Posted by Ben Aziz on April 06, 2000 at 03:32:11 PM EDT:
In Reply to: Voyérist. métaph. cède Substansu, jamais servi, cause départ posted by on April 05, 2000 at 07:12:34 PM EDT:
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: Le bonimenteur Weltamsonntag a fini par remballer sa camelote, sous les huées et les tomates aussi peu fraîches que son discours. En fait, il était tout petit. C'est avec des épaules rembourrées et des balles de ping-pong dans le slip que ce commis a tenté d'en imposer à son maigrichon public, qui s'est avéré modérément impressionné par la prestation d'ensemble. « Calomnie et imposture » lui a dit le miroir, et regardez comme elle court, la petite blatte.
: Faisant le dégoûté, drapé dans une dignité d'opérette, ridicule et datée, le mariolle en est revenu à l'insulte comme seul mode de discours, lui qui avait tenté de faire illusion sur une marchandise moins remâchée. Venu dans l'unique dessein de déverser de la merde sur les téléologues, il en est maintenant à se plaindre de notre « méchanceté », pauvre biquet, lorsqu'il la voit lui revenir à la tronche. Il en appelle à tous les petits antitéléologues du site, après avoir essayé de les flatter collectivement, putain faisons front Aristoutou, Ben Zozo, Bueno ! Vous me lâchez maintenant ? On est tous d'accord, non ? Substansuuuu ! A plusieurs on a nos chances ! C'est qu'il n'aimerait pas être tout seul, face au goudron et aux plumes, notre champion de bonneteau, qui proclame par ailleurs fièrement qu'il est venu là tout seul. Reparlons donc des insultes de cette petite punaise, si faible sur le reste de son discours.
: Rien n'est plus simple que de prendre n'importe quel texte et d'injurier à chaque phrase. Nous pourrions facilement le faire avec notre héros en fuite, comme lui le fait systématiquement avec nous, et même avec un de nos propres textes, si la polémique était l'enjeu principal, si le jeu consistait en cela ; tous ceux qui ont pratiqué la polémique savent que dénigrer est plus facile qu'approuver et qu'approuver est plus facile que critiquer. Mais chez notre baudruche le procédé est poussé jusqu'à la malhonnêteté la plus crasse. Si par exemple, nous extrapolons d'un de ses raisonnements, nous sommes des falsificateurs (à ce compte-là il aurait été falsificateur plusieurs dizaines de fois), mais si nous lisons à la lettre, nous sommes des idiots (à ce compte-là il aurait été idiot plusieurs dizaines de fois) ; quand nous rions d'une sottise c'est que nous sommes intransigeants et bornés au point de ne rien vouloir reconnaître, mais quand nous reconnaissons que ce pseudo-théoricien faiblard a raison sur un point, c'est de la pure hypocrisie. Quand nous le prenons au sérieux, c'est manque d'humour, quand nous sourions, c'est manque de sérieux, etc.
: Nous pourrions donc répondre en détail à ce moulin mécanique à insultes rituelles et de mauvaise foi, mais comme il est sourd, et qu'il ne nous lit que pour tout retourner en injure, et non pour comprendre, il comprendrait aussi peu ce que nous en dirions que ce que nous avons dit sur la téléologie moderne, dont il n'a que retourné l'étymologie et l'usage ancien du terme, et encore. Il pense que la critique de l'enculé Voyer doit se faire dans quelque terrible vacarme, coup de pistolet et lever de soleil néo-téléologique : pauvre petite blatte, c'est la critique dans la science-fiction, ou au théâtre de boulevard, ça, pas la critique du petit Papy Voyer, vous savez celui qui falsifie et qui court toujours, charentaises au vent. Il fait même le babouin ébahi quand nous affirmons que nous sommes venus pour apprendre, alors que nous aurions critiqué Voyer. Comment peut-on encore apprendre quelque chose après avoir critiqué Voyer ? s'insurge ce fétichiste qui prétend avoir critiqué Voyer à coups de Substansu et de communication ramenée dans une trinité de dialectique d'apothicaire : il n'a donc plus rien à apprendre, lui, ce petit génie de la fatuité, donneur de leçons dont on voit comment il souffre la contradiction.
: Et quels fantasmes délirants sur nous, les téléologues. Comme tous les gens de ce site, c'est que nous soyons plusieurs qui le gêne, qui fait de nous automatiquement une secte ; et nous voilà objet des suppositions débridées de la plus fine panzerpsychologie (ça lit Reich, vous pensez !) et de ses cauchemars style Weltamsonntag sur les groupuscules : ah, comme il est sûr de bien nous imaginer notre champion de l'abstraction pratique, l'un qui est ceci, l'autre qui est cela, et celui aux grandes oreilles, et celui aux petites dents, et voilà ce con mystique en train de tricoter sur son imaginaire de micro-religion, lui qui débite sa métaphysique au kilomètre, tout en prétendant en cacher encore la moitié (au secours !). Kader et nos autres pseudos l'ont aussi bien dérouillé que tous ceux que nous n'avons pas pris la peine d'inventer, parce que, contrairement à cet adolescent déjà vieux, nous ne sommes pas là pour nous gratter le nombril dans les rétroviseurs rouillés du petit char d'assaut qu'il a dans le cerveau.
: Quand un groupe rencontre une hostilité aussi soutenue et totale que nous sur ce site, de deux choses l'une : soit l'adversité fait ressortir les contradictions et exploser le groupe, soit elle est si grossière et fausse qu'elle fortifie le groupe. La haine que nous avons méritée ici est si médiocre et impuissante que ses tenants imaginent que les rapports entre nous seraient au moins aussi malhonnêtes que ceux qui font qu'ils sont isolés, et que notre estime réciproque serait de la même qualité que celle que nous avons pour eux ; et ils ne voient que rapports hiérarchiques, que connivences viciées, comme Panzerstaffelführer devant son miroir.
: Sur le contenu, la mauvaise foi du bonimenteur tient lieu d'argumentation : c'est parce que nous ne comprendrions rien qu'il ne répond pas. Na. Cette grosse lâcheté-là, nous la comprenons très bien. Voilà un cul botté qui se dit fier de sa parole, et qui ne soutient même pas les Substansu et autres balivernes qu'il a débitées sur un site où il l'a pourtant engagée, sa parole qui vaut branlette, sur ces points-là en particulier. Et ses sorties à reculons : entretien 3, puis 3,1 puis 3,1416, puis je m'en vais mais je reviens, je vous préviens, si ils disent des saloperies, hein. T'inquiète, tout ce que disent les téléologues est saloperie par Panzeraxiome, et ta parole vaut girouette. Il rêvait probablement que ses poses de baratineur ampoulé suffiraient. Sa théorie est comme un petit ballon : il y a soufflé tous ses petits poumons, maintenant qu'on relâche l'air, il n'y a plus rien, c'est du vide, du dégonflé. Pffffioufff.
: La Substansu, son produit miracle tapageusement annoncé - il est facile d'en vérifier le ridicule et les contradictions internes dans ce que nous en avons dit -, il la réduit maintenant sans vergogne à ce qu'elle est, une « banalité de base que d'autres appellent matière », je remballe mon baratin rien que pour les faire chier, ils ont rien compris, ouin, je vais essayer ailleurs, où les gens sont moins méchants. Vas-y coco explique-nous pourquoi avec cet humour dont nous avons déjà tant ri. Il ne sait même pas, ce petit prof, que lorsque quelqu'un ne comprend pas, c'est d'abord la faute de celui qui explique ; nous, qui sommes là pour apprendre et expliquer, en savons quelque chose. Eh bien, nous voilà donc contraints d'expliquer ses insuffisances comme nous les avons apprises : la Substansu, même dans son emballage Noël, n'est pas la matière, mais un petit créneau pour arriviste en théorie ; et que, quand bien même son lourd inventeur referait une pirouette qui en fasse la matière, elle n'en serait pas moins un véritable délire mystique, puisque c'est ce qu'est la matière posée comme substance.
: L'infini ? Nous avions montré que celui de Guénon et celui de Hegel, qu'il soutenait ensemble, étaient contradictoires, qu'il était de l'a priori aussi bien chez l'un que chez l'autre, et rien de plus, tout a donc une fin, que rien des rodomontades infinitistes improvisées du panzerétudiant ne tenait la route. Maintenant, pour se débiner d'une défense de l'infini qu'il avait maladroitement entreprise, il proclame l'infini sous-concept, seconde zone, troisième sphère ou quatrième division. Que l'infini ne soit pas important pour lui, on l'avait remarqué. Mais il l'a défendu et maintenant il le lâche. Comme les cadres qui prétendent au travail que leur vraie vie est dans leurs loisirs et dans les loisirs que leur vraie vie est au travail, ou comme les bouffons Bueno, il est toujours plus fort sur ce qu'il ne dit pas, ailleurs, là où il n'est pas ; et là où il est, ça ne compte jamais. Pauvre clown menteur, grande gueule mais débalonné au premier argument, voilà ce qu'il a appris de Voyer : « Lâchez-moi ! »
: Voyer ne serait pas un falsificateur ? Nous pourrions évidemment pavoiser devant tant de verbiages tordus (et c'est cette petite fiote venue faire le chevalier blanc de msieu Voyer qui nous parle de peste émotionnelle !) pour défendre une crapulerie que son auteur lui-même n'a jamais osé remettre en doute, tant ce panzerbattage montre bien le contraire, vieux retour de bâton de l'impudence. Comme si notre Papy Voyer avait besoin d'une pareille Panzerbrouette à merde pour digérer la sienne, à l'étage des falsificateurs, où la mémoire est en bocal. C'est d'ailleurs comme il le répète ce qui l'a vraiment choqué dans toute la téléologie moderne : comment pouvions-nous dire que Voyer, qu'il s'apprêtait à critiquer du haut de Arendt et Fukuyama (parce que pour Hegel et Marx, il faudra repasser, comme nous l'avons montré) et de son génie aux entournures, pouvait n'être plus qu'une salope, vaine et éventée ! Là-dessus donnons raison à cet avocat véreux : le public jugera.
: Quand cette pauvre Panzercloche répond en détail sur un point, c'est encore pour tricher. Il tente de faire croire que, pour Voyer, pollution et révolte seraient au même niveau comme pour l'IS. Evidemment non. Et il n'y a pas besoin que le monde soit comme la Somalie ou l'Albanie pour que la malhonnêteté des Panzerbidon, la pratique de l'embrouille et de ce néo-emberlificoteur y fleurissent ; le voilà soudain qui dit « hélas ! » sur le fait que les émeutes ne triomphent pas, et que son coup des quatre génies qui changent l'histoire n'aurait été en fait qu'une blague (lovely one, old chap, comme on dit dans le 93), une fois que tout le monde en a ri, mais pas comme il l'a voulu. Mais il est tout à fait capable de nous annoncer que, décidément, nous sommes d'incorrigibles crétins, car c'est ce « hélas » et cette volte-face sur les quatre génies qui étaient une blague.
: Mais pour l'humour, c'est comme pour la pugnacité : il est encore assez loin des vapeurs de la concierge Ben Zozo, qui, assise sur sa charrue, veut chasser de son cerveau la religion téléogique, cette infeste à Sion, en suçant sa compote d'Hégueule ; ou du petit charançon qui s'est collé amoureusement dans son cul, le voyériste miniature, qui ne trouve rien à redire quand sa grosse bouse panzermolle affirme qu'il faut être un con de penser que la communication est le principe du monde.
Par frottement.Chaque téléologue se frotte à son voisin téléologue.