Posted by Papa Ioannou on April 09, 2000 at 01:27:05 PM EDT:
Pardonnez-moi ma franchise, mais je trouve vos notes de lecture sur ce monsieur Kostas sans aucun intérêt. Je suis seulement content que cette démarche vous exonère de lire Hegel directement, qui n'a donc pas à subir ces recopiages, vous me l'accorderez, un peu vides de sens. Monsieur Hegel s'en porte d'ailleurs très bien, je trouve.
Je me permets seulement, avec cette même modestie que vous aimez paradoxalement mettre en avant, de vous alerter sur une petite erreur logique que vous semblez faire systématiquement, depuis que je suis avec l'attention qu'elles méritent vos interventions sur ce forum. Vous semblez confondre la vérité d'un fait et ce qu'en a dit monsieur Voyer. Est-ce que c'est pour prouver qu'il a raison quand il dit que les pauvres sont des esclaves ?
Monsieur Voyer prétend que Hegel n'a parlé que de la communication. Monsieur Marx prétend que Hegel se met au point de vue de l'économie politique. Monsieur Weltfaust pourrait, au même titre, prétendre que Hegel n'a parlé que de Substansu.
Les téléologues, qui ne sont pas des messieurs, eux, disaient, si j'ai bien compris, que monsieur Voyer n'est pas dialecticien, et qu'il a posé la communication en dehors du système de Hegel. Observez je vous prie que le fait d'avoir prétendu annexer le système de Hegel à la communication ne change rien à l'affaire. Qu'il y ait réussi ou non, la communication est posée hors du système de Hegel, a priori par rapport à Hegel.
Vous aviez fait le même amalgame avec la religion. Que monsieur Voyer ait dit ou non que l'économie n'en est pas une ne signifie pas pour autant que l'économie est ou n'est pas une religion. Après tout, monsieur Voyer n'a jamais dit, ni nié, qu'il était un falsificateur, et pourtant vous conviendrez qu'il en est un.
Monsieur Petit, je suis toujours très touché par votre recherche de la vérité. Mais pour toute l'estime que je porte à monsieur Voyer, je voudrais vous demander instamment de reconsidérer votre façon de le défendre. Je souffre que vous lui fassiez autant de tort, lui qui ne vous a rien fait, à ma connaissance.