Posted by Lethal Injectioniste on January 03, 2001 at 06:43:03 AM EST:
« Le prétendu massacre des juifs par les nazis et la prétendue existence des chambres à gaz forment une seule et même escroquerie politico-financière dont les principales victimes sont le peuple allemand, et le peuple palestinien tout entier et dont les bénéficiaires sont l"Etat d"Israël et le sionisme international » Robert Faurisson, interviewé par Yvan Levaï sur Europe 1.
Ceux qui prétendent que : « Sur ce site, personne n"a jamais soutenu Vrairisson ou qui que ce soit de la même espèce », NOUS font doucement vomir. Certes, c’est certainement inconsciemment que se développe chez certains une forme d’antisémitisme latent qui ne demande qu’a s’exprimer le moment venu.
L’antisémitisme désigne un dispositif spécifique du racisme qui fait des juifs ses seules victimes. La caractéristique du discours antisémite réside dans de grandes régularités de langage. L’antisémitisme s’est transformé dans l’Histoire. D’abord religieux, il est anti-judaïque : on attribue aux juifs la responsabilité criminelle de la mort de Jésus. Ils sont alors nommés peuple déicide et perfide. L’antisémitisme obscurcit ensuite son inspiration par l’ajout de considérations économiques. Le discours antisémite dénonce successivement le peuple de l’usure puis celui des banquiers. L’image du « Juif riche », de la « finance juive » cosmopolite, sans frontière et sans patrie, alimente l’antisémitisme moderne. Celui-ci voit naître en France « l"Affaire Dreyfus » (1894-1906) et, par réaction, le mouvement juif d’émancipation nationale, le sionisme, ou la nécessité de fonder un Etat pour vivre en sécurité (ouais, bof !). Mais, c’est le nazisme qui imposera l’évidence de la création de l’ Etat d’Israël.
Dénoncé comme puissant et apatride par la droite nationaliste, le Juif est aussi désigné ultérieurement comme révolutionnaire « judéo-bolchévique ». Ainsi se croisent et parfois s’additionnent les attaques contre le judéo-capitalisme et le judéo-bolchévisme.
L’antisémitisme revêt une forme paradoxale du racisme : c’est parfois au nom de l’antiracisme (et donc théoriquement de l’anti-antisémitisme) que des énoncés antisémites « de gauche » ont été produits. Depuis la naissance de l’Etat d’Israël en 1948, les attaques contre sa politique ou contre la légitimité de son droit à l’existence ont souvent mêlé antijudaïsme, antisémitisme et anti-israëlisme, pour défendre des opprimés ou le droit des peuples à disposer d’une patrie, en l’occurence ici, celui du peuple palestinien. C’est sous le drapeau et le masque de l’anti-fascisme et de l’anti-impérialisme que des discours et des actes antisémites sont commis dans les années 1970-1980. Ils sont une double inspiration : d’une part le nationalisme arabe, qui a rallié vingt-cinq ans plus tôt la cause allemande pour lutter contre le mandat britannique sur la Palestine, d’autre part le gauchisme européen qui voit dans Israël et les Juifs les nouvelles représentations du capitalisme et du fascisme. Cette confusion meurtrière atteint son paroxysme dans les années 70, avec les attaques contre les cibles juives par des terrorristes de l’Armée Rouge japonaise, des groupes radicaux italiens ou de la bande à Baader. Tous sont issus, une génération plus tard, des anciennes puissances de l’Axe de 1939 (Allemagne-Italie-Japon). De plus, il n’y a qu’a voir ce qu’est devenu................., membre de la Fraction Armée Rouge en Allemagne. Ah ! que sont les VRAIS rêveurs de l’absolu devenus ?
Au nom de la lutte « anti-impérialiste » contre Israël, le nouvel antisémitisme s’affirme en termes progressistes. La volonté DELIBEREE des néo-nazis de « limiter la liberté d’expression » ( si chère à M. Eric K) des « Eichmann de papier » comme ils disent, a rejoint (et aujourd’hui encore, sur le debord of ou ailleurs), les projets révisionnistes de bord en apparence diamétralement opposés. La revue libertaire La Vieille Taupe (déjà citée antérieurement) avait fait du révisionnisme et de l’anti-sionisme, sa profession de foi. En effet, c’est désormais dans une convergence rouge-brune-verte que se trouve le nouvel élan antisémite. Le gauchisme anti-impérialiste donc anti-sioniste, donc anti-raciste, a rejoint l’extrême-droite antisémite. La motion de l’ONU de 1975 (aujourd’hui abrogée) a servi de fondement en assimilant le « sionisme à une forme de racisme ». La déduction politique est immédiate : sionisme=nazisme et antisionisme=antiracisme, légitimant dans le camp du progrès, de l’émancipation et des Lumières, les tenants de la disparition de l’Etat juif d’Israël. Ce n’est pas Le Cercle Léon Trotsky et AnarSTRING qui NOUS contrediront. Le second n’ayant, en dernier recours que, le PET, le PET, le PET et son odeur immonde à la bouche.
Le procés de Klaus Barbie, ancien officier SS jugé en 1987 pour crimes contre l’humanité, et la défense qu’en fit son avocat, M° Jacques Vergès, confirment l’usage de la « rhétorique progressiste » dans le discours de la nouvelle judéophobie. Le détournement des causes tiers-mondistes au service de l’antisémitisme moderne constitue la dernière métamorphose de la vieille haine des Juifs.
Maintenant et de plus, NOUS ne faisons aucunes confusions entre les citoyens israëliens et les colons juifs. Les seconds étant comme tous les autres colons, des connards idiots, opiniatres, acharnés et dangeureux... Ce sont les colonies qui sont en causes et non l’Etat lui-même. C’est un pays qui a été fondé dans une ancienne colonie turque, sans qu’on ait fait valoir les droits des Palestiniens. Les différents conflits, qui se sont succédés ont fait naître les colonies juives en Palestine. Certes, il y a toujours aujourd’hui, si l’on regarde avec ce même oeil, un oppresseur et un opprimé. Certes, les uns sont soutenus par l’armée américaine et ne tirent pas que des balles en cahoutchouc, pendant que les autres ne balancent que des cailloux... Tout ceci n’est plus à prouver.
Mais, ceux pour qui les Israëliens, dans leur ensemble, ne valent pas mieux qu’une poignée de colons bâtards me font vomir (une fois de plus !). Il est certain, qu’aujourd’hui, crier « sales israëliens » passent mieux que de gueuler « sales juifs » comme à la bonne époque. Comment se fait-il que chez certains dénonciateurs de la soi-disant peste gigolienne qui nous envahie, nous parlons évidemment et pour ne pas le nommer d’AnarSTRING, que comme par hasard dans le gigolo et son idéologigologie 3, nous ne retrouvons que des noms succeptibles d’évoquer chez l’initié un quelconque antisémitisme larvé ?
Pour preuves : « On ergote jovialement les inepties de Cohn-Bendit, Fischer, Nader et consorts ». Il ne manquerait plus qu’ils soient PD et AnarSTRING, dans son délire, se les FARCIRAIENT d’autant plus GAY-ment, qu’il ne dit jamais non à un bon oignon.
Les processus inconscients sont parfois troublants, la boucle est bouclée...
Lethal Injectioniste vous souhaite une bonne et heureuse DIARHEE !