Posted by ST Maclous on February 01, 2001 at 05:35:28 AM EST:
In Reply to: Enculé, une fois ! posted by Francis le Belge on January 29, 2001 at 02:00:09 PM EST:
Toute chose a une fin
La téléologie
Cette semaine, je me propose d'en terminer avec la Théorie de L'Evolution
en amenant un argument très important allant à l'encontre
de cette théorie. Il s'agit de l'argument téléologique.
Avant d'aller plus loin, disons seulement que ce mot signifie: étude
de la finalité. Ce type d'étude insiste sur le fait que toute
chose existe pour une fin bien précise. De plus, il ne s'agit pas
simplement de savoir comment une chose doit finir, mais aussi d'en comprendre
l'usage avant même que sa fin arrive. Autrement dit, tout ce qui
existe est là pour une raison, pour un but bien précis.
Où est le problème ?
La Théorie de l'Evolution, quant à elle, prétend que
l'existence de la vie résulte d'un long phénomène aléatoire
et aveugle. En suivant fidèlement ce raisonnement, on ne peut qu'aboutir
dans un cul-de-sac en ce qui concerne la téléologie. Si les
organismes vivants tels que nous les voyons actuellement se sont développés
par de minuscules variations s'échelonnant sur des milliards d'années,
il est impossible de leur donner une raison d'être puisqu'ils ne sont
là que par accident. Comprenez bien que l'hypothèse de la
Sélection Naturelle prétend que l'évolution des espèces ne s'est
pas opérée par des variations qui auraient suivi un dessein
précis, mais qu'elle aurait été produite par un hasard
aveugle.
La négation du bon sens
Plusieurs scientifiques oeuvrant dans les domaines de recherche qui appuient
la Théorie de l'Evolution ont souvent beaucoup de difficultés
à situer ce phénomène des causes finales. Ainsi, puisque
tout n'est qu'un phénomène aléatoire, certains vont même jusqu'à
prétendre que tout ce qui existe n'a aucun but en lui-même.
Malgré tout le respect que j'ai pour les scientifiques, je crois
que certains perdent leur bon sens.
Qu'est-ce que la finalité ?
Comme vous venez de le lire, cet argument soutient que chaque chose existe
pour accomplir un but précis. Par exemple: l'oeil est là
parce qu'il y a quelque chose à voir; l'oreille est là parce
qu'il y a quelque chose à entendre. Logique n'est-ce pas ? Cependant,
les tenants de la Théorie de l'Evolution prétendent plutôt
que ces deux organes sont là par pur hasard. Selon eux, quelques
cellules situées là où se trouvent nos yeux et nos
oreilles ont un jour, par hasard, emprunté la voie de variation menant
à la conception de ces organes. Rien ne les avait préparés
à voir ou à entendre quelque chose, tout cela n'a été
que le fruit du hasard aveugle.
Téléologie = création
Les évolutionnistes nient le phénomène des causes finales parce
que cette évidence met en péril leur théorie. En fait,
si comme nous le croyons, chaque chose existe pour un but précis,
nous sommes donc aussi obligés d'admettre l'existence d'une intelligence
supérieure ayant pré-programmé le processus de la création.
La nature même nous enseigne que tout est là, à sa place,
pour une raison intelligente. Vous-même, lorsque vous fabriquez quelque
chose, vous le faites toujours à des fins intelligentes. Un inventeur
qui créerait des choses qui ne servent à rien serait vite
catalogué de fou. Il n'est pas nécessaire d'en dire plus
sur la finalité des choses car vous êtes tous assez intelligents
pour savoir que chaque chose existe pour un but précis. Et si c'est
vrai, l'existence de l'univers et de la vie ne peut être imputée
à rien d'autre qu'au Dieu créateur. Si pour certains, croire
en un Dieu créateur relève de la naïveté, que dire alors
de ceux qui croient que la perfection et l'extrême complexité
du monde organisé dans lequel nous vivons ne dépend que du
seul hasard : ne serait-ce pas de la démence ?
"Que nul ne s'abuse lui-même: si quelqu'un parmi vous pense être
sage selon ce siècle, qu'il devienne fou, afin d'être sage.
Car la sagesse de ce monde est une folie devant Dieu. Ainsi est-il écrit:
Il prend les sages dans leur ruse, et encore: Le Seigneur connaît les
pensées des sages, il sait qu'elles sont vaines." (2 Cor. 3:18)
Pst. Réal Gaudreault, journal Progrès-Dimanche, 4 janvier 1998
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