Posted by on March 21, 2000 at 04:00:28 PM EST:
Nous avions légèrement surestimé les carpettes intellectuelles Terrier et Aristoutou, de plus en plus interchangeables au demeurant : nous pensions que s'ils se trompaient si régulièrement et si vite sur tous les détails, et sur les détails seulement, c'était en éjaculateurs précoces. Mais non, les petites saloperies qu'ils disséminent si rapidement dans les minutes qui suivent nos interventions, comme si cela allait effacer l'insulte dont ils sont parfois l'objet en passant, ne sont que du marquage de territoire : de la pisse de chien.
Aristoto, particulièrement, est hors de lui : comment se fait-il que tout le monde réponde aux téléologues, et personne à lui ? Il croit que tout le monde joue le même jeu que lui, se faire voir, et il s'y trouve le meilleur. Les téléologues ? Il les mouche cinq fois à chaque sortie.
Mais Aristutu n'a jamais compris que nous ne sommes pas ici pour la même raison que lui, c'est-à-dire pour faire des entrechats. Quand Hate Company, Panzerbidon ou nanovoyériste nous insultent, c'est parce qu'ils sont choqués par le fond de ce que nous disons, de ce que nous sommes ; les Voitures qui brûlent, Ben Aziz, même Venator, sont insultés parce que nous rentrons comme un coin dans leur cohérence, parce que nous critiquons leurs conceptions de base. Mais tous ont au moins un certain respect du fond. Aristiti ne sait pas ce qu'est un fond. Il a défendu l'infini contre le fini, mais nous pensons qu'il aurait tout aussi bien pu faire l'inverse, et d'ailleurs c'est pourquoi il a fui si vite cette seule discussion sur un contenu qu'il aura eue avec nous ; il a défendu Lénine et Voyer, mais là aussi, ça lui est complètement égal. Zénon ? Il s'en fout autant que nous et que tout le monde ici. Monsieur Aristote, le coiffeur, ne s'intéresse pas à ce qu'il y a dans la tête, comme Aristote le philosophe dont il est par coïncidence homonyme, mais à ce qu'il y a sur la tête : c'est couper les cheveux en quatre son métier, et c'est paraître son résultat.
Aussi, comme il y a un débat de fond auquel il n'a pas accès, il mendie maintenant d'y participer, comme son alter ego, Terrien. Forcément : avec son bagout, il y sera le plus beau, alors que tous les idiots de ce site croient que ce qui est intéressant sont ces discussions dans lesquelles les entortillent les téléologues ; mais même le creux Terrier est moins vide avec ses molécules, son tâtonnement, et ses grotesques demandes pour que nous établissions un programme pratique pour demain matin. Même cette vieille peau veule a au moins l'habileté de prétendre défendre une vision du monde. Quand on entre dans une dispute couvert, et qu'on cache son fond, lors des premières interventions, c'est qu'on est prudent ; mais quand, comme Aristonton, on n'a toujours rien dit en six mois et plusieurs dizaines de messages, c'est qu'on est sec.
Voici ce qu'il en est : pour avoir une réponse de fond, il faut respecter le fond. Le pédant truqueur et polémiste crapuleux Aristintin n'a mérité que d'être traité comme un adolescent de la middle class qui parle du monde avec insolence, sans en avoir fait l'expérience : pour discuter avec les grandes personnes, il faut en être une. Pour goûter de l'étoffe des autres, il faut en avoir ; et comme nous le disons depuis sa risible défense de l'infini, Aristoutou l'impuissant n'en a pas.
Pourquoi ne pas lui répondre au moins sur Zénon ? Parce qu'on ne dispute pas son os à son chien.