L'accord onde-particule


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Posted by Simplicius on January 19, 2001 at 03:19:34 PM EST:


L’ACCORD ONDE-PARTICULE

L’ACCORD ONDE-PARTICULE


Y A-T-IL UNE AFFAIRE NEWTON ?


Francis Michel Sanchez, 15 FEVRIER 2000


Francis.Sanchez@enseignement.u-psud.fr


http://137.03599.com


On peut dire que la relation Onde-Particule est le mystère central de la Physique. On ne peut lui comparer que l’énigme de la signification des Paramètres Physiques. Il est probable que ces deux problèmes soient intimement liés. En particulier l’article " Quantum Topologic Invariance " http://137.03599.com/html/quti.html montre clairement que les Paramètres sont liés aux propriétés mathématiques du rayonnement thermique, où les caractéristiques ondulatoires et quantiques du rayonnement interviennent intimement. Ainsi le rapport hc/kb " 4.96511 entre la longueur d’onde nominale hc/kT et la longueur d’onde dominante b/T, (b est la constante de Wien) intervient comme exposant dans la formule du rayonnement thermique : il y apparaît donc la constante e^(hc/kb) " 143.32492. Il ne semble pas fortuit de constater que e^(hc/kb) -2p " 137.042, voisin du Paramètre central a. Ce qui amène à s’interroger si celui-ci n’est pas une ligne trigonométrique… On observe effectivement une telle singularité : cos a " 1/e, formule qui, en tenant compte d’une dégénérescence de 22 circonférences (probablement liées aux 22 dimensions cachées de la théorie bosonique des cordes), soit 44 p, donne 137.036, à 10-7 près. La formule suivante est probablement une piste sérieuse que devra suivre la Mathématique future pour expliquer l’origine de ce paramètre :


44 p - cos (-1)(1/e) " 137.036


Et ceci en liaison avec la remarquable formule de Constable (Web 137.03599.com) qui relie a avec le nombre de Constable NHC (rapport du rayon de Hubble-Constable RHC avec la longueur d’onde Compton de l’électron), où les sommes sont appliquée à tous les entiers entre 2 et NHC :


a = S2àN(1/n)/S2àN(1/n2)


Et l’on retrouve 4 fois les 22 circonférences dans le logarithme de NHC, qui apparaît naturellement dans le numérateur, puisque S1àN(1/n) º ln NHC + g, (g nombre d’Euler = 0.577215665), tandis que S1àN(1/n)2 est simplement p2/6. Puis on observe que ln NHC est lui-même voisin de 226/4, et on retrouve la " droite topologique ", car le nombre total de dimensions de la théorie des cordes 26 = 22 + 4 exhibe les 4 dimensions apparentes du Monde, voir l’index du site http://137.03599.com


Evidemment ce genre de remarques n’offre aucun intérêt pour les mathématiciens " formalistes ", et les soi-disant " physiciens " qui suivent cette laborieuse voie, c’est-à-dire des " inconscients ". Ce n’est pas parce que la tortue a la pas sûr qu’il faut couper les ailes de l’aigle disait fort justement Edgar Poe, dans " Euréka " qui damait déjà le pion aux " scientifiques " officiels par de simples raisonnements sur la cosmologie. C’est pourquoi l’ouverture d’un Forum sur la Vraie Mathématique, " l’Algorithmique ", est indispensable, pour pallier à l’évidente carence des " circuits académiques ". Il est en effet extrêmement inquiétant de constater que ces deux approximations de a, ont été obtenues respectivement par un " opticien ", et par un simple amateur ! On se demande ce qu’ont fait les théoriciens pendant un siècle, voir " blocage de l’institution scientifique ", http://137.03599.com/html/blis.html


Quelle est l’histoire du dilemme Onde-Particule ? Sur la lancée de sa " mécanique du point matériel ", Newton favorisa un modèle où la lumière est constitué de " grains ". Les interférences (le fait que deux lumières, dans des conditions spéciales, peuvent donner l’obscurité), étaient expliqués par des " accès ", une sorte de périodicité associée au grain. Par contre Huyghens soutenait la propagation ondulatoire de la lumière. Les deux modèles différaient notamment sur un point : la valeur de la vitesse de la lumière dans un milieu transparent. Pour Newton, elle devait être plus rapide que dans l’air, alors que pour Huyghens, elle devait être plus lente. Ce dilemme fut tranché en faveur de Huyghens, quand Foucault mesura effectivement la vitesse de la lumière dans l’eau (1850). Dans l’intervalle, le simple médecin Young, et surtout le simple ingénieur Fresnel avaient montré que la propagation ondulatoire expliquaient nombre de phénomènes, au grand dam des académiciens, tels Poisson, qui ne juraient que par la stature de Newton…


Ainsi, aussi bien cette " expérience cruciale " de Foucault, que les observations élémentaires de Fresnel favorisaient la " propagation " ondulatoire de la lumière… C’est ici que la précision des mots est importante. Certains vont alors dire " la lumière est une onde ". Il faut réaliser que cette affirmation est différente de " la lumière se propage par ondes ". Une grande partie du dilemme vient de cette confusion terminologique.


Noter que dans l’enseignement, y compris dans une grande école spécialisée comme l’Ecole Supérieure d’Optique http://137.03599.com/html/20ge.html, on commence bêtement par " l’Optique Géométrique ", avec des " rayons lumineux ", qui n’ont aucune existence physique : ce qu’on appelle " rayon ", doit être compris comme l’ analogue de " rayons de roue ", dans ce sens qu’ils doivent être compris comme des " normales aux ondes ". C’est d’ailleurs ce concept qui s’avère déterminant dans l’étude des milieux anisotropes…De la sorte, le physicien devine que les relations de base des lentilles vont faire intervenir les courbures 1/R des ondes. Il a été impossible de faire comprendre cette distinction à l’ancien directeur de cette Grande Ecole, qui pourtant avait présenté une thèse sur des questions d’électromagnétisme ! Celui-ci maintenait mordicus que le rayon lumineux avait une réalité physique ! et il reprochait à Sanchez d’écrire " rayon lumineux " entre les guillemets qui s’imposent. Non, vous ne rêvez pas, une telle anecdote ne s’invente pas…Evidemment le devoir de réserve interdisait à Sanchez de révéler qu’un âne présidait aux destinées d’une grand Ecole… Mais dans les circonstances dramatiques actuelles, où chaque jour qui passe creuse le fossé entre l’état de la science et ce qu’elle aurait été si la méthode scientifique n’avait pas été trahie, http://137.03599.com/html/mesc.html il est du devoir du découvreur d’expliquer les obscurs mécanismes qui peuvent expliquer la dramatique situation actuelle…


Et cette ânerie pédagogique est reproduite dans les Universités ! Celles-ci ont une fâcheuse tendance à imiter les Grandes Ecoles…Il est malsain de copier, surtout si c’est sur un cancre… Il s’agit réellement d’une véritable catastrophe pédagogique dans les universités, qui devraient, au contraire, tout axer sur la pédagogie active… Voir les témoignages des étudiants de Deug dans. http://137.03599.com/html/10dg.html


Il est certain que le concept de " modèle " a une grande utilité en physique : on se fait une représentation intuitive, qui permet de développer des raisonnements... ainsi, le modèle du " grain de Newton " est, à priori, très séduisant, car il explique simplement l’observation : " la lumière se propage en ligne droite ". Seulement, cette phrase, tant de fois prononcée dans tant d’amphithéâtres est fausse… Ce n’est qu’une approximation, due à la petitesse de la longueur d’onde lumineuse. Et il est facile de le vérifier instantanément. En plaçant la main droite contre votre œil droit (paume vers l’extérieur), observer la lumière d’un lampadaire lointain à travers l’étroit interstice qui sépare votre index et le doigt voisin. En faisant varier l’interstice, vous verrez une ligne lumineuse horizontale plus ou moins longue…, incompréhensible avec le modèle du " rayon lumineux ". Par contre, le modèle de la propagation ondulatoire explique ce phénomène, car les ondes diffractent perpendiculairement à toute fente qui prétend limiter son extension. C’est donc le contraire de ce qui est prévu par le modèle des " rayons lumineux " : plus la fente est fine, moins la lumière est concentrée !…Pour un certain écartement de la fente, la lumière commence à arroser tout l’espace : cette écartement mesure alors la longueur d’onde de la lumière…


Moralité : la lumière se propage par ondes, dont la caractéristique essentielle est de se propager par sphères. Un caillou jeté dans l’eau provoque cette sphère d’ondulation, car il est plus petit que la longueur d’onde (distance entre deux crêtes d’ondulation). Par contre un bâton, plus grand que cette longueur d’onde, va provoquer une émission " dirigée ", pratiquement rectiligne, suivant la direction perpendiculaire au bâton…


C’est donc une évidence…qu’on ne trouve dans aucun manuel… On se demande : pourquoi tant de siècles pour découvrir cela ? Et comment Newton ne l’a pas vu ? Pourquoi les traités d’optique n’en parlent pas? Ici se place un point de psychologie sociale…Une théorie avancée par une autorité " ne peut " être fausse… Il convient seulement de la perfectionner, de fouiller les détails. C’est la conception actuelle de la recherche dite " scientifique ", avec le " culte du détail ", et où les réputations s’établissent sur la masse des détails publiés par des revues, contrôlées par des comparses…Un système de type " maffieux ", avec sa loi de l’ " omerta " : les expertises scientifiques sont anonymes : c’est très pratique pour écarter les " découvertes gênantes "…Et l’on presse les jeunes chercheurs : " publish or perish ". Cette phrase explique tout : le jeune chercheur, s’il ne veut pas ruiner sa carrière est obligé de " perfectionner ", ou " confirmer " les " dogmes scientifiques en place ". .. Une situation qui ne pouvait que mal finir pour cette organisation " maffieuse "… Toute proportion gardée, cela ressemble à la situation du jeune policier, qui dans un milieu " ripoux " est contraint de rentrer dans la combine et d’accepter l’argent du " racket-protection " que les services de police exercent sur le public…Que feriez- vous dans cette situation ? En tout cas Francis, après sa thèse, ayant remarqué cette situation anormale, a prédit le sort de l’institution scientifique : " Publish and Perish "…


En remontant dans " l’arbre des Causes " de cet Accident monstrueux de la Culture que nous vivons actuellement, on arrive à la conclusion que c’est ce culte de la personnalité, associée inconsciemment au dogmatisme de la théorie dominante qui a perdu la Science Moderne… Newton est responsable de ne pas avoir fait l’observation élémentaire ci-dessus…Il y a donc aussi une " affaire Newton "…au fait, serait-ce la raison pour laquelle aucun traité ne parle de ce type d’observation élémentaire, qu’ un étudiant qualifie de " diaboliquement instructif " ? http://137.03599.com/html/10dg.html " Enfin ! Les mentionner serait mettre en question le génie de Newton ! Vous n’y pensez pas ? " (sic).


Tout découvreur humaniste (c’est-à-dire qui cherche des explications simples aux phénomènes), se voit confronté à la redoutable objection suivante : si c’était si simple, ça aurait été trouvé par Newton, Einstein, Bohr … Réponse : la simplicité ne s’est pas " vendue " en Histoire des sciences. On a préféré mystifier le Peuple…voir l’Affaire Einstein, http://137.03599.com/html/afei.html


Une autre cause profonde de la Crise actuelle est la stupidité de l’opposition traditionnelle qui prétend séparer l’ingénieur, expert du " comment ", et le (vrai) physicien, qui s’intéresse au " pourquoi ". C’est encore Newton qui est crédité de l’ânerie suivante : " la Science s’occupe du comment, non du pourquoi ". Les deux états d’esprits ne sont pas séparables… On va voir que la solution de l’accord entre onde et particule est immédiate, si on pose la question des " rôles " respectifs de l’onde et de la particule…


C’est en raison de cette croyance stupide à la réalité du " rayon lumineux " que les opticiens ratèrent l’holographie. L’histoire de l’holographie est d’ailleurs édifiante. Denis Gabor était un obscur physicien hongrois, en séjour à Londres, occupé à améliorer la qualité de l’imagerie du microscope électronique. Il y avait trop d’aberrations. Contrairement au domaine optique, les lentilles " électrostatiques " étaient vraiment trop difficile à corriger au niveau des aberrations. Alors Gabor repris le problème à la base : pourrait-on capter toute l’information ? Il s’inspira des observations de Bragg sur la diffraction des cristaux, et constata que l’enregistrement de la " phase " manquait. D’où l’idée que tout radioélectricien qui se respecte aurait eu : il suffirait de superposer une onde servant de référence de phase ! On voit sur cet exemple l’énorme supériorité de la propagation ondulatoire sur la propagation corpusculaire : elle permet l’holographie, c’est-à-dire l’enregistrement de toute l’information (holo = tout, en grec) , c’est-à-dire l’imagerie sans aberration !


Le rôle de la propagation ondulatoire est donc de conserver l’information…


Quel scandale chez les opticiens ! En effet, il est doctement démontré que toute imagerie est forcément entachée d’aberrations, voir " 20 ans d’enseignement dans une grande Ecole ", http://137.03599.com/html/20ge.html On peut corriger certaines d’entre elles, mais pas toutes ensembles. C’est pourquoi le centre des préoccupations des ingénieurs opticiens est de caractériser les aberrations, les classifier, les mesurer, apprécier celles qu’il convient de corriger en priorité… Tout un art…


Sauf que la Nature, elle, travaille sans aberration, en utilisant non seulement l’Holographie Unitaire (grandissement 1), qui est courante, mais aussi l’Holographie Gaborienne, qui n’a jamais pu être mise en pratique, avec grandissement de 5 x 1060 s.v.p, voir " Le Troisième Pilier " , http://137.03599.com/html/tpil.html. Cette découverte, est l’aboutissement des réflexions de Sanchez, qui a concentré son enseignement sur l’Holographie. Avec ses étudiants, il s’est, inlassablement, posé la Question " quel est le rôle de l’Holographie ? ". On raconte que Newton aurait déclaré à propos de ses découvertes " en y pensant constamment ". Mais il y a une nuance de taille avec le cas Newton, qui déclarait aussi " s’appuyer sur des épaules de Géants ". Car, pour Sanchez, " il n’a vu que des nains parmi les fondateurs officiels de la Physique officielle "…Voir " l’affaire Einstein ", , http://137.03599.com/html/afei.html mais il y a aussi " le cas Bohr ", tout aussi affligeant, (voir " l’Atome ", de J.P. Auffray) sans parler d’Heisenberg, Pauli, Dirac, et le cas pathologique de Born (voir l’affaire Eddington http://137.03599.com/html/afed.html Un siècle scientifiquement sinistré…Heureusement des personnalité comme Poincaré, Gabor, Eddington, Chandrasekhar, Pecker, ont sauvé l’honneur…


Mais personne n’a eu le courage de faire appel à la véritable révolution qui s’imposait depuis le début de la Physique quantique (qu’on peut situer avec Dalton, au début du 19ième siècle). Même Poincaré n’a apparemment pas soupçonné que la Singularité du monde physique était nécessairement liée aux singularités de l’Arithmétique. Il critiquait pourtant, fort justement, les fondements des Mathématiques non Calculables (l’Ecole Formaliste du Continu). La Croyance acharnée dans le continu, encore un héritage malheureux de Newton, est la cause profonde de la catastrophe scientifique ACTUELLE : un siècle de Physiciens incapables de s’apercevoir que la simple application des règles de base de la Physique Expérimentale, l’Analyse Dimensionnelle, donnait le Rayon de Hubble ! voir " l’exercice central sur l’analyse dimensionnelle " http://137.03599.com/html/EXW.html ,


ou sa version, plus technique, anglaise, http://137.03599/html/daic.html


et " l’affaire du Big Bang ", http://137.03599.com/html/abb.html


Plus tard Leith et Upatnieks, des radioélectriciens américains, montrèrent l’intérêt de séparer angulairement la porteuse de l’onde d’éclairage de l’objet. Ensuite, suite à l’utilisation de plaques à grains très fins, le russe Denisiuk découvre par hasard le montage monofaisceau à référence arrière. Plus besoin de laser pour relire l’hologramme ! La couleur est possible ! et même la vraie couleur, ce rêve fou des photographes ! Puis le français Sanchez, en remarquant que la stabilité n’est requise qu’après séparation des faisceaux (un " détail " qui ne figure évidemment dans aucun traité), débarrasse l’holographie de la nécessité des lourdes tables anti-vibrations, en il introduit le concept de l’holographie-contact, avec possibilité de balayage. Du coup, la réalisation d’hologrammes volumineux avec des lasers miniatures est à la portée des amateurs…, ce que s’empresse de développer certains étudiants comme Thierry Garçon. Celui-ci exploite en outre dans un brevet (l "holopanoragramme "), la recommendation de Sanchez de tendre vers des hologrammes courbes, pour " coiffer " un maximum d’informations. Mais quand celui-ci demande un soutien à l’Académie, un " spécialiste " anonyme répond " l’holographie était un domaine en vogue dans les années 70, plus maintenant "… On croit rêver. Il est vrai que figure dans les rangs de l’Académie, un ancien directeur de l’Ecole supérieure d’Optique, fort capable d’être l’auteur d’un tel rapport anonyme, puisqu’il s’était caractérisé par un désintérêt pour les questions touchant l’Optique Moderne des Lasers. Son successeur non plus n’a réalisé l’importance cruciale de l’holographie, dans tous les domaines de l’Optique, sans parler de la Physique. Apparemment, la direction actuelle non plus d’ailleurs, puisqu’elle reste sans réaction devant la réfutation niveau Deug du Big Bang " http://137.03599.com/html/EXW.html Tout individu qui ne réagit pas instantanément à la lecture de cet exercice ne peut être un véritable scientifique, et encore moins prétendre militer pour une " Vallée de l’Optique " à Orsay…


Ainsi la propagation ondulatoire est liée au principe de conservation de l’information. Ce principe est inconnu en Physique, où, au contraire, on professe une dégradation de l’information, c’est le " deuxième principe de la Thermodynamique ". Voir le Troisième Pilier, qui règle le curieux sort de ce principe historique.


Il est temps de présenter une allégorie qui va faire comprendre le magnifique accord onde-particule…On retrouve nos deux héros, les vedettes de " l’Affaire Eddington ", http://137.03599.com/html/afed.html


 


LE PAIN DU SAGE


Nos deux pèlerins, Mordicus et Simplicius, avaient fait le tour des universités, en quête d’une explication raisonnable… Il s’agissait d’un profond mystère : " pourquoi tantôt la lumière se manifeste par un jeu de particules, alors qu’à d’autres occasions, on dirait une onde "…


Mordicus -- Allons, Simplicius, inutile d’insister. Comme je te l’ai toujours dit, il est inutile de chercher plus avant. Il n’y a aucune solution simple à ce mystère. Il faut accepter que le monde est incompréhensible…S’il y avait une solution simple, elle n’aurait pu échapper aux illustres fondateurs de notre magnifique Science…


Simplicius – En somme, tu prétends que les fondateurs ont fondé une magnifique science, mais incompréhensible ? Comment peux-tu appeler cela magnifique ?


Mordicus – Regarde autour de toi : constate que les ponts tiennent, les avions volent, la messagerie d’Internet se développe… Tout ça provient de la Science…


Simplicius – Mais à l’époque d’Archimède, les Viaducs trônaient, les navires flottaient, et les messagers courraient. De tout temps, les humains se sont émerveillés de leur propre habileté. Heureusement qu’Archimède veillait au grain, dans son bain… Mais qu’est-ce qui me prouve que si l’on avait résolu le mystère central de la Physique, on n’aurait pas des " Gaponts " remarquables, des Téléporteurs efficaces, et une messagerie supraluminique, avec accès direct sur le Galaxnet ?


Mordicus – Halte-là ! Pas d’obscénités anti-scientifique. Einstein a insisté : pas de vitesse supra- luminique. Que les humains se contentent d’admirer la voûte étoilée, pas question pour eux d’aller explorer la Galaxie, ni même de communiquer avec d’éventuels extra-terrestres, qui d’ailleurs n’existent pas puisque la science montre aussi que les circonstance hasardeuses qui ont présidé à l’apparition de la vie n’ont aucune chance de se renouveler ailleurs. Un calcul de Magnan, publié sur le Net est significatif… Il faudrait parcourir des millions de galaxies, avant de pouvoir retrouver une trace de Vie…


Simplicius – en somme la science moderne pose des interdits…


Mordicus – C’est le concept d’horizon…


Simplicius – ah, quelle élégance dans l’interdiction, mais… qui a dit qu’il n’y a rien derrière l’horizon ? Il est vrai que le marin voit l’horizon reculer devant lui, mais ceci jusqu’au moment où il aboutit sur une île. Heureusement que ce concept d’horizon n’a pas arrêté Christophe Colomb !… Enfin, en désespoir de cause, je te propose de demander l’avis d’un sage, un penseur retiré dans une caverne, et qui accueille avec bienveillance toute question, en ne demandant en retour qu’une modeste obole…


Mordicus – allons–y, puisque tu y tiens, mais il serait surprenant qu’un ermite isolé puisse venir à bout d’une énigme qui a défrayé la chronique scientifique depuis tant d’années…


Simplicius – mais je dois te prévenir, le Sage ne supporte pas les marques de déférence. Il exige le tutoiement. Ceci pour marquer sa différence avec d’odieux " gouroux " qui, se prenant pour des demi-dieux, se font appelé " maître " comme de vulgaires avocats ou notaires…


Et voilà nos deux pélerins rendus auprès du Sage…


Simplicius – Sage, peux–tu nous aider ? La lumière se comporte de façon énigmatique : elle se propage comme une onde, mais interagit avec la matière de façon quantifiée, avec une quantité d’énergie proportionnelle à la fréquence…


Le Sage – ah, quelle beauté !


Mordicus – nous n’avons pas fait tout ce chemin pour entendre de tels jugements de valeur… Je ne vois pas ce qu’il y a de " beau " dans un problème qui rend fou… Einstein a même traité par avance de " menteur " toute personne qui affirmerait avoir compris le photon…


Le Sage – ah, quelle horreur !


Simplicius – calme toi Mordicus, si le Sage trouve de la beauté dans notre énigme, c’est qu’il pressent la solution. En effet, l’une des constantes de son enseignement est que Beauté, Vérité et Simplicité sont intimement liées… quand à la célèbre phrase d’Einstein, il faut reconnaître qu’elle est la marque d’une formidable immodestie, et d’un esprit mystificateur, qui semblent contraire à l’image qu’on devrait normalement se faire d’un serviteur de la Science.


Mordicus – alors qu’elle est ton interprétation, toi qui te prétend " sage "


……


Simplicius – le Sage s’est enfermé dans une méditation inquiétante… On dirait qu’il cherche dans sa mémoire à quel moment il a prétendu qu’il était " sage "…


-- Sage, nous t’appelons ainsi simplement pour te reconnaître parmi d’autres humains particulièrement maladroits, comme cet Einstein…Puisqu’en parlant de beauté tu as clairement manifesté ton intérêt pour cette énigme, dis-nous quelle obole sierrait en la circonstance


Le Sage – Qu’on mande le Pain.


Après avoir proféré ces paroles énigmatiques, le Sage se retira dans sa caverne, laissant nos deux amis assez pantois de cette curieuse demande…


Mordicus – on dirait que cet olibrius ne réclame qu’un pain pour prix de sa réponse. Alors qu’un bouquet de Prix Nobel devraient récompenser une telle avancée de la Science.


Simplicius – Le Sage est réputé pour l’économie précise de son discours, et a pour habitude de demander une obole en rapport à la question posée. Il ne demande pas un simple pain. Pourquoi utilise-t-il le vague " on ", le verbe " mander ", et précise-t-il " le " pain ?


Mordicus – essayons le plus simple. Allons quérir un pain au plus proche fournil, nous verrons bien la réaction du Sage. Cela nous aidera à comprendre sa demande. …


Ce qui fut fait, mais Simplicius tint à aller seul pour présenter ce pain au Sage, craignant confusément une gaffe de Mordicus…


Simplicius – après avoir goûté le pain, le Sage s’est enfermé dans un abîme de réflexions, comme s’il essayait de comprendre pourquoi nous ne comprenons pas l’évidence de sa demande…Il semblait bloqué, en essayant de trouver une meilleure formulation pour la demande de son obole. C’est pourquoi, désirant sortir de cette impasse gênante, je lui ai demandé " Faut-il vraiment qu’on mande le Pain ? ", et il acquiesça immédiatement, visiblement soulagé.


Mordicus – donc il a goûté le pain. C‘est donc bien de pain qu’il s’agit, et non pas d’une quelconque allégorie. Je ne vois toujours pas le rapport entre du pain et l’énigme onde-corpuscule…


Simplicius – il n’a pas dit " du " pain, mais " le " pain. Ce pain doit avoir des propriétés particulières… Le fait qu’il l’ait goûté signifie peut-être qu’il demande " le meilleur " pain.


Mordicus – Quelle exigence bizarre. Car enfin n’est-il pas subjectif de vouloir comparer les goûts de divers pains ?


Simplicius – Cependant n’est-ce-pas un sport classique chez nos contemporains : comparer le goût des divers pains proposés par les boulangeries alentours…


Mordicus – Nous n’allons tout de même pas faire une enquête au niveau mondial pour déterminer le pain qui recueille le plus de suffrages. Cela n’aurait aucun sens…


Simplicius – Ah, voilà ! Cela expliquerait le terme " qu’on mande ". En fait le " on " signifierait la multiplicité. C’est-à-dire l’ensemble du Monde. Comment procéderais-tu pour trouver le meilleur pain ?


Mordicus – Il faudrait envoyer une masse de messages tous azimuts, recueillir les réponses, établir des critères de comparaison, sélectionner le meilleur, puis aller chercher ce maudit " meilleur pain ".


Simplicius – Ah, voilà ! Tu as trouvé la solution de l’énigme…


Mordicus – Comment cela ? je n’ai fait que stigmatiser le caractère ridicule de cette quête du meilleur pain…


Simplicius –Attends une minute. Le concept de " meilleur choix " n’est pas étranger à la Physique. On le rencontre avec le " Principe de Maupertuis " en Mécanique, et le " Principe de Fermat " pour l’Optique. Ce sont des principes d’économie des lois de la Nature. D’après ce principe de Fermat, la lumière suit le trajet le plus bref pour aller d’un point à un autre…


Mordicus – Il est clair que si nous arrivions à déterminer la meilleure boulangerie du monde, nous irions directement quérir un exemplaire de ce pain, par l’avion le plus rapide. Et nous voilà confrontés à une difficulté : plus nous étendrons notre sphère d’investigation, plus nous devrons aller loin, et le pain risque de perdre sa fraîcheur, qualité primordiale dans le goût.


Simplicius – Attends, c’est bien cela, une fois l’information propagée par ondes, c’est-à-dire de la façon la plus étendue possible, la décision est prise pour le " destin " final de ce meilleur pain, autrement dit le photon ! en effet, ce " photon-pain " n’est nullement divisé ni rompu dans le processus, alors même que sa destinée implique tous les boulangers de l’Univers ! Il est donc " téléporté " en accord avec le reste de l’Univers !


Mordicus – Mais te rends-tu compte du temps que cela prendrait pour recueillir toutes ces donnée ?


Simplicius – Il est clair que le phénomène d’analyse ondulatoire doit se propager à une vitesse extrêmement rapide, par rapport à la célérité de la lumière… et que ces ondes doivent traverser toutes matière… Bon sang : on dirait les ondes de gravitation !


Mordicus – Tu ne vas pas me dire que l’Optique implique la Gravitation de manière évidente, alors que tant de théoriciens s’acharnent sur la question de l’Unification depuis tant d’années…


Simplicius – si, il semble que le raisonnement le plus simple ait été délaissé par la communauté scientifique. Si cette hypothèse est vraie, il doit y avoir une relation simple entre le Rayon de l’Univers, mesuré d’après le décalage spectral proportionnel à la distance de galaxies (loi de Hubble), la constante de gravitation et la constante quantique de Planck. Mais on ne doit pas utiliser la vitesse c, véritable " tortue " à l’échelle de l’Univers. Que donne la simple analyse dimensionnelle ?… Sapristi, cela fait intervenir le produit de trois masses : celles de l’électron, le proton et le neutron !


Mordicus – mais que vient faire la masse de ces particules la-dedans ?


Simplicius – La résolution de " l’accord onde-particule " est clairement une affaire " d’information optimisée ". En effet, un pain situé à un endroit, dans une boulangerie, se retrouve intact à un autre : c’est le processus de " quantification ". Mais ce phénomène de transfert implique un choix préalable, donc un calcul extrêmement rapide, faisant intervenir tous les éléments de l’Univers : c’est l’aspect ondulatoire. Il est donc normal de voir s’impliquer le rayon de Hubble de cet univers, et les masses des particules fondamentales, qui prennent ainsi une interprétation informatique. En effet, par analogie avec un ordinateur, de même que l’Espace peut-être considéré comme une Mémoire Vive, puisque parcouru par tant d’ondes supra-luminiques, la Matière ne serait-elle pas une Mémoire Dure ? Et ces deux types de mémoires ne seraient-elles pas les manifestations de la complémentarité onde- enquêtrice/quantum-final qui est une propriété de la Matière, ainsi que pour la Lumière ?


Mordicus – allons nous procéder à cette enquête mondiale du meilleur pain ?


Simplicius – que crois-tu que nous faisons en révélant nos aventures sur le réseau de communication mondiale qu’est l’Internet ? En fait il ne s’agit pas réellement de pain, mais plutôt de la recherche d’un raisonnement simple, ce qui répond à ta question sur le caractère subjectif du choix : un bon raisonnement est plus évident et plus nécessaire que le meilleur des pains. Voilà ce qu’est, en fait, " le Pain du Sage "…


Cette anecdote élimine les conceptions " hasardistes " des tenants de l’incertitude quantique au profit du Principe de Certitude Cosmique : l’Univers calcule la meilleure solution pour l’absorption du photon. Introduire l’incertitude est un crime contre la logique et l’esthétisme. Einstein l’avait soupçonné, mais il eut grand tort de s’accrocher à sa vitesse limite. C’est pourquoi il ne pouvait comprendre le photon, car ses variables cachées étaient par trop limitées. Pire, Bohr renonçait tout simplement à concilier logique et microphysique, et niait toute variable cachée !, suivi en cela par la majorité des "physiciens " actuels, mystifiés par les non-interprétants du type Aspect. Pour eux la Science est effectivement finie, comme on l’entend ici où là…


Pour les autres, ceux qui croient en la réalité des variables cachées supercélères, la Science, la vraie, commence…La synthèse de la gravitation et de l’électromagnétisme sera un test pour départager les deux partis. Le second test sera la réunification Physique-Biologie. Pour les premiers la Vie est un accident, et c’est par hasard qu’il pousse une aile à un reptile (voir prochainement " le cas Darwin "). Pour les découvreurs, la Vie, indissociable de la Pensée, est la participation au grand dessein du Calcul Cosmique… Amis chercheurs, saisissez vos calculettes et vos ordinateurs pour aider le Cosmos dans sa Quête vers l’Harmonie… C’est la philosophie du Principe Holique, qui curieusement retrouve certaines vues des pythagoriciens, après une éclipse culturelle de 26 siècles.


Le combat paraît par trop inégal, d’un côté une horde d’académiciens, de Prix Nobel, de médailles Fields, bardés de palmes académiques multicolores, de légions d’honneurs flamboyantes, armés de lourdes bibliothèques, de citations de grands penseurs, une formidable cohorte s’appuyant sur des générations de scientifiques confirmés… De l’autre un esthète isolé, qui s’amuse à faire des hologrammes sur un canapé.


Oui le combat est inégal… Ils n’ont aucune chance… N‘est-ce-pas Augustin ?






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