Posted by Jean-Pierre Voussa on August 12, 1999 at 02:53:51 PM EDT:
In Reply to: Limites de conversation, le volume complet posted by Karl von Nichts on September 27, 1998 at 10:28:55 AM EDT:
Dans une société aussi conservatrice que la nôtre, où la limite de conservation est infinie, la marchandise n'est en principe jamais avariée.
Mais en théorie, quand on veut en finir, une conception est avariée dès qu'elle est contredite et critiquée, et qu'elle est incapable d'une part de répondre à la critique, d'autre part de nouveauté.
Jean-Pierre Voyer a beaucoup ressassé ces dernières années. L'intégralité des textes que son dépit d'incompris propose au public sous le titre de 'Limites de conversation' est faisandé. Depuis quinze ans, il n'a rien dit de nouveau. Depuis quinze ans, il feint d'être incritiquable et incritiqué. Depuis quinze ans, il glousse, caquète, proute par-ci, proute par-là, trônant dans le vide en s'admirant, tout seul, dans le miroir de sa "communication totale".
Il est normal que ce vieillard incontinent soit tombé dans le bas de gamme : il a refusé la contradiction par lâcheté, il a embrassé la falsification par vanité, il s'est fait enculé par goût. Voyez, lisez, gobez ses petites bravades de vieillard qui refuse de n'être que ce qu'il est : un vieux conservateur qui se croit encore parangon de la liberté, un bateleur édenté qui postillonne à l'infini les vieilles réclames de ses vieilles thèses réfutées ou moisies, un dépôt qui tente encore de paraître alors qu'il commence déjà à sentir, une date de péremption maquillée au fond de teint double couche et à l'épais rouge pute.