Le miel me paraît doux

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Posted by Diogène Laërce on December 07, 2000 at 11:34:53 AM EST:

In Reply to: nigrum nigrius nigro posted by on December 07, 2000 at 09:29:43 AM EST:

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L'esclavage a disparu de lui-même dans le phénomène empirique de l'universalité de l'empire romain
Hegel
Ecrits politiques

“On pourrait en effet se demander: comment puis-je avoir une activité de l’intellect, sans être conscient au sein de cette activité ? Je réponds: C’est assurément impossible; mais le fondement de la vérité, en tant que vérité, ne réside certes pas dans la conscience mais uniquement dans la vérié elle-même; de la vérité il faut donc toujours retrancher la conscience, puisque celle-ci est sans effet sur la vérité. La conscience ne subsiste que comme le phénomène extérieur de la vérité, dont nul ne peut sortir mais dont la raison devra également être indiquée. Mais si l’on croit que le fondement de la vérité en tant que vérité réside dans la conscience, alors on tombe dans l’illusion; et partout où l’on se tient quelque chose pour vrai pour cette raison que l’on en a conscience, on est, en la racine, soi-même vaine apparence et erreur... Le fait originel et la source de toute facticité est la conscience .Celle-ci ne peut rien authentifier, il faut alors la rejeter et ne faire abstraction. .. On refuse d’emblée ce recours à la conscience immédiate, pour le motif suivant: c’est précisément parce que tu en es immédiatement conscient et que tu te réfères à cela, que c’est faux. D’ailleurs l’absence de pensée et le radotage se sont crées un titre de noblesse, celui du scepticisme, et ils croient que rien n’est tant si haut qu’ils ne puissent conquérir grâce à ce titre.
......
Quand je parle en effet da la vision posée en tant que vision, cela signifie qu’elle est réellement vue; en d’autre termes: la vision voit nécessairemnt. Ainsi, pour que l’importance de cette propsition ne nous échappe pas par suite de son apparent facilié, je m’efforcerai de la rendre plus difficile, et, à cette fin, je ferai probablement les remarques suivantes: il est évident que cette proposition réalise ce qu’exige, sans la réaliser, la preuve scolastique de l’existence de Dieu comme entis realissimi , que vous connaissez tous et qui consiste à conclure de la simple pensée de quelque chose à son existence. Poser la vision en tant que vision signifie qu’elle est pensée, c’est à dire constituée et construite dans son essence interne, et ce, de façon problématique comme cette simple construction peut le montrer elle-même; car poser ce qu ‘est la vision , c’est ne poser absolument rien sur son être ou sur son non-être, qui demeurent au contraire problématiques; quant à savoir si son être est posé et s’il inclut en lui la vision et la certitude, ce point ne peut être résolu. Cependant, du fait même que l’on conclut que la vision voit nécessairement , alors on pose et on exprime positivement son existence.
Pour reconnaître toute l’importance de notre preuve ou de la vision ici recherché , une attention rigoureuse est requise. On pouvait vouloir dire par exemple que la vie vit, ce qui est parfaitement juste; mais toute la question ici est de savoir si la vie pénètre simplement la vision en tant que telle, et telle que nous en avons eu l’intuitionau plus profond de nous-mêmes.- je mène donc cette preuve de la façon suivante: la vision, dans son autopénétration, s’anéantit elle-même absolument comme réalité indépendante, et se met elle-même en relation avec quelque chose hors d’elle; la pénétration ne consiste que dans cet anéantissement d’elle-même et dans cette mise en relation, hors de quoiil n’y a pas de pénétration. Mais cet anéantissement et cette mise en relation est un acte qui ne peut être qu’intérieur à lui-même et identique à son accomplissement immédiat; donc un acte nécessaire, immédiat et réel, qui est et existe nécessairement au cas où cette opération doit tout entière s’effectuer. On on ne peut poser la vision que comme une vie immédiate, une existence agissante et active.

Fichte

La théorie de la science
exposé de 1804

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