Posted by on January 14, 2001 at 02:56:59 PM EST:
Ceux qui voudraient se faire une idée des capacités critiques de la petite clique des voyérisateurs pourront déguster le poème à la gloire de Voyer d'un con bretonnant (in French), chef-d'œuvre de flagornerie sans talent. Et ces gens-là, front dans la poussière, cul vers la Mecque (ou vers le Mecque) traitent les téléologues de secte !
A J.-P. Voyer
Maîtres,
buvez l'eau du monde
mangez le pain du temps
jouissez dans la lumière
Si à nous tout est compté
l'espace,
l'air,
le monde,
À vous c'est le temps.
Et on numérotera vos abattoirs.
Y.-B. M.
Sur un autre site (Mme Ripley s'emmerde), qui semble appartenir au oustiti falsificateur von Nichts, le noble éditeur-maquilleur de Voyer, la Weltfausseté a trouvé un trou de balle pour caser ses délires maladifs et impuissants contre les téléologues. On pourra lire le même effort conclu par la même débâcle qui confirme que l'enculé Voyer est un falsificateur sur le site teleologie.org. La différence ? Sur teleologie.org, les textes du bouffon voyériste sont mis à égalité avec ceux qui le ridiculisent, et nous lui laissons même le dernier mot, où l'apprenti falsificateur annonce qu'il est reparti se branler sur Voyer jeune, orgasme promis pour dans vingt ans (la Weltfausseté a bien raison de différer ses promesses au-delà de tout intérêt à la vérification, vu comment elle tient). Les voyérisateurs, évidemment, n'ont jamais pu se permettre de publier in extenso ce qu'a écrit l'autre parti. Nous si.
Le patron de la petite coterie, le falsificateur Voyer, a signé récemment deux listes des interventions sur le debord of directors : « Le debordoff trié par dates » et « Le debordoff trié par noms, dates et heures ». Au-delà d'un petit sourire apitoyé pour cette marotte de vieillard, on pense intérieurement, merci Papy, voilà enfin quelque chose d'utile, même si l'utilité est assez limitée.
En regardant la liste par noms à celui de son auteur, on s'aperçoit que les textes signés Jean-Pierre Voyer, qui devraient être à la lettre J, ont été ajoutés aux textes signés Voyer, sous la lettre V. Même si ce petit tripatouillage aurait dû être signalé en introduction par honnêteté, il peut paraître justifié de regrouper à un endroit de la liste tous les textes d'un même auteur.
Mais là où ce tripatouillage devient de la magouille, c'est qu'il n'est pas appliqué à tout le monde. A Voyer, par exemple, répondait souvent Voussa, et à Jean-Pierre Voyer, Jean-Pierre Voussa. L'équité va donc nous permettre de retrouver, à la lettre V, tous les Voussa et tous les Jean-Pierre Voussa. Vous rêvez.
Qu'est-ce que Voyer en a à foutre de l'équité ? Il sait bien que les téléologues ont publié une liste avec tous leurs textes : il suffisait de les regrouper de la même manière. Il n'en est évidemment pas question. Les textes des téléologues sont restés éparpillés selon les signatures que ces cons-là se sont données. Bien fait pour eux.
A la lettre A, on va donc certainement trouver cette intervention des téléologues signée Aristote, le 20 novembre 2000, et intitulée 'La fin de Hegel', c'est-à-dire à la clôture dans cette liste de tous les immondices déposés par le falsificateur Aristoutou, voyérisateur au ruban rose, présentement à la niche, qui signait aussi Aristote, on se demande bien pourquoi. Pas du tout. Cela aurait fait beaucoup d'ombre au caniche impuissant, complice de la voyérisation, et le texte des téléologues est donc déporté au milieu de leurs « confer » de la même date, loin de sa place alphabétique selon le principe avoué de la liste.
Voyer a été falsifié par quelqu'un qui a utilisé sa signature, et qu'en conséquence Voyer a traité de fasciste. Cherchons ce faux parmi tous nos Voyer. Il n'y est pas. Contrôle F. Il n'est nulle part. Voyer, dans la liste objective qu'il présente au public, a purement et simplement supprimé ce faux dont il a été victime ! Il montre par là que, quoique faciles à réfuter comme le prétendait son avocat marron quand c'est le parti adverse, l'OT, qui était falsifié à tour de bras, de telles falsifications ne sont même pas tolérables dans une telle liste de messages. On voit comment le falsificateur Voyer traite la falsification, quand il en est l'objet : supprimée, n'existe pas, comme l'économie, la nature, l'honnêteté.
Evidemment, que quelqu'un censure la falsification sans le dire est une nouvelle falsification. Mais au moins, se dit-on, c'est pour servir le parti de la vérité. Supprimer des falsifications prouve l'honnêteté de Voyer, la Weltfausseté pourra nous le démontrer en moins de vingt ans. Il n'y a donc plus de falsifications sur cette liste signée Voyer. Les falsifications similaires dont les téléologues ont été l'objet, par exemple, seront elles aussi supprimées au sens Auschwitz. D'autant plus facilement, que les téléologues ont publié une liste minimale de ces falsifications massives qu'ils avaient subies.
Penses-tu. Les falsifications sur les téléologues sont l'œuvre de la petite clique de Voyer. Ces falsifications-là ne sont pas du fascisme, monsieur, c'est la bonne cause. Donc elles sont bien entendu restées dans la liste signée Voyer. Voyer se trouvera bien un lèche-bottes suffisamment dénué de scrupules pour tenter de prouver que les falsifications massives contre l'OT c'est la pure vérité, qu'il faut les maintenir, les soutenir, les conserver, alors qu'il faut, sans même le dire, supprimer impitoyablement celles qui ont porté atteinte au Maître.
On le voit, la liste apparemment objective des interventions sur le debord of directors, « Le debordoff trié par noms, dates et heures », signée Voyer, n'est pas une marotte de vieillard. C'est de la propagande, de la falsification. C'est une façon de réajuster, de maquiller, de mettre en scène les interventions d'une petite clique qui en a bien besoin. C'est du journalisme.
A propos de journalisme, ça nous rappelle que Voyer avait commencé dans la carrière il y a dix ans. Tous ceux qui ont suivi sa correspondance avec Adreba Solneman se souviennent que ce dernier avait protesté contre les traficotages qu'avait subis sa première lettre, publiée par Voyer dans l'Imbécile de Paris : visuels, intertitres inventés, H majuscule à histoire. D'une naïveté et d'une bienveillance incroyables, Adreba Solneman avait attribué ces tripatouillages de secrétaire de rédaction à quelque tâcheron du journal l'Imbécile. Lorsque Voyer publia cette lettre aux Editions Anonymes, il y laissa ces ajouts fautifs et minables, sauf les visuels. Même un éditeur moyennement honnête aurait au moins signalé le désaccord de l'auteur avec ces honteuses modifications. Mais les Editions Anonymes avaient deux bonnes raisons pour publier fausse la lettre d'Adreba Solneman : d'abord c'est Voyer lui-même l'auteur du maquillage, faisant l'Imbécile secrétaire de rédaction ; et puis il aurait fallu signaler qu'il y avait une suite à la correspondance, suite qui contenait évidemment son centre de gravité, puisque la seconde lettre, censurée, d'Adreba Solneman, est la seule de cette correspondance qui contient du négatif.
Chez Voyer et les voyérisateurs, les dernières traces de critique ont vingt ans d'âge et la voyérisation sert essentiellement à soustraire cette critique-là à la critique que le monde a engendrée depuis. Les trucages, ruses, ambiguïtés entretenues, la falsification, la volonté de tromper le public, qui il y a dix ans étaient encore un geste de défense puéril contre la négativité, sont devenus si abondants qu'on peut se demander si ce n'est pas une sorte de pathologie, de vice de conservateur, du type de celui, fort bizarre et qui ne s'est d'ailleurs pas vérifié, qu'avait diagnostiqué Sanguinetti en dénonçant le terrorisme d'Etat : une fois qu'on y a goûté, on ne peut plus s'en passer.