Posted by Deanna Rae on June 11, 1998 at 07:30:24 PM EDT:
In Reply to: Re: John Gorsha was a Psycho posted by Gaël Violet on April 18, 1998 at 06:26:41 AM EDT:
This is a joke, right? You can't be serious! I'm trying to verify your information, but it's not easy....
Tell me you were kidding!
D.R.
: Eh ! bien, je crois savoir que cet homme descend d'un certain Simon Zimmer-Weil, juif ukrainien, qui avait émigré en 1805 aux Etats-Unis. S'étant marié en 1803, à la faveur d'un voyage en Lettonie, à une Mary MacGoran, fille naturelle de Shirley MacGoran et du Général de l'armée française de Louisiane Alfred Mordelard, avait décidé pour des raisons évidentes de changer son nom pour prendre celui de sa femme au moment de la rejoindre en Louisiane.
: Hélas le fonctionnaire chargé de prendre le nom du nouvel émigrant, ne parvint pas à comprendre Simon dont l'accent était vivement prononcé, et écrivit Gorsha.
: Donc Simon Zimmer-Weill/Gorsha et Mary Gorsha née MacGoran, eurent quatre enfants, dont l'un hélàs mort en couches, mais passons.
: Le plus vieux des survivants, Billy Gorsha, surnommé "Little Billy" ou "the Hero" par ses amis, eut une jambe arrachée par une explosion de dynamite sur le chantier où il travaillait. Or il rencontra à l'hopital une jeune infirmière, Tereza Sanchez, fille de Chicot Sanchez et d'Antoinette de Bout, aristocrate en exil, de la célèbre famille de Bout, qui assit deux papes sur le saint-siège.
: Fou amoureux de cette fille, qui se refusait cependant à elle, il finit par la violer - et de cette union illégitime naquit un garçon. A la suite d'un pari stupide perdu lors d'une cuite mémorable qui marqua les annales de New Triffouillis-les-oies, Louisiane, "little Billy" dut cependant reconnaitre l'enfant. En apprenant cette triste nouvelle, folle de douleur, Tereza se scuicida en tentant d'avaler un tabouret, puis devant l'inanité d'une telle méthode en se tranchant le cou avec une hache.
: Le Garçon, prénommé François en hommage au saint inventeur de l'eau oxygènée (sa mère en effet parlait aux animaux sur la fin de sa grossesse. Eh ! oui, quelle déchéance !), fut recueilli dans une famille Garenne, qui possédait une ferme à l'orée des marais, et qui connut une célèbrité malheureuse pour avoir - vainement - tenté un élevage "en plein air" de lapins.
: Après que le dernier fut mangé par les alligators, acculée à la faillite la famille dut vendre la ferme et partit, avec le jeune François Gorsha, s'établir à Bearbarbouze, Louisiane (ainsi nommé à cause d'un gag stupide autour du nom de son fondateur, Barbouzier, et de sa pillosité - raisons pour lesquelles il était parti de sa Normandie natale pour des cieux qu'il avait cru plus cléments - mais ceci est une autre histoire).
: Bref, le jeune François, alors âgé de 10 ans, et assez mignon, dut faire le trottoir pour nourrir sa famille adoptive - famille nombreuse car terriblement prolifique, comme quoi certains ont vraiment des noms prédestinés.
: Il tomba rapidement malade, étant de faible constitution, et dut arrêter la prostitution pendant quelques temps. Or durant cette convalescence, á l'âge de dix-sept ans, il fit la connaissance d'une Stephanie, veuve Grillot, de quinze ans son aîné, et ils tombèrent amoureux. Un an plus tard ils se marièrent en l'église Nostra Damas de Bearbarbouze. De cette union ils eurent deux fils et une fille, l'un des fils, le deuxième, est le "john Gorsha" qui nous intéresse.
: Mais hélas, François, au bout de dix ans de mariage, apprit que le mon de jeune fille de sa femme était MacGoran. Il s'agissait en fait de sa tante, qui avait repris le nom de sa mère, s'étant avisé de l'erreur stupide du fonctionnaire du service de l'émigration, et qui stupidement n'avait pas prêté attention au nom de son mari - il faut tout de même précisé qu'elle ne brillait guère pour son intelligence.
: Il défit alors son manteau, cadeau de l'un de ses anciens clients (qui s'appelait Philippe Picou, Filou pour ses amis, mais il s'agit d'une simple coïncidence, renseignements pris), en défit l'agrafe et creva les yeux de sa femme décidément trop stupide. Puis, il s'enfuit dans la nuit noire et glacée et assisté de sa fille Polygone il parcourut la Louisiane en insultant tous les passants qui n'en pouvaient mais.
: C'est ainsi qu'il traumatisa d'ailleurs un certain Marcel Vangenep, dont un des descendant, le Père Vangenep fut l'acteur d'un drame ignoble qui défraya la chronique récemment dans la bonne ville de Guenerray-sur-Monge (5637 hab.) dans les campagnes reculées de France - ceci aussi est une autre histoire.
: Pour ce qui est de John, mes recherches à son sujet (l'histoire de cette famille me passionne depuis cinquante-sept ans), ne sont pas encore achevées. Mais je vous tiens au courant.
: Amicalement,
: G.V