Posted by NFW on September 29, 2000 at 03:05:20 PM EDT:
NFWUn bigleux nabot gréco-ritalo-turcFri Sep 29 08:00:47 2000J'ai découvert Nabe en 1997, par un article de Delfeil de Ton dans le Nouvel Obs. (étonnnat n'est-ce pas ? C'est le genre de feuille de choux torche-cul qui a longtemps haï Nabe -ce furieux antisémite comme chacun sait... du moins Jérôme Garcin, autorité criticaillonne en chef, en a t-il été longtemps persuadé, avant un tardif, récent et pitoyable repentir...)J'ai vu Nabe à la télé pour la première fois, chez Pivot, pour un Couillon de Bulture intitulé "L'insolence est-elle de droite ?" (au passage, étrange titre, vous ne trouvez pas ?...)J'ai été... ah ! Ebloui, enragé, fasciné, pendu aux lèvres de ce nabot bigleux, bien plus puissant et maître de lui-même que tous les médioctres qui l'entouraient, qui avec son petit pamphlet de circonstance, qui avec ses pastiches, qui avec sa biographie de circonstance... Et Nabe au milieu d'eux, qui tente, durant le court souffle de paroles que lui accorde gracieusement l'autorité jésuistique Pivot, de nous faire comprendre que le préservatif est irrespectueux pour le miel de la femme, que le Téléthon est ignoble... et personne ne l'écoute, car il n'est pas bien vu de nos jours de rechigner à mettre la capote, après tous les matraquages des campagnes de pub avec lesquelles l'Etat Moderne nous a assommés...J'ai revu Nabe récemment, aux bras de deux putes blondes, trompant sa femme en direct ! Ah Nabe ! Il n'y a que lui pour faire cela ! (j'ai d'ailleurs noté qu'on avait beaucoup glosé sur cette soirée qui a passé à Paris Première.)And there begins my sadness... Alas, alas !Car j'ai compris que je serai presque toujours d'accord sur tout avec Nabe, mais que je n'aurai sans doute jamais son talent. Car j'écris, je le confesse : j'ai voulu écrire mon journal, mais j'ai arrêté, car mes chères études ne me laissent pas d'énergie pour cela, et de plus, je sais bien que si je devais jamais publier mes écrits, je serais tout de suite ridicule face à Nabe... J'ai commencé un roman depuis deux ans, mais c'est un livre impossible. (M. le Ouaibemaster : je raconte ma vie, oui, c'est vrai ! Et alors ?!...)A l'heure qu'il est, l'écriture de Nabe m'obsède : elle a permis à la mienne d'éclore, mais elle l'a étouffée dans l'oeuf. Au mieux, en écrivant ces lignes, tout en écoutant Monk, passerai-je pour un médiocre qui défoule son orgueil de petit frustré... une victime de Nabe...Mais sans rancune !... J'ai découvert Monk, Lester Young, Lady Day, Bloy, Bernanos, Barbey d'Aurevilly, Villiers de l'Isle Adam, Picasso, Soutine, Albert Ayler... en un mot l'Art, grâce à ce bizarre personnage, ce gréco-ritalo-turc, qui aime sa belle Hélène, perdu dans un milieu parisien grotesque et suant la médiocrité par tous les pores. Si je devais écrire, je ne pourrais jamais jubiler comme Nabe. Jamais aucune masturbation intellectuelle ne me le permettrait... Je n'ai plus guère pour moi que cette phrase de Céline :" Je ne m'interesse qu'au grotesque aux confins de la mort. Tout le reste m'est vain." (lettre à Léon Daudet)Merci Nabe, malgré tout, bien sincèrement. Je n'ai pas encore vingt ans, et il n'est pas normal que j'ai une vision si noire du monde, mais au milieu des misères échappées de la boîte de Pandore, il reste votre style...A quand votre prochain livre ?...
J'ai découvert Nabe en 1997, par un article de Delfeil de Ton dans le Nouvel Obs. (étonnnat n'est-ce pas ? C'est le genre de feuille de choux torche-cul qui a longtemps haï Nabe -ce furieux antisémite comme chacun sait... du moins Jérôme Garcin, autorité criticaillonne en chef, en a t-il été longtemps persuadé, avant un tardif, récent et pitoyable repentir...)J'ai vu Nabe à la télé pour la première fois, chez Pivot, pour un Couillon de Bulture intitulé "L'insolence est-elle de droite ?" (au passage, étrange titre, vous ne trouvez pas ?...)J'ai été... ah ! Ebloui, enragé, fasciné, pendu aux lèvres de ce nabot bigleux, bien plus puissant et maître de lui-même que tous les médioctres qui l'entouraient, qui avec son petit pamphlet de circonstance, qui avec ses pastiches, qui avec sa biographie de circonstance... Et Nabe au milieu d'eux, qui tente, durant le court souffle de paroles que lui accorde gracieusement l'autorité jésuistique Pivot, de nous faire comprendre que le préservatif est irrespectueux pour le miel de la femme, que le Téléthon est ignoble... et personne ne l'écoute, car il n'est pas bien vu de nos jours de rechigner à mettre la capote, après tous les matraquages des campagnes de pub avec lesquelles l'Etat Moderne nous a assommés...J'ai revu Nabe récemment, aux bras de deux putes blondes, trompant sa femme en direct ! Ah Nabe ! Il n'y a que lui pour faire cela ! (j'ai d'ailleurs noté qu'on avait beaucoup glosé sur cette soirée qui a passé à Paris Première.)And there begins my sadness... Alas, alas !Car j'ai compris que je serai presque toujours d'accord sur tout avec Nabe, mais que je n'aurai sans doute jamais son talent. Car j'écris, je le confesse : j'ai voulu écrire mon journal, mais j'ai arrêté, car mes chères études ne me laissent pas d'énergie pour cela, et de plus, je sais bien que si je devais jamais publier mes écrits, je serais tout de suite ridicule face à Nabe... J'ai commencé un roman depuis deux ans, mais c'est un livre impossible. (M. le Ouaibemaster : je raconte ma vie, oui, c'est vrai ! Et alors ?!...)A l'heure qu'il est, l'écriture de Nabe m'obsède : elle a permis à la mienne d'éclore, mais elle l'a étouffée dans l'oeuf. Au mieux, en écrivant ces lignes, tout en écoutant Monk, passerai-je pour un médiocre qui défoule son orgueil de petit frustré... une victime de Nabe...Mais sans rancune !... J'ai découvert Monk, Lester Young, Lady Day, Bloy, Bernanos, Barbey d'Aurevilly, Villiers de l'Isle Adam, Picasso, Soutine, Albert Ayler... en un mot l'Art, grâce à ce bizarre personnage, ce gréco-ritalo-turc, qui aime sa belle Hélène, perdu dans un milieu parisien grotesque et suant la médiocrité par tous les pores. Si je devais écrire, je ne pourrais jamais jubiler comme Nabe. Jamais aucune masturbation intellectuelle ne me le permettrait... Je n'ai plus guère pour moi que cette phrase de Céline :" Je ne m'interesse qu'au grotesque aux confins de la mort. Tout le reste m'est vain." (lettre à Léon Daudet)Merci Nabe, malgré tout, bien sincèrement. Je n'ai pas encore vingt ans, et il n'est pas normal que j'ai une vision si noire du monde, mais au milieu des misères échappées de la boîte de Pandore, il reste votre style...A quand votre prochain livre ?...
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