Posted by on January 25, 2001 at 04:45:31 PM EST:
Après un interim mal assuré par le falsificateur adjoint Weltfausseté, Bueno est venu reposer son cul enflé sur son trône de bouffon. Son sketch intitulé « écoutez les vieux bande de jeunes cons » - un grand classique de son répertoire assez limité - consiste à montrer qu'en tant que spécialiste du tourisme révolutionnaire et familial relooké middle class il a tant vécu qu'il méprise tout ce qui vient. S'essayant au domaine des idées, il pousse le soin du mépris jusqu'à ne même pas essayer de comprendre ce qu'il rejette, sage précaution, voire de lire ce qu'il réfute, quelle perte de temps ; du reste il ne comprend ni ne lit davantage ses propres contre-arguments, pompés n'importe où, et sans aucun rapport avec la choucroute. De la différence entre apparence et réalité ? C'est censé paraître de la désinvolture hautaine et c'est, comme toujours, de l'incapacité, de l'erreur de jugement, de la pose, de la bêtise, de la prétention, du bruit pour cacher son vide, de la haine mal maquillée, et une incroyable fixation sur la téléologie moderne. De la très grosse farce.
Ah oui, le menteur Bueno n'ose plus signer de son nom, parce que sur ce site BUENO = HONTE, comme l'a fort bien rappelé Marcel Broutin, le téléogogo pontifiant. Ce petit prof empesé, qui n'a encore jamais émis la moindre idée, croit probablement que tout peut se résoudre par la componction. Et quand ce balourd poussif tente l'injure c'est en agitant les bras et en gonflant les joues, sur la pointe des pieds, pour se donner du volume, comme certains petits singes. Mais, depuis que Bueno s'est pris une paire de tartes, notre Marcel paniqué fantasme surtout sur l'âge, la somme de muscles et l'organisation zombiaque d'une sorte de milice téléologique, qu'il exorcise régulièrement pour excuser sa propre nullité à passer à on ne sait quel acte. Ouh la la, quelle terreur !
Aristoutou non plus ne signe plus de son ex-nom, qui est synonyme de von Nichts, c'est-à-dire de téléogogo ouistiti, c'est-à-dire d'esclave voyérisateur, c'est-à-dire de falsificateur et d'enculé grave. La technique de cet impuissant sans discours non plus, à part « mon maître a toujours raison », est de ponctuer d'un petit rot strident chaque intervention qui dit « ton maître, esclave, a encore eu tort ». C'est que les téléologues l'ont convaincu de la vertu du dernier mot. Qu'est-ce qui différencie un téléologue d'un tel téléogogo ? C'est que ce n'est pas le même dernier mot, là où la parole compte, chez les téléologues, et là où elle n'est que foutage de gueule, chez les voyérisateurs. Comptez le temps qu'il lui faudra pour apposer sa petite urine sous ce message, car déjà éjaculateur précoce quand il pouvait encore, il ne supporte pas un seul instant de réflexion avant de faire sous soi, après avoir été baffé.
Nous ne parlerons pas de Ben Aziz, parce qu'on ne peut être véritablement charitable qu'avec parcimonie.