Posted by C/O David S. LANDES on February 24, 2000 at 08:33:25 AM EST:
Cet historien (né à New-York et encore prof à Harvard malgré ses 76 ans) ne s'intéresse qu'à l'écart entre les nations (pas à l'intérieur des nations). [passé de 1 à 5 entre angleterre et Ouganda au 16ème siècle à 1 à 400 actuellement].
Pour lui la richesse est avant tout une affaire de culture et de mental. Il y a des cultures favorables et d'autres très défavorables, tout au long de l'échelle sociale (dominés et dominants confondus), principalement pour intégrer l'innovation comme le savon (hygiène), les lunettes (qui permettent de doubler le temps de travail) ou l'horloge.
Si la chine s'est faite dépasser alors qu'en l'an 1000 elle était très en avance ce serait parce que l'Etat était trop fort alors qu'en europe la féodalité diffuse a laissé pleins d'interstices de liberté. La diaspora chinoise s'est affranchie de l'état impérial ou maoïste et elle est en train de racheter le mainland!
Peut on aider les pauvres à se débarrasser de leurs institutions et cultures bloquantes?
Selon l'auteur, qui donne l'exemple thailandais, c'est à chaque culture de faire ses changements : autrefois les élites thaïlandaises passaient plusieurs années de leur jeunesse au monastère ... maintenant il n'y passent plus que quelques semaines. Personne, même pas une révolution, aurait pu leur imposer ce changement fondamental d'attitude vis à vis de l'innovation et du futur...
La valeur "Travail" est le facteur clé ... y compris appliqué à la Recherche et au dévouement aux autres, puisque Travail n'est pas égal à Argent, bien qu'une société où la valeur travail sera importante ne pourra pas s'empêcher de s'enrichir.
Il ne parle pas de la valeur "émeute".
il ne parle pas non plus du sens de toute cette agitation.
Qu'en disent les théoriciens de la communication comme cause première? ou les téléologues de ce qu'il faut finir?