Le spectacle de Jean-Pierre Voyer

ou comment Jean-Pierre Voyer est devenu un franc crétin

 

    Chapitre 1 : La logique du père

  1. Le petit Jipi a toujours eu un problème avec les maîtres. Il les a toujours vus très grands, très forts, sortant ce qu'il appelle des revolvers à haute altitude, un peu au-dessus de sa tête. Les maîtres, en effet, ont tout ce que le petit Jipi n'a pas lui-même depuis le début : courage, perfection, grandeur et THEORIE (badam, badam). Dans un monde de maîtres et de petits Jipi, le petit Jipi en choisit alors un et l'idolâtre sans restriction. Le premier superhéros que Jipi choisit est monsieur Debord.
  2. Jipi est toujours le premier de la classe. Les autres, tous des cancres, le traitent de fayot, l'appellent Jitouche Pipi. Jipi leur tire la langue dès qu'ils ont le dos tourné. Car c'est pas leur reconnaissance qui compte pour Jipi, ce qui compte c'est la reconnaissance du maître : il porte son cartable, lui cire les godasses, fait son ménage et parfois, oui parfois, lui suggère comment rendre encore plus parfaite sa THEORIE (badam, badam).
  3. La THEORIE (badam, badam) de monsieur Debord s'appelle la théorie du spectacle. Le petit Jipi est tout émerveillé. Comme c'est grand. Comme c'est beau. Comme ça sort le revolver à haute altitude. Pour le petit Jipi, tout devient spectacle. Rien n'est trop grand, trop beau, trop haut pour le revolver à spectacle de monsieur Debord. Le petit Jipi aime monsieur Debord.
  4. Mais, monde cruel, monsieur Debord, qui pourtant est un peu cabotin, qui pourtant aime bien les flatteries, qui pourtant aime se laisser porter le cartable, cirer les pompes et faire le ménage, eh bien monsieur Debord n'aime pas le petit Jipi comme le petit Jipi aime monsieur Debord. A vrai dire le petit Jipi, il s'en fout monsieur Debord.
  5. Un beau jour, le petit Jipi, la langue pendante et l'œil mouillé d'affection, vient porter sa meilleure dissertation à monsieur Debord. Monsieur Debord la fait réceptionner par son secrétaire et la lit même pas. Il faut dire que monsieur Debord est salement tapé par l'alcool, et que les petits Jipi qui font des dissertations pas marrantes à corriger, il en a plein monsieur Debord.
  6. Jipi, il en a pas comprendre. Méchant ! méchant ! méchant ! Méchant secrétaire à monsieur Debord ! Méchant monsieur Debord ! Il l'aimait pourtant ! Il le récitait par cœur ! Il disait que monsieur Debord est un génie incompris ! Jipi est inconsolable. Monsieur Debord c'était l'aimé, le grand frère, le père, Dieu. God verdomme. Jipi va-t-il devenir, comme monsieur Debord, un vieux pédé ?
  7. Jipi, tout seul dans son coin, ouin, ouin, rumine toute la rancune qui lui tombe dessus comme une paire de baffes. Mais la vie, ah vaut-elle la peine ?, continue. On ne peut pas vivre sans idole. Alors Jipi se trouve un autre papa. Il choisit monsieur Hegel. Monsieur Hegel est mort. Mais c'est un avantage. Comme ça monsieur Hegel ne pourra jamais manquer de reconnaissance à Jipi. En plus monsieur Hegel n'a jamais été compris. Encore un avantage. Parce que Jipi, en expliquant monsieur Hegel à tout le monde qu'a rien compris, explique surtout que lui, Jipi, il a pas été compris, pareil. Et pas juste. En plus monsieur Hegel est très fort en THEORIE (badam, badam), plus fort encore que monsieur Debord devenu méchant, et Jipi se dit, moi aussi un jour je serai très fort en THEORIE (badam, badam). Oui, pour Jipi, monsieur Hegel est le nouveau grand frère, père, aimé, Dieu. C'est bien un grand frère, père, aimé, Dieu, idéal, absolu.
  8.  

    Chapitre 2 : La nature du fils

  9. Jipi écrit maintenant des tas de dissertations pour prouver à monsieur Debord que celle qu'il lui avait envoyée était très bonne, et que lui, monsieur Debord, a eu tort de ne pas l'avoir reconnu. Nananananère. Mais monsieur Debord s'en fout tellement qu'il meurt. Décidément, monsieur Debord ne respecte rien. Sa mort est évidemment une méchanceté de plus à l'encontre du petit Jipi.
  10. Le petit Jipi a maintenant fini tout son travail dans la THEORIE. Il est content. Tout a marché comme sur des roulettes. Il est passé de la classe de monsieur Debord à la classe de monsieur Hegel, et il est toujours le premier de la classe. Badam, badam.
  11. Mais maintenant qu'il a fini par tout dire (burp), maintenant que Jipi a lui-même des petits Jipi qui lui portent les fichiers informatiques, lui cirent les chaussettes et lui font son manège (Jipi Company, tout petit Jipi et Weltjipi), et qui l'appellent monsieur Jipi, maintenant donc que l'univers entier va enfin reconnaître qu'il est bien le premier de la classe (non mais des fois !), Jipi n'est pourtant pas content : Jipi sent remonter l'indicible amertume, la déchirante tristesse, l'inhumaine souillure à l'âme que lui a causées la méchante, méchante indifférence de monsieur Debord.
  12. Dans sa juste et indestructible rancune Jipi attaque maintenant la THEORIE du spectacle (tagada, tagada). En premier, Jipi fait remarquer combien monsieur Debord a été méchant avec lui. Jipi a toujours cru que le spectacle était la société en entier. Monsieur Debord n'a jamais rien dit de tel. Eh bien ça c'est méchant. Il l'a même pas dit ! Alors que Jipi lui-même, premier de la classe, fayot et zélé, l'avait cru ! Vilain monsieur Debord !
  13. Jipi est convaincu que le vilain monsieur Debord croyait lui-même ce qu'il disait pas. Et d'un, c'est qu'un hypocrite. Moi j'ai pas peur, dit Jipi en pleurant, je le dis. Monsieur Debord a pensé que le spectacle c'est la société, parce que même moi je l'ai pensé. Et s'il l'a pas dit, c'est parce qu'il a rien voulu qu'entortiller d'erreurs des petits Jipi qui l'aimaient. Jipi qui n'hésite pas à falsifier quand ça l'arrange invente maintenant la citation qu'il a voulue très très fort : « Le spectacle est la société.. », qu'il dit en faisant semblant que c'est monsieur Debord qui l'a dit, et il n'oublie pas de mettre les guillemets et les petits points pour faire vraie citation.
  14. Après, Jipi veut montrer que contrairement à ce que monsieur Debord pensait, sans le dire, le spectacle n'est pas la société. Tous les autres élèves que monsieur Debord préférait vont être salement blousés, là. Le spectacle, euh, c'est même pas la société, euh.
  15. Après, Jipi veut montrer que le spectacle de monsieur Debord, c'est rien du tout. Bien sûr, si le spectacle de monsieur Debord c'est rien du tout, pourquoi il en parle tout le temps. Parce que. J't'en pose moi des questions ? D'abord j'te parle même pas.
  16. Donc pour montrer que le spectacle c'est rien du tout il refouille les vieilles affaires de monsieur Debord. Là, il déniche un passage où monsieur Debord parlait en même temps de la pub et du spectacle. Et tac. Le spectacle, c'est la pub glapit Jipi, fastoche. Avec sa logique de premier de la classe qu'a jamais été corrigé pour de bueno, il en conclut que même le mot spectacle, ça sert à rien, puisqu'on a déjà pub. J'te tiens, père indigne.
  17. Car si le spectacle c'est que la pub, y a plus de THEORIE (tagada, tagada). Ça devient tout petit, comme la partie de Jipi qui a besoin de cette reconnaissance immense, ce qui est en fait cause de tout : son amour, ses larmes, ses dissertations, sa propre THEORIE (badam, badam), sa rage, ouin, ouin, sa logique de premier de la classe qui triche, ses falsifications, ses petits caprices, et le fait qu'il est devenu un vieux pédé revanchard.
  18.  

    Chapitre 3 : L'esprit du Saint-Esprit

  19. Le spectacle de la société du spectacle est une notion fascinante : tout le monde la comprend tout de suite, mais plus on la prend pour objet, plus on la prend pour un concept, moins on la comprend. Cela tient à son essence particulière : c'est une métaphore qui tourne à l'allégorie.
  20. Quand on dit d'une chose qu'elle est un spectacle, au sens de Debord, on imagine aussitôt la représentation qu'on a d'un spectacle et ses éléments principaux : par exemple les acteurs, les spectateurs, la scène, la mise en scène, les costumes, les rôles, le mensonge et la vérité, le jeu de l'apparence et l'apparence de jeu, la séparation achevée, un rapport social, etc. Immédiatement, c'est très simple, mais plus on prolonge la comparaison, plus ça devient compliqué.
  21. Debord, lui-même histrion, s'est d'abord amusé, puis a pris au sérieux, d'appliquer la métaphore du spectacle à tout ce qu'il rencontrait (pas à la société en entier cependant, contrairement à ce qu'avait compris le petit Jipi). Et ça colle bien, et sur presque tout : c'est une bonne métaphore par les temps qui courent.
  22. Chez Debord, tout ce que la métaphore touche reste adossé à ce dont elle est issue, à savoir le spectacle traditionnel de la culture : théâtre, cinéma, etc. Les affaires se corsent quand, dans l'abstraction de l'allégorie, les Jipi perdent ce référent, et qu'ils croient que le spectacle est la réalité. A la réflexion, je suis assez convaincu que Debord lui-même a fini par confondre son allégorie du spectacle avec la réalité. Mais je n'en suis pas sûr et c'est assez anecdotique : il est mort.
  23. Chez les suivistes de Debord, cependant, le spectacle est devenu une réalité dans le monde, c'est-à-dire que la référence au spectacle dans la culture est occultée et le spectacle devient en et pour soi, c'est-à-dire concept. Cette transformation de l'essence du spectacle d'allégorie en concept est ce qu'on appelle vulgairement une aliénation. Le spectacle, tel qu'il est compris par les suivistes de Debord, est l'aliénation du spectacle tel que l'a d'abord formulé Debord.
  24. Le spectacle de Debord n'a pas davantage de réalité dans le monde que la caverne de Platon. Il n'est qu'une façon de présenter ce qui est là. Cette façon de présenter a en particulier ramené l'aliénation dans la visibilité, l'a éclairée différemment. Le spectacle est un cliché, spectaculaire, de l'aliénation. Il est justement intéressant que le spectacle n'ait pas de réalité parce que sa propre aliénation, son devenir concept, représente l'absence de réalité.
  25. La première fausse critique du spectacle, voyez Jipi, est de prétendre que l'on ne peut employer le spectacle que dans le sens transitif, c'est-à-dire en lui accolant un génitif. Ici, Jipi veut à la rigueur reconnaître un sens figuré au spectacle, alors qu'il s'agit d'une allégorie ! A partir du moment où le spectacle a des compléments de nom aussi différents que le spectacle de Shakespeare, le spectacle de Jipi en train de sucer son pouce et le spectacle de la marchandise, je peux parler du spectacle tout court, je peux parler de sa généralité. Le rejet de la forme intransitive n'est que l'amalgame de cette forme intransitive avec l'aliénation de l'allégorie, c'est-à-dire l'occultation de son origine métaphorique, comme si le fait de ne pas faire référence à ce à quoi le spectacle est adossé impliquait automatiquement qu'on l'ait oublié. Le fait qu'une notion est une généralité n'implique pas qu'on occulte sa particularité. Et le fait qu'une notion est une généralité ne signifie pas qu'elle est un concept.
  26. La seconde fausse critique du spectacle est de prétendre qu'une chose qui n'est pas spectaculaire n'est pas spectacle. C'est déjà le problème de savoir jusqu'où s'étend la comparaison entre la métaphore et ce qu'elle métaphorise. Au théâtre, le spectacle comprend le metteur en scène et le machiniste, le producteur et l'auteur, pourtant le metteur en scène et le machiniste, le producteur et l'auteur n'apparaissent pas au public. Mais sans chacun de ces protagonistes, il n'y a pas de spectacle. Le spectacle n'est pas seulement le rapport immédiat entre les acteurs et le public, mais il est aussi l'organisation et la gestion de ce rapport. Comme la représentation d'une pièce est seulement la partie visible du spectacle, la représentation de la société est seulement la partie visible du spectacle chez Debord. Réduire le spectacle de Debord à la publicité marchande, c'est réduire le spectacle à ce qu'il a de visible. La meilleure description de cette réduction de l'allégorie du spectacle est ce que dit l'allégorie de la caverne de Platon.
  27. Si le spectacle de Debord peut si bien se présenter comme un concept, c'est grâce à son apparence dialectique : le spectacle, dans la culture, dans le monde, est essentiellement connoté positivement, gaudeamus, alors que comme allégorie autonomisée, il est connoté négativement, noli me tangere. Une telle dualité dans le terme même est le début de la fascination pour le terme de spectacle. La suite est le jeu de miroir infini qu'il permet entre ombre et lumière, entre le plan fixe et la perspective qui fuit, entre le théâtre et son double, entre société et représentation, entre apparence et essence. Avec le spectacle du spectacle tout paraît irréel sauf, par conséquent, le spectacle lui-même, qui apparaît comme toute réalité.
  28. Au même titre que le publicitaire, qui n'apparaît pas dans le spectacle de la publicité marchande, en est un acteur indispensable, les spectateurs de la publicité marchande font partie du spectacle. Nous, hordes de pauvres dans le métro, les embouteillages, les supermarchés ou sur patins à roulettes, sommes partie indispensable du spectacle, même si nous ne sommes pas nous-mêmes alors un spectacle. La soumission et la passivité du spectateur sont l'indispensable non-spectaculaire du spectacle. Le jeune Debord s'amusait de la lumière aveuglante de son allégorie, le vieux Debord, fétichiste du secret, s'abîmait dans l'obscurité rendue opaque par cet aveuglement qu'il semblait alors croire devenu réalité, concept.
  29. Le spectacle de Debord n'est essentiellement devenu métaphore, puis allégorie, puis apparence de concept que par une puissante médiation, qui n'est pas l'arbitraire ou le génie de Debord : la marchandise. Dans l'allégorie du spectacle, la marchandise médiatise toujours, même dans le moment où la représentation commence, c'est-à-dire où le face-à-face entre acteurs et spectateurs supprime des médiations, et jusqu'au moment où le face-à-face cesse, c'est-à-dire où le spectacle est consommé, où la médiation est supprimée. Le spectacle, en s'autonomisant, est devenu une métaphore de la médiation.
  30. La métaphore s'applique d'ailleurs à cette médiation même : la marchandise est spectacle. La marchandise n'a pas besoin d'être médiatisée à son tour, par la publicité marchande, pour être représentation à son tour. Il suffit d'observer une visite d'usine de voitures, un dimanche après-midi chez Ikea ou une émeute dans un centre commercial pour constater que le spectacle de la marchandise a aussi lieu en dehors du discours publicitaire de la marchandise.
  31. Le terme de spectacle de Debord, qui n'est pas un concept au sens de Hegel, ne provient pas de la théorie antérieure, il n'est pas l'enfant de la philosophie. Il ne provient pas non plus de la pratique de la négation de l'organisation de la société, il n'est pas l'enfant de la lutte de classes. Il vient de la représentation de la philosophie et de la lutte de classes, de leur représentation du débat de l'humanité, de la culture. Bâtard de salon et arriviste dans l'intellectualité, il n'a pas de légitimité logique dans la société des concepts, même s'il se présente toujours en tant que tel. C'est une notion isolée, qui ne s'insère pas dans les systèmes existants.
  32. J'ai moi aussi pris longtemps le spectacle de Debord à la lettre, comme s'il était une réalité. Et cette notion fascinante mais illogique m'a rapidement gêné comme ces Christ fripés et déjà vieux sur les genoux des vierges de Botticelli, Lippi ou Raffaël. Pas moyen d'admirer la beauté de la Vierge sans l'horreur du rejeton, qui est son maître. Il faut bien se rendre à l'évidence : la véritable beauté des vierges, c'est l'abjection des Christ séniles dans leur giron. L'intérêt de la théorie, de la logique, c'est l'irrationnel, qui est son maître, l'irrationnel du spectacle, représenté dans le spectacle de l'irrationnel, dont on ne peut pas tourner le bouton, dont on ne peut pas gommer l'incongruité abjecte et indispensable.
  33. Le « concept » de spectacle n'a aucune réalité puisque c'est une allégorie. Debord, son promoteur, était un artiste, ce qu'un Jipi, qui n'est qu'un premier de la classe, ne peut pas concevoir, d'autant que Debord a toujours prétendu en avoir fini avec l'art (et c'est d'ailleurs en disciple de sa péremption et de sa vanité que Jipi proclamera plus tard en avoir fini avec l'économie). Le spectacle est l'irruption de l'art dans la théorie et non la théorie de la suppression de l'art. Debord n'a pas fait une théorie du spectacle, mais un spectacle de la théorie. C'est le véritable travail de l'artiste. Il a mis l'art, ce Christ enfant sénile et hideux, dans le giron de la plus belle des vierges. C'est ce qui est tout à fait insupportable pour les petits Jipi qui admirent les vierges, qui croient que monsieur Hegel est leur père, vierge, parce qu'ils s'imaginent, dans leurs rêveries, être sortis de son giron.
  34. Le spectacle n'est qu'une notion opérationnelle. Il n'a d'intérêt que dans l'usage, et il n'a d'usage que dans la guerre du temps, comme dirait l'artiste. Je l'ai beaucoup utilisé. Il me sert beaucoup moins maintenant, non parce qu'il a été mis en cause, mais parce que j'en ai marre : il s'est usé à l'usage, l'éclairage qu'il permet m'intéresse moins que d'autres éclairages qui me sont moins familiers et pour cela me révèlent davantage. L'allégorie du spectacle correspond à une tournure d'esprit qui reste fascinante mais dont j'ai, pour l'heure, fait le tour.
  35. La première limite d'un exemple, d'une métaphore, d'une allégorie est toujours la justesse de la comparaison, dont les interprétations pourraient se discuter à l'infini s'il y avait un infini. Ah non, on ne peut pas dire que le phénomène, par exemple, est du spectacle, parce que tel élément du phénomène ne correspond pas au spectacle. Ah si, cet élément correspond au spectacle pour telle ou telle raison. Ah non, pas d'accord, ce n'est pas ce que j'appellerais spectacle. Ah si, Debord a dit. Oui, mais Debord dit aussi. Etc. Toute l'ennuyeuse récrimination de Jipi consiste à trouver que Debord a poussé la comparaison un peu au-delà du maximum. Et comme il a une rancune de vieil enculé aigri, toute sa démonstration est de la réduire à un peu en dessous du minimum, pour faire croire que ce n'est rien. Toutes les resucées du vieillard crétinisé depuis au moins trois ans ne tournent qu'autour d'un peu plus, d'un peu moins de spectacle.
  36. La seconde limite du spectacle est le devenir de toute allégorie : le mythe.
  37. Rien qu'en disant tout ce qui précède j'ai dit un peu plus du spectacle que ce qu'il mérite, à mon goût. Mais comme je le dis par ailleurs, tout a une fin.

 

(Intervention de Chrétien Franque sur l'Internet, texte de 2000)


 

Editions Belles Emotions
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