Posted by Aristote on February 19, 2000 at 08:42:10 PM EST:
In Reply to: Naissance du voyérisme posted by OT on February 19, 2000 at 08:04:57 AM EST:
Ça vous fait mal, n'est-ce pas, de voir vos fulgurances, vos fixettes
mal digérées de philosophie de terminale, prises de loin, vaguement
considérées un instant par qui à l'humeur samaritaine puis criblées
d'haussements d'épaules. Puis, la surenchère aidant et l'esprit de corps
aussi, les correspondances sont de plus en plus courtes ; bientôt vous
pourrez accumulez sur votre joli site top-design des "allez vous faire
foutre, connards" dans la section correspondances.
Que la pensée de Voyer suscite commentaires, critiques vous enrage,
persuadés que vous êtes de lui avoir réglé son compte. Mais ça ne
semble pas prendre votre mayonnaise... Et si c'etait lui qui dès
son "Je ne comprend pas la fin de votre lettre" teinté d'une politesse
dont l'ironie vous aura échappé avait fini la question, et bel et
bien selon son concept comme il se doit ?
Vous rêvez vos ennemis, votre sac à gidouilles est vide.
Cet après midi, intrigé par le "Crétin franc" dont parle le la-plupart-du-temps
remarquable Panzerfaust, j'ai trainé mes pieds au centre de la ville la
moins capitale de l'hexagone, à savoir là où on vous trouve (tous ça ne dépasse
guère le garot du périphérique), pour jeter un oeil sur l'intro de votre
dernier fromage.
D'abord, merde, vous êtes financé par le maussade, la piscine ou vos petits
salaires ? Vous y allez à la façon Auchan, c'est par piles qu'on bute sur votre
cellulose ! Ça fait meuble chez les bouquinistes radicaux à la semaine qui dure
tant qu'on voudra ! Vous cachez la poussière comme personne !
Je feuillette, je parcours, je lis... effectivement, Panzer à raison, c'est
encore pire que tout ce que vous avez mis votre énergie à asséner à tout ce
qui pense, ou pire à qui répond... heureusement ce voyage ne se fit pas en
vain car quelques artichauts de Le Manach attendaient tout proche et vous
le mettait dans le cul à chaque phrase sans le savoir (et s'en foutant
heureusement !)
Par ce petit papillon, je dis en fait que là on vous déplore, on peut remercier
sa peine, malgré tout, Au delà de la tristesse de votre bureaucratie de cours
de récréation (Panzerfaust à raison contre Bueno, vous n'êtes même pas étudiants,
attardés du collège - "oh la tapette, il a pas d'culotte", c'est votre niveau -
vous devez être de beau résidus du "monde du travail"), ce qui m'intrigue
maintenant c'est d'où vient votre ténacité, verbale - on en a soupé -, financière
- vos débordements livresques - et compagnie ? J'ai deux,trois idées plus ou
moins plausibles :
- un vieux gourou (Solneman ?) se la joue papa - dis, c'est quoi l'infini ? -
tais-toi et répète...
- (ex-?) étudiants en philo, passant mal le cap du bizutage, regrettant le bon
temps des "notions" de l'an passé
- agents masqué du "parti de l'information dominante", menant une lutte acharné
contre le manoeuvres du comité occulte (qui se réuni à l'issu des conseils de
rédaction de Libé, c'est bien connu), soufflant le faux pour le faux, cerveau
de Debord éclaté en multitudes en somme...
D'autre hypothèses me manquent, j'avoue : vous me faites marrer, mais à la vue
de votre production (quantitative hein, pas de confusion !) je m'inquiète, quelle
motivation profonde peut donc être à la hauteur d'une telle folie ? Si j'attends
quelque chose de Panzefaust, c'est bien une suggestion en la matière (pour les
réfutations, tu te fatigues pour rien coco).
Aristote