Posted by Lethal Injectioniste on December 13, 2000 at 11:43:57 AM EST:
LES ECLATS DYSENTERIQUES DU GIGOLO :
Reprenant pour son compte l’inventivité langagière des « enragés » de 68 ( tout comme les « publi-contestataires » qu’il s'égosille à dénoncer ) ; se réclamant lui-même du situationnisme et ayant compris (?)- après la lecture attentive des « inrockputrides »- que les ultimes et véritables situations d’existence intence pour les situs étaient les émeutes, le situatio-gigolo se dit : « Wouah, super cool la doctrine, allons casser des vitrines ! » (effectivement, à 20 ans on se cherche, alors…)
Alors, on se prend à rêver de barricades, de slogans et d’affrontements avec les CRS-SS. En effet, en 1968, l’I.S était partout dans les rues, les facs, les tracts, les slogans et surtout les esprits. Cependant, c’est Cohn-Bendit et consorts qui passeront à la postérité ; favorisant ainsi l’émergenge de toute une « idéologigologie » pro-situ prônant une dénonciation acerbe de la société du spectacle en maintenant ainsi l’illusion de la critique marchande. Ce fût un des nombreux points qui firent de mai 68, une chance d’émergenge fantastique pour la société spectaculaire et marchande et de ses gigolos merveilleux : les « néo-pasquins d"antan » ont créé les néo-bouffons d’aujourd’hui.
Notre gigolo-rigolo pense et croît encore que Dany le rouge est le fils spirituel - sinon biologique - de Guy Debord et qui par ce fait, se doit aussi de suivre la voix de son maître. En effet, notre « petit situ de 20 ans » a donc besoin de se justifier dans sa quête vers le situationnisme en nous aspergeant de ses exploits spectaculaires et de son nouveau rôle d’émeutier comme l’a été son grand frère Dany. Malheureusement ( ou heureusement, pour NOUS) à force de casser des vitrines et de recevoir des « éclats » de verres entre les neurones, on peut être atteint de neurasthénie intellectuelle et ne plus avoir comme pouvoir que la justification ou les excuses qui seraient la pire des bassesses.
« Tout le monde a du génie à 20 ans » écrivait Debord dans « Mémoires », voilà au moins un point de désaccord avec lui quand certains falsifient à ce point nos idées : mais qu’est-ce qui a bien pu se passer ( pour qu’on en arrive là ) ? « Il y a des écrivains ravalés, dangeureux loustics, farceurs au quarteron, sombres mystificateurs, véritables aliénés, qui mériteraient de peupler Bicêtre. Leurs têtes crétinisantes, d"où une tuile a été enlevée, créent des fantômes gigantesques, qui descendent au lieu de monter » : Lautéamont, Poésies
Notre G-G du Club Merde continue de fustiger les forfaitaires de la contestation de bistrot ( déjà la troisième tournée, NOUS commençons vraiment à être saouls). Le mouvement gigoliste prend forme et se place en réaction face aux révoltés purement spectaculaire de la banalisation. Celui-ci voulant absolument son étoile sur Hollywood Boulevard, laisse derrière lui des traces nauséabondes de diarrhée chronique et stigmatise ceux qui seraient succeptibles de lui voler la vedette : « En concentrant en elle l"image d"un rôle possible, la vedette, la représentation spectaculaire de l"homme vivant, concentre donc cette banalité » -La société du spectacle §60-
ATTAC prône un aménagement du capitalisme, le mouvement gigoliste veut aménager ATTAC et ses balivernes. « C"est l"unité de la misère qui se cache sous les oppositions spectaculaires » - §63-
Au moment même où NOUS, ne cherchons que leur anéantissement pur et simple.
Notre vitrio-gigolo est le véritable CENSOR de la légende. Ne sachant plus où se placer entre les révolutionnaires qui veulent la destruction du capitalisme et les réactionnaires qui souhaitent le sauver. Tous s’entendent sur l’essentiel, tous parlent la même langue et posent le même diagnostic. Mais Censor ( comme le(s) gigolo(s) ) ne voulait qu’une seule chose : le maintien de ses privilèges aristocratiques. Gigolo ! ta schizophrénie est entrain de te ronger. Censor, en son temps, voulait un « compromis historique » : faire entrer les communistes au gouvernement italien car à l’en croire, seuls ceux-ci étaient capables d’empêcher une révolution du prolétariat qui paraissaît imminente en Italie ; ils avaient d’ailleurs fait leurs preuves en France et en Tchécoslovaquie notamment. Gigolo ! tu es un idio-t-syncrate et tu ne représentes pour NOUS que l’énorme mystification qu’a été l’invention de Censor. Cette critique renversée n’aura eu pour but que de nuire à la classe dominante ; quant à la critique gigoliste, elle n’a nullement nuie, ne nuie pas et ne nuiera jamais.
La dialectique gigolienne qu’il emploie est certainement le fruit de son inconscient car Gigolo ! tu es un refoulé… Refoulé intellectuellement certainement, refoulé sexuellement sûrement ( ces nombreuses allusions salaces à la communauté gay, NOUS le prouve), refoulé écologigologiquement indubitablement. En effet, Zerzan admet qu’ « avant la domestication -avant l"invention de l"agriculture- l"existence humaine se passait essentiellement de loisirs, qu"elle reposait sur une intimité avec la nature, sur une sagesse sensuelle, source d"égalité entre les sexes et de bonne santé corporelle. Telle fut notre nature humaine pendant environ deux mille ans avant notre asservissement par les prêtres, les rois et les patrons » - et les idéologigologues qu’ils soient faux-situs ou néo-bouffons. Et qui n’ont par conséquent pas dépassés le stade des cavernes et/ou Néandertalien, car incapables de dépasser la critique gigoliste des gigolos.-
Aux quatres couplets existants, NOUS en rajoutons un cinquième, en ne changeant evidemment pas le refrain. En espérant qu’ils reçoivent tous ( si ce n’est déjà fait ! ) sur le DeBordof ou ailleurs, un message ou un colis généreux du sympathique UnaBomber !
P.S : Après les anti-mondialistes gigoliens, voici les anti-gigolistes gigo-mongo-liens. Le(s) auteur(s) souffrent atrocement de dysorthographie chronique et sont apparemment les premières victimes du virus dû aux organismes gigologiquement modifiés. Ne sont-ils pas eux-même des organismes gigologiquement modifiés ?
Michel Bounan ( tiens ! –se dit le situatio-gigolo- ou ai-je bien pu lire ce nom ? ) dit dans « La vie innommable » que : « le langage est bien l"expression et le témoin de la conscience ». Par conséquent, l’illétrisme est un signe de maladie de la conscience induite par notre mode de vie moderne dans la société spectaculaire et marchande. Heureusement que le « flic hégélo-trompettiste » veille…