Force reste à la loi.


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Posted by Voyer on August 11, 1999 at 02:20:17 PM EDT:



On peut lire, dans l'Artichaut de Bruxelles, vol 43 de janvier 1999, cet extrait du Monde du 18 décembre 1998:

On peut lire, dans l'Artichaut de Bruxelles, vol 43 de janvier 1999, cet extrait du Monde du 18 décembre 1998:


 


La 14ème chambre de la cour d'appel de Paris a demandé, mercredi 16 décembre, le retrait de la vente du livre Correspondance avec Guy Debord, édité à compte d'auteur (à l'enseigne du "Fin mot de l'histoire") par Jean-François Martos, destinataire des lettres du théoricien du situationnisme. Infirmant l'ordonnance en référé du 15 octobre, la cour d'appel condamne l'auteur à verser 20.000 francs de dommages et intérêts. Alice Debord, légataire universelle et seule ayant droit de Guy Debord, avait cédé en mai aux éditions Fayard le droit exclusif de "reproduire, publier et exploiter la correspondance de Guy Debord".


 


Fin de citation.


 


Ainsi, ce n'est pas parce que le sous-commandant Martos a eu l'indélicatesse d'exposer ses seins flasques aux lazzis de la populace que la veuve Debord fait saisir l'indélicat, mais parce que seules les éditions Fayard ont le droit, désormais, de publier ces lettres, selon le droit de la propriété commerciale et littéraire. Ainsi, force reste à la loi.


 


Jean-Pierre Voyer






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