocente et pure, incapable, dans son altitude intouchable, de la moindre des multiples vilenies dont l'infâme OT l'accusait par quelque abominable arrivisme. C'est comme si un escroc, pour convaincre de son innocence, publiait l'intégrale des notes et plaidoyers de son avocat marron sans les réfutations, réponses et pièces à charge de l'accusation ; et cela dit bien évidemment le contraire. Il n'y avait pourtant rien dans 'Mise à jour' qui méritait une telle tentative de justification, aussi grotesque et tordue que minable et ratée. Il y avait, simplement, le fait que la petite clique ne peut plus parler, comme son ex-porte-parole le faux Aristote, de « fin du bluff théorique » à propos des téléologues. Il y avait, simplement, que la vitalité des téléologues (nous-mêmes aurions là-dessus beaucoup à redire) ridiculise la sénilité des voyéristes, dont le chef n'a réussi à pissouiller, en deux ans de pénible effort, rien de mieux que les maladresses rapiécées et déjà réfutées d'un texte aussi médiocre que 'Critique de la raison impure'. Il y avait, simplement, que le prétexte avancé par les voyéristes pour excuser l'incapacité de leur poltron de patron à répondre aux critiques, la soi-disant bêtise des téléologues, est de moins en moins soutenable.
Quelques heures après que Voyer avait posté la somme de la misère de la Weltfausseté, visiblement pour impliquer et exposer ce pantin qui commence à comprendre ce qu'il en coûte d'avoir choisi le parti d'un vieux tricheur pathologique lâche et débile (et le soi-disant Doktor Junius Weltfaust au nom poubelle sera dorénavant mesuré à cette lucidité : ne pas avoir vu que Voyer est devenu un falsificateur ; avoir soutenu le contraire, malgré les preuves accumulées et l'évidence ; avoir accusé et insulté ceux qui ont accumulé ces preuves et fait connaître cette évidence tout cela étalonne sa justesse de pensée pour l'avenir), quelques heures après, donc, l'OT a répondu clairement 1) à la manœuvre, 2) au fait de publier les élucubrations weltfausses sans les réponses qui les ridiculisent et 3) en rappelant les preuves qui font que Voyer est devenu le falsificateur et l'enculé que l'on sait.
Un intervenant a aussitôt ricané de l'émotion que nous aurions montrée. Eh bien, encore heureux qu'on manifeste de la colère devant de pareilles pourritures en train de manœuvrer de manière aussi minable ! Contrairement à tous ces théoriciens moncul, à la Voyer, nous ne sommes pas obligés d'afficher une excellence et un recul qui nous permettraient de faire semblant d'être au-dessus des affronts. Nous sommes venus pour nous salir les mains, et quand un falsificateur continue ses tricheries de vieillard aculé, nous jurons et nous le baffons. C'est la moindre des choses. Un autre intervenant nous signale qu'il n'en a rien à foutre, bonhomme. D'abord, nous pensons que c'est un menteur : s'il n'en a rien à foutre, bonhomme, il n'ouvre pas la fenêtre des réponses, il ne clique pas dedans, il ne poste pas le message et recharge, juste pour écrire je m'en fous. Encore s'il avait à dire de quoi il ne se fout pas, le bonhomme, on pourrait lui accorder le bénéfice du doute ; là, non. Nous sommes venus là pour confronter ce que nous avons à dire, nous sommes venus là pour construire les éléments théoriques qui ont manqué aux précédentes révoltes battues, et elles ne se construiront pas dans ou contre la raison pure ou impure, mais avec nos tripes et nos émotions.
Omar Wysiam et d'autres se demandent bien pourquoi ces querelles ont lieu. Nous allons donc le répéter une fois encore : les deux grandes vagues de révolte de 1978-1982 et de 1988-1993 ont essentiellement été battues parce qu'elles ont manqué de théorie, dans le sens d'un projet dont la portée va au-delà de la société actuelle. Elles n'ont pas manqué de bras, elles n'ont pas manqué de courage, elles n'ont pas manqué de prétextes, elles n'ont pas manqué de refus complet, de subversion en profondeur, d'intelligence de situation. Elles ont cruellement manqué de dépasser les prétextes et les théories antérieures, dont les vérifications pratiques s'avéraient hors de propos, sans intérêt parce que ne correspondant plus à la société à laquelle on s'affrontait alors. C'est pourquoi il nous a semblé, et il nous semble toujours, que ce projet, qui va donc au-delà du communisme et des différentes bribes de projet élaborées, est l'arme la plus urgente à construire pour transformer une émeute battue en insurrection victorieuse ; d'autant que nous pensons que ce projet a existé en germe dans ces vagues de révolte, et qu'il a seulement manqué du même courage dans la pensée que celui qui se voyait souvent dans la pratique, pour se savoir et se construire alors.
Voyer a seulement analysé le monde qui a vaincu ces deux vagues de révolte, dont il n'a même pas eu conscience. Toute révolte s'est peu à peu évaporée de sa théorie, alors même qu'elle était encore la principale héritière de la théorie situationniste. Comme Debord, Voyer a fini par analyser l'ennemi uniquement du point de vue de l'ennemi. La théorie qui méritait d'être combattue comme l'insuffisance la plus poussée de la critique radicale de cette société, qui culminait dans la communication comme principe du monde, mérite aujourd'hui d'être combattue comme la défense la plus avancée de la bonne pensée, comme la défense de ce monde, comme l'apologie de la résignation. Et la défense la plus immédiate de cet avant-poste du mensonge organisé c'est la corruption de la pensée, c'est-à-dire la lâcheté, la falsification et l'arrivisme qui, en un mot groupé, s'appellent désormais la voyérisation.
Parmi les plus médiocres signataires que nous ayons encore lus sur ce site (mais il y a bousculade), un faux Stanley Cavell, sans doute impressionné par la tenue, la mesure et la pertinence du « Jean-Cule Voyer » et des quelques développements qu'il implique, nous reproche d'avoir préparé notre message à l'avance, attendant tapis dans l'ombre d'en faire le traître usage de dire d'impitoyables vérités. Eh, monsieur faux Cavell, quand bien même cela serait ? Ne tirerions-nous pas gloire d'anticiper si justement sur des adversaires il est vrai si édentés ? Mais la vérité nous oblige à dire, pour cette fois-ci, que nous étions loin de prévoir que la publication d'une liste de textes puisse provoquer autant de réactions outrées dont pas une n'a de rapport avec le contenu concret de ces textes, si l'on excepte Wysiam, qui ne fait encore qu'effleurer ces contenus. Monsieur faux Cavell pourra en déduire soit que nous sommes attaqués par de parfaits crétins, qui ne savent même pas de quoi il est question, soit que nous n'avons que des adversaires incapables de nous répondre sur autre chose que sur leurs suppositions de notre fréquence de reload du debord of directors. Là aussi, bien sûr, monsieur faux Cavell nous sous-estime grossièrement. Car pour répondre à des flèches comme lui, ce n'est pas toutes les demi-heures que nous allons voir mais, en moyenne pifométrique, toutes les quatre minutes onze secondes trois dixièmes.
La panique de Voyer s'est manifestée par une fuite en avant bien caractéristique de ses méthodes, dont nous n'avons pas cessé de montrer le but : se construire une gloriole dans cent ans, ce qui implique qu'il lui est par principe impossible d'être critiqué aujourd'hui, ce qui implique d'interdire, par tous les moyens à sa disposition (heureusement, il en a peu), toute forme de critique. Voyer, lui, n'est pas là pour confronter sa théorie à la critique, pour la mettre en jeu, il n'est pas là pour se salir les mains, il n'est pas là pour s'exposer, il est là pour conserver un acquis, il est là pour faire applaudir son style, il est là en même-pas-mal, comme dit Axton, pour cacher ses émotions comme la panique, la haine, la rancune et le désespoir consécutifs à ses défaites incessantes depuis 1998. Il a donc en moins de vingt-quatre heures tenté de recouvrir notre titre d'autant plus infamant qu'il est juste, 'Ne lisez plus Jean-Pierre Voyer, théoricien dépassé depuis dix ans, lisez Jean-Cule Voyer, falsificateur démasqué depuis trois ans' recouvrir dans le sens ensevelir. Ce faux jeton ne tente même pas de répondre, il tente d'effacer, de faire oublier, de faire taire.
Sa technique est toujours la même : il poste de vieux textes, parfois augmentés de trois lignes, comme si c'était là de l'or pur qu'il rajoutait sur une rivière de diamants étincelants comme on dira avec vénération au moment de la Grande Reconnaissance, dans cent ans. Ah qu'il se trouve profond, ce fourbe ordinaire qui par lâchetés successives en est venu à confondre profondeur et duplicité ! Mais en vérité, il est sec. Il ressasse, il remâche ses vieux écrits, il s'attendrit sur son passé en espérant que d'autres vont le grandir et le glorifier. Il a définitivement adopté la pose surannée du théoricien intouchable, qui ne peut pas laisser voir ses faiblesses et ses fautes, dont l'excellence doit paraître absolue, en toute circonstance, caricature de Hegel, puis de Marx. Il vieillit encore plus mal que Debord, et c'est en cela qu'il est le plus radical.
Le premier texte est un texte dont il venait de prendre conscience que l'OT l'avait mis à disposition sur teleologie.org. Son incapable ouistiti-falsificateur d'éditeur n'était pas encore parvenu à scanner cette cinquantaine de pages écrites il y a vingt ans. On a donc assisté à ce pitoyable spectacle de Voyer repiquant sur le site de l'OT un de ses propres textes de jeunesse, pour le republier aux couleurs de son site, trois jours après nous, afin de recouvrir un texte du même OT qui le traite de falsificateur et d'enculé !
Le second texte, immédiatement posté au-dessus de cette peu convaincante reprise de signalétique, est une de ses lettres à Lebovici, rituellement proposées à un public qui en transpire de bonheur, augmentée de quatre lignes et d'un titre. Le titre à lui seul est un raccourci de la sénilité : la croyance en l'existence de l'économie est un mythe. Faut-il montrer ici en quoi cette phrase n'a aucun sens ? Pour ceux qui voudront nous imposer ce pensum parce qu'ils ne sauraient pas le prendre en charge eux-mêmes, merci de nous écrire directement.
Sans doute, cette énième republication de textes, ayant tous pour but de marteler que la vilaine économie n'existe pas, est une réponse à ce que nous disions dans le message précédent, où parmi tout ce que nous énumérions de ce que l'OT a critiqué et il vaudrait mieux dire démoli, puisque l'impotent ne pourra jamais plus faire face chez Voyer (en oubliant généreusement l'aliénation, l'histoire, les divisions sociales de la société, l'esclavage, la pratique du négatif, etc., points sur lesquels il a été tout autant démoli) figurait l'existence de l'économie dont il n'a toujours pas compris la portée, le sens, le but et l'intérêt. Il aimerait bien faire croire qu'il peut répondre à nos critiques par des textes passés, tout faits, sans avoir à reprendre nos termes mêmes. Il n'a pas de chance : nous ne sommes pas des rigolos, comme l'a fait justement observer un autre voyérisateur de la guilde des rigolos, fort caractéristique de la basse middle class, qui a bien raison de se rallier au site de l'enculé : le fun club le plus directement accessible à partir du debord of directors est intitulé M. Replet s'amuse ; c'est bien là qu'on rigole funement. C'est bien là, comme sur la majorité des sites de l'Internet, qu'on tente de développer de convaincantes valeurs récréatives. Les téléologues ont la faiblesse de trouver cette nullité de fond, et les tricheries et falsifications pour la conserver et dissimuler, graves, même si nous consolons notre goût du rire avec des pitres comme celui qui nous reproche cela, ou en imaginant la tête de Jean-Cule Voyer rencontrant Sammy Sosa en plein effort. Ce sont les textes de Voyer qui nous paraissent aujourd'hui chiants, lourds, d'un autre temps, inadaptés parce qu'en retard sur la critique du nôtre ; pourquoi, sinon, aurions-nous publié sur notre site un de ses textes de jeunesse ?
Il semble désormais que dès qu'un membre de la clique de Voyer, dans laquelle il faut résolument compter leur faire-valoir FC, l'ouvre, c'est pour falsifier, tricher, dissimuler, tromper le public. Le dépit et l'obstination profonds de cette petite bande misérable sont cependant fort compréhensibles. Les uns après les autres ont dû changer de noms. Leurs perspectives, qu'ils voyaient comme Jean-Cule en 2100, ont été ramenées par un coup de foudre vertigineux à 1991. Avant même qu'ils ne soient morts, leur avenir est dans le passé, et non l'inverse. Ils ne pourront plus paraître sans que les gens honnêtes ne leur rentrent dedans et ils le sentent déjà, plus qu'ils ne le savent encore. Nous avons détruit leur réputation. Nous avons détruit leurs vies.
C'est ainsi qu'il faut comprendre les aboiements récents des roquets, d'autant plus dépités que nous n'y répondons désormais que de loin en loin. Glissons sur l'inepte 'Evangile selon Chrétien Franque' que les altiers alliés de Voyer ont accroché, en douce, à plusieurs de nos interventions anciennes ou récentes sur le debord of directors, notamment et de façon systématique à chacune de nos réponses-baffes à la Weltfausseté pour produire un effet cosmétique de dernier mot dont la Weltfausseté était bien évidemment incapable dans la dispute. Il suffit de lire ce message pour en comprendre l'unique sens : une hargne démunie, sans intelligence ; un travail digne du noble éditeur de Voyer, et à peu près de son niveau.
Blabla, qui vient souligner toutes nos interventions depuis quelque temps, dit seulement le contraire de ce que cela voudrait paraître. En effet, s'il s'agissait de dire le discours des téléologues c'est du blabla, il suffisait de le dire une fois ; mais quelqu'un qui prend la peine de le dire à chaque fois manifeste une fascination et une impuissance exponentielles. Qu'on imagine seulement la larve voyérisatrice assise devant son écran à en taper des pages entières, et, frénétique et désespérée, à les relire pour vérifier qu'il ne manque pas un /i>a ou un l ! De la sorte blabla est une géniale synthèse de ce que les voyérisateurs sont capables de nous répondre, encore plus forte évidemment dite par ces gens-là que si c'était nous-mêmes qui prétendions que c'est là tout ce qu'ils disent au fond. C'est si drôle et si pitoyable que nous avons eu la faiblesse, nous le reconnaissons humblement, de les laisser continuer.
Voici en résumé les avantages de cette haine de roquet impuissant :
Elle montre combien l'OT polarise et fascine, combien, par conséquent, nous avons touché juste.
Elle souligne nos textes dans l'arborescence : faciles à retrouver, mis en valeur.
Elle confirme l'intention conservatrice de souiller, diffamer, empêcher tout échange public, tentative quantitative d'occuper le terrain : elle nous victimise nolens volens.
Elle vérifie comment le détournement sert finalement le mensonge : en remplaçant voyérisation par téléogisation, ou fin par infini, dans un texte « détourné » de l'OT, elle fait la même chose que si on remplaçait stalinien par situationniste dans un texte de l'IS ou économie par tripote-toi-le-nœud dans un texte de Voyer. Ce qui donnerait tripote-toi-le-nœud n'existe pas, la croyance en l'existence de tripote-toi-le-nœud est un mythe.
Elle rappelle que tout cela ne sert qu'à protéger l'enculé Voyer selon les buts que nous avons exposés : diffamer et interdire toute théorie qui vient critiquer la sienne.
Elle étale la bassesse de ce parti.
Ces gens-là, il y a un an, falsifiaient massivement. Aujourd'hui, ils n'osent plus tout à fait, critique de la VOYERISATION oblige, quoique le fait que nous répondions plus rarement à leurs misères les fait enrager au point qu'ils augmentent la dose, tout naturellement, et se rapprochent insensiblement de la falsification. Dans la falsification, dans la triche, dans le blabla, en effet, les voyérisateurs se sentent à l'abri. C'est le seul endroit où cette lie de la pensée goûte son ivresse : un endroit trop nauséabond, aux moyens trop contraires aux buts de la téléologie pour que les téléologues y viennent. Et quand on est battu sur toute la ligne comme Jean-Cule, son ouistiti faux Nichts, faux Aristote, Weltfausseté, Fausse Couche (pour ne parler que des cadres du parti), on glisse imperceptiblement vers la recette qui seule a failli faire taire les téléologues : la falsification.
Mais depuis un an, le paysage a changé. Des tiers impartiaux, dont on ne savait pas s'ils existaient alors, en ont eu assez de ces tentatives de tromper le public, de subir une propagande aussi basique ; bien sûr ils sont encore rebutés, et n'ont pas envie d'entrer dans des disputes publiques sur un site où, comme dans l'arborescence d'un texte signé faustroll et de notre réponse, il y a trois messages blabla pour couper et encadrer les deux messages de l'échange ; mais, contrairement à il y a un an, ces procédés sont maintenant connus comme des procédés de crapules qui censurent avec les moyens du bord. Leurs auteurs sont connus (pas encore personnellement), et nous rappelons qu'ils ne se sont jamais vantés de ces petits exploits pourtant si rigolos, si fun, au service de monsieur Ripley et sa muse. La faillite de Voyer et de son petit troupeau a trouvé une expression plus courte et plus précise que tout a une fin : blabla.
Les textes des téléologues commencent à être lus, malgré les barrages haineux et les intimidations de ceux qui en sont incapables ; les blablas voyérisateurs et nos textes resteront. La voyérisation quotidienne simplifie la différence, et nous approuvons cette simplification.
Liste des interventions de l'observatoire de téléologie sur le debord of directors